Текст и перевод песни Krec - В одночасье

В одночасье

Мы одеваемся теплее, ведь вера не греет,
Антон ночами слушал ветер, боролся с мигренью.
Соседи поливали ..., винили в проблемах,
Пока отребье по парадным справляло потребность.

Гангрена, еще в апреле сказал, как отрезал
Под местным наркозом острыми фразами текста.
Был трезвым, все понимал и ломал кисти с треском.
Эскизы, контуры, мысли, палитра депрессий.

Тех песен, осенних нот, они канули в бездну,
Но въелись прямо под кожу, добрались до сердца.
Не бездарь, просто не видел себя в их системе.
Без плети на пьедестал поднимают последних.

По схеме проспектов брел, размышляя о смерти,
Пестрели неоном бары и окна борделей.
Фрагменты мелких трагедий, актеры на сцене,
Все это казалось пеплом с одной сигареты.

Похолодало в одночасье!
Всего хватает там, где нас нет.
Похолодало в одночасье!
Всего хватает там, где нас нет.

Домой дворами через арки, знакомый фарватер.
Следы педалей, проходными терялись во мраке.
Антон всегда считал родными сырые квадраты,
Что простираются от Лиговки до Петроградки.

Характер скверный, не женат, переживать не станут,
Если неделю тишина в хламом забитой напрочь.
Братья тянулись тихой сапой к сну и суисайду
Чаще, чем дачники весной за город.

Когда дождь напомнил мотив
Тот, что заставлял верить в завтра,
Забытый нами где-то на лавках
В подкладке Парки уже как пить дать заметен листвой.

Томительно тянулись будни, пролетали выхи,
Подвыпив, Оксана может позвонить опять.
Он ждал её залипнув с книгой, или в телевизор,
Ведь так, порою нужно чтобы хоть кто-то обнял.

Похолодало в одночасье!
Всего хватает там, где нас нет.
Похолодало в одночасье!
Всего хватает там, где нас нет.

En un instant

On s'habille plus chaudement, car la foi ne réchauffe pas,
Anton écoutait le vent la nuit, luttait contre la migraine.
Les voisins arrosaient ..., ils blâmaient pour les problèmes,
Alors que la racaille dans les halls satisfaisait ses besoins.

Gangrène, déjà en avril il avait dit, comme si c'était coupé
Sous anesthésie locale avec des phrases tranchantes du texte.
Il était sobre, il comprenait tout et brisait ses poignets avec un craquement.
Esquisses, contours, pensées, palette de dépressions.

Ces chansons, ces notes d'automne, elles ont sombré dans le néant,
Mais elles ont pénétré sous la peau, ont atteint le cœur.
Pas un incapable, il ne se voyait tout simplement pas dans leur système.
Sans fouet sur le piédestal, ils élèvent les derniers.

Il marchait selon le schéma des avenues, réfléchissant à la mort,
Les bars et les fenêtres des bordels scintillaient au néon.
Des fragments de petites tragédies, des acteurs sur scène,
Tout cela semblait de la cendre d'une seule cigarette.

Il a fait froid en un instant !
Il y a tout là où nous ne sommes pas.
Il a fait froid en un instant !
Il y a tout là où nous ne sommes pas.

À la maison par les cours à travers les arches, un chenal familier.
Des traces de pédales, perdues dans l'obscurité des couloirs.
Anton a toujours considéré ses quartiers humides comme sa famille,
Qui s'étendent de Ligovka à Petrogradka.

Le caractère horrible, pas marié, ils ne se soucieront pas,
S'il y a un silence d'une semaine dans un logement bourré de camelote.
Les frères se sont précipités dans le sommeil et le suicide
Plus souvent que les vacanciers à la campagne au printemps.

Quand la pluie a rappelé le motif
Celui qui nous faisait croire en demain,
Oublié par nous quelque part sur les bancs
Dans la doublure de Parka, la feuille est certainement visible maintenant.

Les jours de semaine s'étiraient de façon pénible, les week-ends passaient,
Un peu saoule, Oksana peut appeler à nouveau.
Il l'attendait en collant à un livre ou en regardant la télévision,
Parce que, parfois, il faut qu'au moins quelqu'un nous prenne dans ses bras.

Il a fait froid en un instant !
Il y a tout là où nous ne sommes pas.
Il a fait froid en un instant !
Il y a tout là où nous ne sommes pas.