Текст и перевод песни La Oreja de Van Gogh - No Vales Más Que Yo

No Vales Más Que Yo

Hoy he despertado en el suelo del salón
Con la mirada esquivando un nuevo sol
Que acariciaba mi mejilla con temor
Afuera discutían golondrinas y un avión
Pero el silencio en casa era ensordecedor
Estas paredes saben bien lo que pasó
Ya no quiero tus disculpas, no quiero escuchar tu voz
No quiero nada, solo un poco de valor
Para decirte que no eres mejor que yo
Se acabó, tu mano al viento dibujando un cinturón
Tu voz cobarde excusando al tirador
Tus condolencias explicando la razón
Y por eso me voy y por eso te digo
Ni el mismo diablo me hubiera hecho el daño que me has hecho tú
Y por eso me voy, por eso te maldigo
Pero antes quisiera decirte a la cara, una vez sin temor
Que tú no vales más que yo
Bajo las costuras sigo siendo de papel
Te di mi alma escrita en cada atardecer
Te di mi vida y la arrugaste sin leer
Llevo tus fantasmas tatuados en mi piel
Y tu desprecio paseando en el andén
De mi memoria que no pierde nunca el tren
Ni una noche más en vela esperando al cazador
Desorientado por la niebla y el alcohol
Mientras al alba cae vacío un cargador
Se acabó mirar al suelo cuando cruzo el callejón
De tus miserias, como si fuera mi error
En mi tristeza nadie manda más que yo
Y por eso me voy y por eso te digo
Ni el mismo diablo me hubiera hecho el daño que me has hecho tú
Y por eso me voy, por eso te maldigo
Pero antes quisiera decirte a la cara, una vez sin temor
Que en tu viaje al olvido, por el camino infinito verás
Verás como el viento, que guarda mis gritos, te escupe a la cara todo mi dolor
Cuando tú sientas frío en un rincón de los siglos
Oirás lo que siempre le dice la luna al cobarde del sol
Que tú no vales más que yo
Que tú no vales más que yo
Que tú no vales más que yo

Tu ne vaux pas plus que moi

Aujourd'hui, je me suis réveillée sur le sol du salon
Avec les yeux qui évitaient un nouveau soleil
Qui caressait ma joue avec crainte
Dehors, les hirondelles et un avion se disputaient
Mais le silence dans la maison était assourdissant
Ces murs savent bien ce qui s'est passé
Je ne veux plus de tes excuses, je ne veux plus entendre ta voix
Je ne veux rien, juste un peu de courage
Pour te dire que tu n'es pas meilleur que moi
C'est fini, ta main au vent dessinant une ceinture
Ta voix lâche excusant le tireur
Tes condoléances expliquant la raison
Et c'est pour ça que je pars et c'est pour ça que je te dis
Même le diable lui-même ne m'aurait pas fait autant de mal que toi
Et c'est pour ça que je pars, c'est pour ça que je te maudis
Mais avant, j'aimerais te le dire en face, une fois sans peur
Que tu ne vaux pas plus que moi
Sous les coutures, je suis toujours en papier
Je t'ai donné mon âme écrite dans chaque coucher de soleil
Je t'ai donné ma vie et tu l'as froissée sans la lire
Je porte tes fantômes tatoués sur ma peau
Et ton mépris se promène sur le quai
De ma mémoire qui ne perd jamais le train
Pas une nuit de plus à veiller en attendant le chasseur
Désorienté par le brouillard et l'alcool
Alors que l'aube tombe vide un chargeur
C'est fini de regarder le sol quand je traverse l'allée
De tes misères, comme si c'était mon erreur
Dans ma tristesse, personne ne commande plus que moi
Et c'est pour ça que je pars et c'est pour ça que je te dis
Même le diable lui-même ne m'aurait pas fait autant de mal que toi
Et c'est pour ça que je pars, c'est pour ça que je te maudis
Mais avant, j'aimerais te le dire en face, une fois sans peur
Que dans ton voyage vers l'oubli, sur le chemin infini, tu verras
Tu verras comment le vent, qui garde mes cris, te crache à la figure toute ma douleur
Quand tu sentiras le froid dans un coin des siècles
Tu entendras ce que la lune dit toujours au lâche du soleil
Que tu ne vaux pas plus que moi
Que tu ne vaux pas plus que moi
Que tu ne vaux pas plus que moi