Текст и перевод песни Krec - Меседж

Меседж

Если мы на одной волне, опусти револьвер.
Тянет дымом с полей, и так, ман, живи до ста лет.
Хлеб на столе делим на всех, забивая казбек.
Не важно, где ты был вчера, важно то, что ты здесь.
В окнах рассвет, битвы за нефть, бесконечный прогресс.
Люди ставят капканы, люди стреляют в людей.
Хочешь пролезть, двигай быстрей, руби голову с плеч.
Выпиши чек другому, снова вернёшься не с чем.
Ряд электрических свечей, обесточенный быт.
Теперь это лишь экспонаты, что дремлют в пыли.
Вторим мольбы за мир, пока не дошло до войны.
Падая в омут злобы, видим её безлимит.
Точим клинки, клыки готовы, проверены в деле.
Новые жертвы — дань богам, очаги эпидемий.
Хроники древних, поколение Пепси шлёт месседж.
Важно иметь в сейфе ствол и аптечку.
Слышу кто-то стучится в дом, к нападению я готов.
Привидение или дождь? Больше столько лет никого.
Слышу кто-то стучится вновь, к нападению я готов.
Привидение или дождь? Больше столько лет никого.
Приговор подписан, высохли слёзы на солнце.
Скоро осенью её голос узнаешь с полслова.
Люди — зомби, аномальная зона, весь город
Был взорван, и тот, что выжил, остался здесь соло.
Бессонные ночи в висок, словно счётчик часов.
Число забыто, стёрто кислотным дождём.
Всё ждёшь, что кто-то придёт, пожалеет, поймёт.
Приём, — в эфире только шипение волн.
Бескрайнее злобы писание сжёг по зиме,
Согрел руки, — в такой-то разрухе не грех.
Свирепствует ветер. Спустился в подвал, закурил.
Как же так, брачо, теперь я тяну за двоих.
Уцелевший мундир, глоток отсыревшего кофе,
Фото на полках, всё просрочено: йод и патроны.
Гордый потомок ищет повод прожить этот вторник.
Скелет на кресле молчал, но всё помнил.
Слышу кто-то стучится в дом, к нападению я готов.
Привидение или дождь? Больше столько лет никого.
Слышу кто-то стучится вновь, к нападению я готов.
Привидение или дождь? Больше столько лет никого.

Message

Si nous sommes sur la même longueur d'onde, abaisse ton revolver.
La fumée des champs me tire, et comme ça, mon cher, vis jusqu'à cent ans.
On partage le pain sur la table, en fumant un kazbek.
Peu importe où tu étais hier, l'important c'est que tu sois là.
L'aube dans les fenêtres, des batailles pour le pétrole, un progrès sans fin.
Les gens posent des pièges, les gens tirent sur les gens.
Si tu veux te faufiler, bouge plus vite, coupe la tête du corps.
Écris un chèque à un autre, tu reviendras de nouveau sans rien.
Une rangée de bougies électriques, un quotidien débranché.
Ce ne sont plus que des objets exposés, qui sommeillent dans la poussière.
Nous répétons des prières pour la paix, jusqu'à ce qu'on en arrive à la guerre.
En tombant dans le gouffre de la méchanceté, nous voyons sa limite.
Nous affûtons les lames, les crocs sont prêts, éprouvés en action.
De nouvelles victimes - un tribut aux dieux, des foyers d'épidémies.
Les chroniques des anciens, la génération Pepsi envoie un message.
Il est important d'avoir un flingue et une trousse de premiers soins dans son coffre-fort.
J'entends quelqu'un frapper à la porte, je suis prêt à l'attaque.
Un fantôme ou la pluie ? Plus personne depuis tant d'années.
J'entends quelqu'un frapper encore, je suis prêt à l'attaque.
Un fantôme ou la pluie ? Plus personne depuis tant d'années.
Le verdict est signé, les larmes ont séché au soleil.
Bientôt, à l'automne, tu reconnaitras sa voix en quelques mots.
Les gens sont des zombies, zone anormale, toute la ville
A été détruite, et celui qui a survécu est resté ici tout seul.
Des nuits blanches dans la tempe, comme un compteur de temps.
Le nombre est oublié, effacé par la pluie acide.
Tu attends toujours que quelqu'un vienne, t'ait pitié, comprenne.
Réception, - il n'y a que le sifflement des vagues dans l'éther.
J'ai brûlé l'écriture sans limites de la méchanceté en hiver,
J'ai réchauffé mes mains, - dans une telle ruine, ce n'est pas un péché.
Le vent fait rage. Je suis descendu dans la cave, j'ai allumé une cigarette.
Comment ça se fait, mon frère, que je tire maintenant pour deux ?
Un uniforme intact, une gorgée de café humide,
Des photos sur les étagères, tout est périmé : l'iode et les cartouches.
Le fier descendant cherche une raison de vivre ce mardi.
Le squelette sur la chaise se taisait, mais se souvenait de tout.
J'entends quelqu'un frapper à la porte, je suis prêt à l'attaque.
Un fantôme ou la pluie ? Plus personne depuis tant d'années.
J'entends quelqu'un frapper encore, je suis prêt à l'attaque.
Un fantôme ou la pluie ? Plus personne depuis tant d'années.