Текст и перевод песни Jüri Pootsmann - Tuleta

Tuleta

Keerleb hetki alguses,
Mustades ja valgustes,
Pilvi tuultes, silmi huultes,
Tühjad toad ja varjulised teed.
Tuleta, tuleta,
Tuleta mul meelde ilma
Tuleta, tuleta
Jäid mul meelde mureta.

Näe, kardinad seal liiguvad,
Süles hoiab loojuv päike
õhtu viimast laulu,
Liiva tunned jalge all,
Südamest viib päevi tuul.
Laintele on uinumas
Vaiksed mõtted õhtused,
Kaugemale vaatame
Taevastest nii kullastest.
Tuleta, tuleta,
Tuleta mul meelde ilma
Tuleta, tuleta,
Jäid mul meelde mureta,
Alguses valguses,
Videviku valguses,
õhtused kõhklused,
Päike loojub õhtuteks.

Kesksuve raskeid õhke,
Keerleb ümber suminaid,
Valgeid lehti raamatuis,
Varjudesse autodes...
Tuleta, tuleta,
Tuleta mul meelde ilma
Tuleta, tuleta,
Jäid mul meelde mureta,
Alguses, valguses,
Videviku valguses,
õhtused kõhklused,
Päike loojub õhtuteks.

Mäletad, kui valged olid meie päevad,
Mäletad, kui suured olid taevad...

Rappelle-toi

Les moments tournent au début,
Dans les noirs et les blancs,
Les nuages dans le vent, les yeux dans les lèvres,
Les pièces vides et les chemins ombragés.
Rappelle-toi, rappelle-toi,
Rappelle-moi le monde sans
Rappelle-toi, rappelle-toi
Tu es resté dans mon souvenir sans soucis.

Vois, les rideaux bougent là,
Dans ses bras, le soleil couchant
Le dernier chant du soir,
Tu sens le sable sous tes pieds,
Le vent du cœur emporte les jours.
Sur les vagues, s'endormissent
Les pensées silencieuses du soir,
Nous regardons au loin
Le ciel si doré.
Rappelle-toi, rappelle-toi,
Rappelle-moi le monde sans
Rappelle-toi, rappelle-toi,
Tu es resté dans mon souvenir sans soucis,
Au début dans la lumière,
Dans la lumière du crépuscule,
Les hésitations du soir,
Le soleil se couche pour les soirées.

L'air lourd de la mi-été,
Tourne autour des murmures,
Les pages blanches dans les livres,
Dans les ombres des voitures...
Rappelle-toi, rappelle-toi,
Rappelle-moi le monde sans
Rappelle-toi, rappelle-toi,
Tu es resté dans mon souvenir sans soucis,
Au début, dans la lumière,
Dans la lumière du crépuscule,
Les hésitations du soir,
Le soleil se couche pour les soirées.

Tu te souviens, comme nos journées étaient blanches,
Tu te souviens, comme les cieux étaient grands...