Текст и перевод песни Julio Jaramillo - Amémonos

Amémonos

Buscaba mi alma con afán tu alma
Buscaba yo la virgen que a mi frente
Tocará con sus labios dulcemente
En el febril insomnio del amor

Buscaba yo la mujer pálida y bella
Que en sueños me visita desde niño
Para partir con ella mi cariño
Para partir con ella mi dolor

Como en la sacra soledad del templo
Sin ver a Dios se siente su presencia
Yo presentí en el mundo tu existencia
Y como a Dios, sin verte te adoré

No preguntaba ni sabía tu nombre
Donde iba a encontrarte, lo ignoraba
Pero tu alma cerca de mi alma estaba
Más bien presentimiento que ilusión

Amémonos, mi bien, que en este mundo
Donde lagrimas tantas se derraman
Las que vierten quizá los que se aman
Tienen un no sé qué de bendición

Amar es empapar el pensamiento
En la fragancia del edén perdido
Amar es amar, llegar herido
Por un dardo celeste el corazón

Es tocar los dinteles de la gloria
Es ver tus ojos, es escuchar tu acento
Es en el alma llevar el firmamento
Y es morir a tus pies... de adoración

Aimons-nous

J'ai cherché mon âme avec ferveur, la tienne
J'ai cherché la vierge qui, devant moi,
Toucherait mes lèvres doucement
Dans l'insomnie fébrile de l'amour

J'ai cherché la femme pâle et belle
Qui me visite en rêve depuis mon enfance
Pour partager avec elle mon affection
Pour partager avec elle ma douleur

Comme dans la sainte solitude du temple
Sans voir Dieu, on ressent sa présence
J'ai senti ton existence dans le monde
Et comme Dieu, sans te voir, je t'ai adoré

Je ne demandais pas, je ne connaissais pas ton nom
Où je devais te trouver, je l'ignorais
Mais ton âme était près de la mienne
Plutôt un pressentiment qu'une illusion

Aimons-nous, mon bien, dans ce monde
Où tant de larmes sont versées
Celle que versent peut-être ceux qui s'aiment
Ont un je ne sais quoi de bénédiction

Aimer, c'est imprégner sa pensée
Du parfum de l'Éden perdu
Aimer, c'est aimer, arriver blessé
Par une flèche céleste au cœur

C'est toucher les linteaux de la gloire
C'est voir tes yeux, c'est écouter ton accent
C'est porter le firmament dans son âme
Et c'est mourir à tes pieds... d'adoration