Текст и перевод песни Kari Bremnes - Day

Day

Day is the veil that you can't pull aside like a curtain
Sewn from a black cloth - a cloth that no-one can see.
No-one can take it away and you know this for certain.
No-one can help you, you might as well let the cloth be.
You no longer are able to see, you no longer have foresight.
And you can't part the curtain, there's no way to know what's in store.
You're stranded in time, a ghost that is lost in the twilight.
And the curtain is woven from the memories of time gone before.
Day is blank paper, but paper you never can write on,
Unlike the letters I hold that you sent to me.
But the words that you've written are buried speaking to no-one,
And words that have lost all their soul should never be.
You knew from the first touch this way was a pathway to danger.
You didn't take time to close all the doors and the gate.
Feelings can bring you so near and then leave you a stranger,
And things are not what they appear but find you too late.
Day is the thief that you don't have the courage to track down,
Who forces himself into all of the rooms of your home.
He comes to your garden, your secrets - he's quiet! Makes no sound.
He steals all the answers and leaves all the questions alone.
And you know there'll be days, just like the ones that you once knew.
And you know that love is really a question of thirst.
And you know that one day there will by a new power within you.
But you dread all the days in between that will seek you out first.

Jour

Le jour est le voile que tu ne peux pas écarter comme un rideau
Cousu d'un tissu noir - un tissu que personne ne peut voir.
Personne ne peut l'emporter et tu le sais avec certitude.
Personne ne peut t'aider, tu ferais mieux de laisser le tissu être.
Tu n'es plus capable de voir, tu n'as plus de prescience.
Et tu ne peux pas écarter le rideau, il n'y a aucun moyen de savoir ce qui t'attend.
Tu es bloqué dans le temps, un fantôme perdu dans le crépuscule.
Et le rideau est tissé des souvenirs du temps passé.
Le jour est du papier blanc, mais du papier sur lequel tu ne peux jamais écrire,
Contrairement aux lettres que je tiens que tu m'as envoyées.
Mais les mots que tu as écrits sont enterrés parlant à personne,
Et les mots qui ont perdu toute leur âme ne devraient jamais être.
Tu le savais dès le premier contact, cette voie était une voie vers le danger.
Tu n'as pas pris le temps de fermer toutes les portes et la porte.
Les sentiments peuvent te rapprocher et puis te laisser un étranger,
Et les choses ne sont pas ce qu'elles semblent, mais te trouvent trop tard.
Le jour est le voleur que tu n'as pas le courage de traquer,
Qui s'impose dans toutes les pièces de ta maison.
Il vient dans ton jardin, tes secrets - il est silencieux ! Ne fait aucun bruit.
Il vole toutes les réponses et laisse toutes les questions seules.
Et tu sais qu'il y aura des jours, comme ceux que tu connaissais autrefois.
Et tu sais que l'amour est vraiment une question de soif.
Et tu sais qu'un jour il y aura un nouveau pouvoir en toi.
Mais tu redoutes tous les jours entre les deux qui te chercheront en premier.