Текст и перевод песни June Tabor - Fair Margaret and Sweet William

Fair Margaret and Sweet William

Sweet William arose on a May morning
And he dressed himself in blue
We want you to tell of that long love that's been
Between Lady Margaret and you

"Oh, I know nothing of Lady Margaret's love
And I know she don't love me
Before tomorrow morning at eight of the clock
Lady Margaret a bride shall see."

Lady Margaret was a-sitting in her own bower room
Combing back her yellow hair
And she saw Sweet William and his new wedded bride
And the lawyers a-riding by

It's down she stood her ivory comb
And back she threw her hair
And it's you may suppose and be very well assured
Lady Margaret was heard no more

The day being past and the night coming on
When most all men were asleep
Something appeared to Sweet William and his bride
And stood at their bed feet

Saying, "How do you like your bed making
And how do you like your sheets?
And how do you like that new wedded bride
That lies in your arms and sleeps?"

"Very well do I like my bed making
Much better do I like my sheets
But best of all is that gay lady
That stands at my bed feet."

The night being past and the day coming on
When most all men were awake
Sweet William he said he was troubled in his head
By the dreams that he dreamed last night

"Such dreams, such dreams cannot be true
I'm afraid they're of no good
I dreamed that my chamber was full of wild swine
And my bride's bed floating in blood."

He's called down his waiting men
One by two by three
Saying, "Go and ask leave of my new wedded bride
If Lady Margaret I mayn't go and see."

He's rode up to Lady Margaret's own bower room
And tingled all on the ring
And who was so ready as her own born brother
To rise and let him in

"Is Lady Margaret in her own bower room
Or is she in her hall?
Or is she high in her chambery
Amongst the ladies all?"

"Lady Margaret's not in her own bower room
Nor neither is she in her hall
She is in her long cold coffin
Lies pale against yon wall."

"Unroll, unroll those winding sheets
Although they're very fine
And let me kiss them cold pale lips
Just as often as they've kissed mine."

It's first he's kissed her ivory cheeks
And then he's kissed her chin
And when he kissed them cold pale lips
There was no breath within

Three times he's kissed her ivory cheeks
Three times he's kissed her chin
And the last time he kissed them cold pale lips
It crushed his heart within

Lady Margaret died like it might be today
Sweet William he died on tomorrow
Lady Margaret she died for pure true love
Sweet William he died for sorrow

Lady Margaret was buried in yon churchyard
Sweet William was buried by her
And out of her grave sprung a red, red rose
Out of his a green, green briar

And they both growed up the old church wall
Till they could not grow any higher
And they met and they tied in a true love's knot
Red rose around green briar

La belle Marguerite et le doux Guillaume

Le doux Guillaume s'est levé un matin de mai
Et il s'est habillé de bleu
Dis-moi, mon cher, ce long amour qui a été
Entre Dame Marguerite et vous

"Oh, je ne sais rien de l'amour de Dame Marguerite
Et je sais qu'elle ne m'aime pas
Demain matin à huit heures
Dame Marguerite verra un époux."

Dame Marguerite était assise dans sa chambre
Se peignant ses cheveux blonds
Et elle a vu le doux Guillaume et sa nouvelle épouse
Et les avocats qui passaient

Elle a déposé son peigne d'ivoire
Et a rejeté ses cheveux en arrière
Et vous pouvez le supposer et être bien assuré
On n'entendit plus parler de Dame Marguerite

Le jour étant passé et la nuit tombant
Quand presque tous les hommes dormaient
Quelque chose est apparu au doux Guillaume et à son épouse
Et s'est tenu au pied de leur lit

Disant : "Comment aimez-vous votre lit
Et comment aimez-vous vos draps ?
Et comment aimez-vous cette nouvelle épouse
Qui repose dans vos bras et dort ?"

"J'aime beaucoup mon lit
J'aime encore mieux mes draps
Mais le meilleur de tout est cette belle dame
Qui se tient au pied de mon lit."

La nuit étant passée et le jour arrivant
Quand presque tous les hommes étaient réveillés
Le doux Guillaume a dit qu'il était troublé dans sa tête
Par les rêves qu'il avait faits la nuit dernière

"De tels rêves, de tels rêves ne peuvent être vrais
Je crains qu'ils ne soient pas bons
J'ai rêvé que ma chambre était pleine de sangliers
Et le lit de mon épouse flottant dans le sang."

Il a appelé ses valets
Un par deux par trois
Disant : "Allez demander à ma nouvelle épouse
Si je peux aller voir Dame Marguerite."

Il est monté à la chambre de Dame Marguerite
Et a tiré sur l'anneau
Et qui était si prompt que son propre frère
Pour se lever et le laisser entrer

"Dame Marguerite est-elle dans sa chambre
Ou est-elle dans son hall ?
Ou est-elle dans sa chambre haute
Parmi toutes les dames ?"

"Dame Marguerite n'est pas dans sa chambre
Et elle n'est pas non plus dans son hall
Elle est dans son long cercueil froid
Elle gît pâle contre ce mur."

"Déroulez, déroulez ces draps mortuaires
Bien qu'ils soient très beaux
Et laissez-moi embrasser ces lèvres froides et pâles
Aussi souvent qu'elles ont embrassé les miennes."

Il a d'abord embrassé ses joues d'ivoire
Et puis il a embrassé son menton
Et quand il a embrassé ses lèvres froides et pâles
Il n'y avait aucun souffle à l'intérieur

Trois fois il a embrassé ses joues d'ivoire
Trois fois il a embrassé son menton
Et la dernière fois qu'il a embrassé ses lèvres froides et pâles
Cela a brisé son cœur

Dame Marguerite est morte comme aujourd'hui
Le doux Guillaume est mort le lendemain
Dame Marguerite est morte par amour pur et véritable
Le doux Guillaume est mort de chagrin

Dame Marguerite a été enterrée dans ce cimetière
Le doux Guillaume a été enterré près d'elle
Et de sa tombe a jailli une rose rouge, rouge
De la sienne une ronce verte, verte

Et ils ont tous deux grimpé le vieux mur de l'église
Jus'à ce qu'ils ne puissent plus grandir
Et ils se sont rencontrés et se sont liés dans un nœud d'amour vrai
Rose rouge autour de la ronce verte