Текст и перевод песни La Original Banda El Limón - Pobre Bohemio

Pobre Bohemio

Has que suene la lira mi hermano,
Has que lloren las cuerdas sus quejas,
Acompaña mi llanto paisano,
Porque voy a contárte mis penas.

Este pobre bohemio que mirás,
Trovador de cantina en cantina,
Que con llanto te cuenta sus qüitas,
Que llorando te cuenta su vida.

Muchas hembras tuve en mí camino,
El dinero corrió por mis manos,
Más de pronto cambió mí destino,
Y al momento me ví abandonado.

El dinero y las hembras no es nada,
No me duele el haberlos pérdido,
Lo que sí me lastima en el alma,
Ver dejado a mí pueblo querido.

(Música)

En mí pueblo dejé yo a mis padres,
A mí novia que tanto adoraba,
A correr yo me fuí por el mundo,
Sin saber lo que a mí me esperaba.

Una tarde lluviosa de junio,
A mí casa feliz regresaba,
A mis padres encontré en la tumba,
Y a mí novia la encontré casada.

Comprendí que era falso en la vida,
Con dinero se compra y se paga,
Nunca tuve un cariño sincero,
Y por eso mí vida es amarga.

Y por eso te digo paisano,
Trovador de cantina en cantina,
Así pienso pasarme los años,
Y por copas contárles mí vida.

Pauvre Bohème

Fais sonner la lyre mon frère,
Fais pleurer les cordes de leurs plaintes,
Accompagne mon cri mon ami,
Car je vais te raconter mes peines.

Ce pauvre bohème que tu regardes,
Troubadour de taverne en taverne,
Qui te raconte ses malheurs en pleurant,
Qui te raconte sa vie en pleurant.

J'ai eu beaucoup de femmes sur mon chemin,
L'argent a coulé entre mes mains,
Mais mon destin a soudainement changé,
Et en un instant je me suis retrouvé abandonné.

L'argent et les femmes ne sont rien,
Je ne suis pas blessé de les avoir perdus,
Ce qui me fait vraiment mal,
C'est de voir mon village bien-aimé abandonné.

(Musique)

J'ai laissé mes parents dans mon village,
Ma fiancée que j'adorais tellement,
Je me suis enfui dans le monde,
Sans savoir ce qui m'attendait.

Un après-midi pluvieux de juin,
Je rentrais chez moi heureux,
J'ai trouvé mes parents dans la tombe,
Et j'ai trouvé ma fiancée mariée.

J'ai compris que la vie était fausse,
Avec de l'argent on achète et on paye,
Je n'ai jamais eu d'amour sincère,
Et c'est pourquoi ma vie est amère.

Et c'est pourquoi je te le dis mon ami,
Troubadour de taverne en taverne,
C'est comme ça que je compte passer mes années,
Et raconter ma vie à travers des verres.