Текст и перевод песни La otra - Pa'fuera y Pa'dentro

Pa'fuera y Pa'dentro

Luna fina, cielo claro ¿dónde están las nubes?
La paleta de colores que me ofrece el cielo
Los recuerdos de una vida que nunca tuve
El dolor de las heridas que jamás me hicieron

Tantos ideales ¿para qué?
Si la cabeza termino mandando a los latidos
Susurrar o detenerse
Pa' no tener que ver que lo que odiaba lo llevaba dentro
Para poder decir que ya le prendió fuego
Y no romperse al aceptar que las maneras de este mundo son las suyas
Porque las ideas no las detuvieron
Ni las saben encontrar en lo más hondo de las ganas en el cuerpo

Y la gente caminando por la calle no se fijan en nada
Las aceras petadas
Al principio la ciudad me enamoraba
Hoy en día me corrompe por dentro

Han cerrado a mis hadas
Otro desahucio
Otra movida
Otro asesino opositando para policía
Otra persona pensando en quitarse la vida
Otra señora rebuscando en la basura lo que será su comida
Otra compa' detenida
Otro juicio
Otra amenaza de rapto
Otro corrupto que ante justicia estatal volverá a quedar intacto, otro

Otro antidisturbios demostrando que solo es un perro
Otro colegio que cierra
Otro hospital sin medicinas
Otro joven luchador comparado con un gamberro
Otro político adicto a la cocaína
Otra mani' para echar a la Barcina

Luna fina, cielo claro ¿dónde están las nubes?
La paleta de colores que me ofrece el cielo
Los recuerdos de una vida que nunca tuve
El dolor de las heridas que jamás me hicieron

Llevaba escrito todo lo que un día le dieron
Todo lo que vio y lo que escucho se metió dentro
Y no se cambia en un momento
Ni los logros son impermeables al tiempo

Oh oh, uoh, uoh, uoh, uoh oh oh oh oh oh

Que el enemigo es la estructura ya lo sé
Pero ¿tú qué?
¿Acaso piensas que escapaste? o que no es tuyo todo lo que te imprimieron
Y ahora marca cada sensación, cada latido, cada sentimiento

Uoh, uoh oh oh oh oh oh ah-ah
Yeah-yeah

No te lo diré en la cena, te lo diré en el postre
Deja que mi yo interior se muestre y que demuestre que, aunque le cueste...
Suele decir lo que piensa, aunque a veces le quema
Pero sabe que en el fondo vale la pena
No es una escena, es lo que siento
Gracias a las que me crean momentos intensos

Dejad en paz a mi karma
Sabéis que la contracultura es una de nuestras mejores armas
Un saludo a las rebeldes en Barna
No son dichos que son hechos
Revolucionarias con corazones que no caben en pechos

Luna fina, cielo claro ¿dónde están las nubes?
La paleta de colores que me ofrece el cielo
Los recuerdos de una vida que nunca tuve
El dolor de las heridas que jamás me hicieron
Que jamás me hicieron
Que jamás me hicieron
El dolor de las heridas...

Pa'fuera y Pa'dentro

Lune fine, ciel clair, où sont les nuages ?
La palette de couleurs que le ciel m'offre
Les souvenirs d'une vie que je n'ai jamais eue
La douleur des blessures que je n'ai jamais reçues

Tant d'idéaux, à quoi bon ?
Si ma tête finit par commander aux battements
Chuchoter ou s'arrêter
Pour ne pas avoir à voir que ce que je détestais, je le portais en moi
Pour pouvoir dire que j'y ai déjà mis le feu
Et ne pas me briser en acceptant que les manières de ce monde sont les siennes
Parce que les idées ne les ont pas arrêtées
Ni ne savent les trouver au plus profond du désir dans le corps

Et les gens qui marchent dans la rue ne remarquent rien
Les trottoirs abîmés
Au début, la ville me faisait craquer
Aujourd'hui, elle me corrompt de l'intérieur

Ils ont fermé mes fées
Une autre expulsion
Un autre déménagement
Un autre tueur qui postule pour la police
Une autre personne qui pense à se suicider
Une autre dame qui fouille dans les poubelles ce qui sera son repas
Une autre copine arrêtée
Un autre procès
Une autre menace d'enlèvement
Un autre corrompu qui, face à la justice étatique, restera intact, encore un

Un autre anti-émeute qui montre qu'il n'est qu'un chien
Un autre collège qui ferme
Un autre hôpital sans médicaments
Un autre jeune combattant comparé à un voyou
Un autre politicien accro à la cocaïne
Une autre manifestation pour virer Barcina

Lune fine, ciel clair, où sont les nuages ?
La palette de couleurs que le ciel m'offre
Les souvenirs d'une vie que je n'ai jamais eue
La douleur des blessures que je n'ai jamais reçues

J'avais tout écrit ce qu'on m'a donné un jour
Tout ce que j'ai vu et entendu s'est infiltré en moi
Et ça ne change pas en un instant
Ni les réalisations ne sont imperméables au temps

Oh oh, uoh, uoh, uoh, uoh oh oh oh oh oh

Que l'ennemi est la structure, je le sais
Mais toi, qu'est-ce que tu fais ?
Penses-tu que tu t'es échappé ? ou que tout ce qu'on t'a imprimé ne t'appartient pas ?
Et maintenant, chaque sensation, chaque battement, chaque sentiment est marqué

Uoh, uoh oh oh oh oh oh ah-ah
Yeah-yeah

Je ne te le dirai pas au dîner, je te le dirai au dessert
Laisse mon moi intérieur se montrer et prouver que, même si ça lui coûte...
Il a tendance à dire ce qu'il pense, même si parfois ça le brûle
Mais il sait qu'au fond, ça vaut le coup
Ce n'est pas une scène, c'est ce que je ressens
Merci à celles qui me créent des moments intenses

Laissez mon karma tranquille
Vous savez que la contre-culture est l'une de nos meilleures armes
Un salut aux rebelles à Barna
Ce ne sont pas des paroles, ce sont des actes
Des révolutionnaires avec des cœurs qui ne tiennent pas dans leurs poitrines

Lune fine, ciel clair, où sont les nuages ?
La palette de couleurs que le ciel m'offre
Les souvenirs d'une vie que je n'ai jamais eue
La douleur des blessures que je n'ai jamais reçues
Que je n'ai jamais reçues
Que je n'ai jamais reçues
La douleur des blessures...