Текст и перевод песни Krec - Дама в красном

Дама в красном

Ты ушла, не спеша растворившись в суматохе вокзала,
Я все ждал - вот сейчас обернеться.
Улыбнется хотя бы мне.
Плавно таяли как лед, на губах вкус помады,
Ты ушла безвозвратно вопреки обещаньям мне.
Не осталось ничего, кроме того как петь.
Эти песни про любовь и продолжать гореть
Даже через сотню лет прими и время стереть
Из памяти поцелуй.

Дама в красном, как я не пытался забыть те дни,
Заменить их иными, именами, делами, телами,
Но в пламени не только дым.
В душе исчез, буд то нужных нету,
И лето не лето, хоть это нелепо звучит.
Ведь чтоб летние прогулки алей, дуелей,
Поэмы, проблемы с коленом,
Законам вселенной запомню пробелы.
Казалось, замолкли сирены
Так долго в себе был,
Винил во всех бедах ее и убил постепенно.
Клиентов, одного за другим.
Не скрыв части тела, она не знала,
Что там творится в моей голове.
Опасных связей, ети так плотно окутали лес.
Судьба, толкала, дверь мне открыв тогда в нижнем белье.
Что взять с тебя мог?
Ведь ты всего лишь разнощик газет.

Глазел, будто в музей ходил, себя не помнив,
Туда, где они словно бабочки в стеклянных колбах.
Из окон, в проемы улиц лился свет неона,
И сотни мужчин бредут в дыму осенних бонгов.
Виновен! - озвучил приговор, знакомый голос,
Исполнить его, тогда было священным долгом.
Спокойным шагом обратно через пьяный город,
К кварталу, чьи фонари горят как пятна крови.
На фоне - минорный джаз,
Дождь задающий ритм.
А крышы домов, зонтов молча плывущих мимо.
Ты скрылась, в толпе людей,
Жизнь разделив на части.
На до и после, просто забыв обещанья.

Мне не осталось ничего, кроме как петь.
Эти песни про любовь и продолжаю гореть.
Даже через сотню лет прими и научись стереть.
Из памяти поцелуй.

La dame en rouge

Tu es partie, disparaissant lentement dans le tumulte de la gare,
J'attendais, pensant que tu allais te retourner.
Que tu me souris au moins une fois.
Le goût de ton rouge à lèvres fondait sur mes lèvres comme de la glace,
Tu es partie sans retour, malgré tes promesses.
Il ne reste rien d'autre que de chanter.
Ces chansons d'amour et continuer à brûler
Même après cent ans, accepte et fais disparaître le temps
De la mémoire de ce baiser.

La dame en rouge, comme j'ai essayé d'oublier ces jours,
De les remplacer par d'autres, des noms, des actes, des corps,
Mais dans la flamme il n'y a pas que de la fumée.
Dans mon âme, tu as disparu, comme si tu n'étais plus nécessaire,
Et l'été n'est plus l'été, même si cela semble absurde.
Car pour que les promenades d'été, les allées, les duels,
Les poèmes, les problèmes avec mon genou,
Aux lois de l'univers, je me souviendrai des lacunes.
Il semblait que les sirènes se sont tues
J'étais si longtemps enfermé en moi-même,
J'ai blâmé tous mes malheurs sur toi et t'ai tué progressivement.
Les clients, un après l'autre.
Sans cacher une partie de ton corps, tu ne savais pas,
Ce qui se passait dans ma tête.
Des liens dangereux, la neige avait si bien recouvert la forêt.
Le destin me poussait, m'ouvrant la porte en sous-vêtements.
Que pouvais-je prendre de toi?
Après tout, tu n'es qu'un distributeur de journaux.

Je fixais, comme si j'allais au musée, oubliant qui j'étais,
Là où ils étaient comme des papillons dans des bocaux en verre.
Des fenêtres, dans les ouvertures des rues, la lumière au néon se déversait,
Et des centaines d'hommes errent dans la fumée des bongos d'automne.
Coupable! - a déclaré le verdict, une voix familière,
Et le mettre à exécution, était alors un devoir sacré.
D'un pas tranquille, de retour à travers la ville ivre,
Vers le quartier dont les lampadaires brillent comme des taches de sang.
Sur fond de jazz mineur,
La pluie donnant le rythme.
Et les toits des maisons, des parapluies flottant silencieusement.
Tu t'es cachée, dans la foule,
Divisant la vie en deux parties.
Avant et après, oubliant simplement tes promesses.

Il ne me reste rien d'autre que de chanter.
Ces chansons d'amour et je continue à brûler.
Même après cent ans, accepte et apprends à effacer.
Le baiser de la mémoire.