Текст и перевод песни Julio Sosa - Tiempos Viejos

Tiempos Viejos

¿Te acordás, hermano? ¡Qué tiempos aquellos!
Eran otros hombres más hombres los nuestros
No se conocían, coca ni morfina
Los muchachos de antes no usaban gomina

¿Te acordás, hermano? ¡Qué tiempos aquellos!
¡25 abriles que no volverán!
Veinticinco abriles, volver a tenerlos
Si cuando me acuerdo me pongo a llorar

¿Dónde están los muchachos de entonces?
Barra vieja de ayer ¿dónde está?
Yo y vos solos quedamos, hermano
Yo y vos solos para recordar

¿Te acordás las mujeres aquellas
Minas fieles, de gran corazón
Que en los bailes de Laura peleaban
Cada cual defendiendo su amor?

¿Te acordás, hermano, la rubia Mireya
Que quité en lo de Hansen al guapo... al guapo Rivera?
Pensar que casi me amasijo una noche por ella
Y hoy, hoy es una pobre mendiga harapienta

¿Te acordás, hermano, qué linda que era?
Se formaba rueda pa′ verla bailar
Cuando por la calle, ay, la veo tan vieja
Doy vuelta la cara y me pongo a llorar

Temps anciens

Tu te souviens, mon frère? Quels temps formidables !
Les hommes étaient des hommes comme jamais auparavant
On ne connaissait ni la cocaïne ni la morphine
Les jeunes d’avant ne se servaient pas de brillantine

Tu te souviens, mon frère ? Quels temps formidables !
Vingt-cinq ans qui ne reviendront jamais !
Vingt-cinq ans, les retrouver
Quand je me souviens, je me mets à pleurer

Où sont les jeunes d’alors ?
La vieille bande d’hier, où est-elle ?
Il ne reste que toi et moi, mon frère
Toi et moi, seuls pour nous souvenir

Tu te souviens des femmes d’alors
Des filles fidèles, au grand cœur
Qui se battaient dans les bals de Laura
Chacune défendant son amour ?

Tu te souviens, mon frère, de la blonde Mireya
Que j’ai enlevé à Hansen à ce beau garçon... à ce beau Rivera ?
Penser que j’ai failli me faire tabasser une nuit pour elle
Et aujourd’hui, aujourd’hui, c’est une pauvre mendiante en haillons

Tu te souviens, mon frère, comme elle était belle ?
Elle formait un cercle pour la voir danser
Quand dans la rue, ah, je la vois si vieille
Je détourne le regard et je me mets à pleurer