Текст и перевод песни Kako - El único espectador

El único espectador

Se reflejan las arrugas del viejo Guadalquivir
El color de los fuegos artificiales de la fiesta del patrón
Y en el fin de la urbanización
Ellos dos se hablan con la mirada
Ajenos a cualquier explosión
Y mamá con la cena en la mesa y la niña no está
Es esa silla vacía que deja la pubertad
Y en la tele pad ya no está con el Luisma
Y la cena y su corazón se enfría por miedo a la soledad
Y en la plaza de la constitución entra el rumor
De las hojas que caen los cuerpos se atraen al albor
Y con el valor del que algo ama el se lanza
A su temblorosa boca y alcanza su corazón
Y la calle vaciá, la fiesta terminó
Solo quedan los borrachos en la churrería
Y los grillos sabios que tanto ven
Y un sintecho que llora al ver tal beso de amor .

Mientras sigan viviendo en este bonito disfraz de ilusión
El mundo mengua y ellos ebrios de amor
El tiempo va y se para ahí en la esquina del bar
Y se sienta a observar y es su único espectador...
Y es su único espectador, y es su único espectador,
Y es su único espectador.

Y se abrazan con fuerza sintiendo la magia
Como intentando impedir la inercia de la distancia
Esa fuerza retráctil
Pues han pasado meses y acabó septiembre
Y un autoritario calendario a él le obliga a partir
Y mamá no entiende que su hija está inmersa en la lucha
Que a veces Cupido es un hijo de puta y no escucha
Y auspicia que el amor es esa farsa ambigua
Mientras riega de lágrimas esa foto antigua
Y suena el silbato del último tren y ella rompe a llorar
Mientras el va hacia las luces de esa lejana ciudad
Se enfría el atardecer, no te olvides de mi, escríbeme...
Pórtate bien.
Y en el banco del parque que da hacia la estación
Hay un señor dormido en su castillo de cartón
Hoy hay fiesta en el pueblo, y no,
Nada rompe el sueño después de dos litros de alcohol.

Mientras sigan viviendo en ese bonito disfraz de ilusión
El mundo mengua y ellos ebrios de amor
El tiempo va y se para ahí en la esquina del bar
Y se sienta a observar y es su único espectador
Y es su único espectador y es su único espectador,
Y es su único espectador.

Y pasan los años como un jarro de agua
Y ellos siguen allí abrazados, mientras el mundo fragua
Y la vieja sigue en paro y se nos cae el mercado
Y ellos estatuas de piedra a pesar de los años
Y de los visionarios de este siglo
Entre cúmulos, estrazos y cirros se vive mejor
Hoy es el día de los santos y míralos
Son vecinos de mi humilde rincón
Y yo cojo la funda y sin más recojo las monedas
Que la gente buena que aun queda me quiso brindar
Y la vuelvo a mirar, hay que ver
Como se parece a aquella mujer
Que una vez fecundé y planté
Y me vuelvo a arrepentir de ver a mi hija crecer
Sin ella saber quien soy yo y vuelvo a llorar
Guardo la guitarra y recojo el sombrero
Y decido que hoy no toco más.

Mientras siga viviendo en este bonito disfraz de ilusión
El mundo mengua y yo ebrio de amor
El tiempo va y se para ahí en la esquina del bar
Y se sienta a observar y es mi único espectador

Y es mi único espectador, y es mi único espectador,
Y es mi único espectador

Le seul spectateur

Les rides du vieux Guadalquivir se reflètent
La couleur des feux d'artifice de la fête du saint patron
Et au bout du lotissement
Ils se parlent du regard
Insensibles à toute explosion
Et maman avec le dîner sur la table et la petite n'est pas là
C'est cette chaise vide laissée par la puberté
Et à la télé, elle n'est plus avec Luisma
Et le dîner et son cœur se refroidissent par peur de la solitude
Et sur la place de la constitution entre la rumeur
Des feuilles qui tombent les corps s'attirent à l'aube
Et avec le courage de celui qui aime quelque chose, il se lance
Vers sa bouche tremblante et atteint son cœur
Et la rue vide, la fête est finie
Il ne reste que les ivrognes à la buvette
Et les grillons sages qui voient tant de choses
Et un sans-abri qui pleure en voyant un tel baiser d'amour.

Tant qu'ils vivront dans ce joli déguisement d'illusion
Le monde fond et eux ivres d'amour
Le temps passe et s'arrête là au coin du bar
Et il s'assoit pour observer et c'est son seul spectateur...
Et c'est son seul spectateur, et c'est son seul spectateur,
Et c'est son seul spectateur.

Et ils s'embrassent avec force en sentant la magie
Comme pour tenter d'empêcher l'inertie de la distance
Cette force rétractile
Car des mois ont passé et septembre est terminé
Et un calendrier autoritaire l'oblige à partir
Et maman ne comprend pas que sa fille est engagée dans le combat
Que parfois Cupidon est un fils de pute et n'écoute pas
Et prétend que l'amour est cette mascarade ambiguë
Tout en arrosant de larmes cette vieille photo
Et le sifflet du dernier train retentit et elle fond en larmes
Alors qu'il se dirige vers les lumières de cette ville lointaine
Le soleil se couche, ne m'oublie pas, écris-moi...
Sois sage.
Et sur le banc du parc qui donne sur la gare
Il y a un monsieur qui dort dans son château de carton
C'est la fête au village aujourd'hui, et non,
Rien ne brise le sommeil après deux litres d'alcool.

Tant qu'ils vivront dans ce joli déguisement d'illusion
Le monde fond et eux ivres d'amour
Le temps passe et s'arrête là au coin du bar
Et il s'assoit pour observer et c'est son seul spectateur
Et c'est son seul spectateur et c'est son seul spectateur,
Et c'est son seul spectateur.

Et les années passent comme une carafe d'eau
Et ils sont toujours là, enlacés, pendant que le monde se forge
Et la vieille est toujours au chômage et le marché s'effondre
Et eux des statues de pierre malgré les années
Et des visionnaires de ce siècle
Entre cumulus, stratus et cirrus on vit mieux
Aujourd'hui c'est la Toussaint et regardez-les
Ce sont des voisins de mon humble demeure
Et je prends l'étui et sans plus attendre je ramasse les pièces
Que les bonnes gens qui restent encore ont bien voulu m'offrir
Et je la regarde encore, il faut voir
Comme elle ressemble à cette femme
Que j'ai fécondée et plantée un jour
Et je regrette encore de voir ma fille grandir
Sans qu'elle sache qui je suis et je me remets à pleurer
Je range la guitare et je prends mon chapeau
Et je décide que je ne joue plus aujourd'hui.

Tant qu'il vivra dans ce joli déguisement d'illusion
Le monde fond et moi ivre d'amour
Le temps passe et s'arrête là au coin du bar
Et il s'assoit pour observer et c'est mon seul spectateur

Et c'est mon seul spectateur, et c'est mon seul spectateur,
Et c'est mon seul spectateur