Текст и перевод песни Laberinto ELC - Caminando por el Barrio

Caminando por el Barrio

Esto está dedicado a la gente que vive en la esquina,
En el parche, allá arriba en el barrio,
A la gente que lucha día tras día porque esto es real,
Porque esto es la calle

Caminando por el barrio voy,
Míralo como va, va,
Míralo como viene
Caminando por el barrio voy,
De noche y de día, así es que se mantiene.

La mañana ha llegado,
De nuevo una visita por el barrio, revivo lo cotidiano,
En la esquina los paras esperan que caiga la presa
Para poder llevar la comida a la mesa.
Yo, y si sigo el viaje,
Tirado como el guanche del barrio que planea su chantaje,
Rodeado de maleantes, de drogas y de farsantes, ah
'Ya sabes que no me vas a salir con un chorro de babas,
Te me vas con los muchachos y me volteas eso,
No me vas a fallar pues, si gaguea ni vuelva mijo,
La virgen me lo acompañe'.
El recorrido avanza, un muerto en la otra esquina
Para que equilibre la balanza,
Tiro tras tiro, muerte tras muerte,
Expiración llega a mi mente
Cuando veo que en el barrio cae a bala el inocente.
Ya voy saliendo al duelo por el guetto,
Saludo al jibaro en mano, al bueno, al pueblo,
'Guardo silencio': la ley del guetto,
Mil injusticias, ya no hay remedio,
Tiempo pa' matar, camino, calle, cuatro esquinas sin parar.
Todo esto es nada de nuevo no entiendo,
Llegan los tombos viejos,
Duro se vende, se lucha,
Común es la cosa es sorda y dura pero por finura,
Este es el barrio, lo cotidiano me toca
Pero al malo, el bueno, paso a paso sigo el relato.
Pobreza y furia, hay penuria, que dura jungla,
Suenan las balas, la vida acaba,
La muerte nos abraza, no vale nada,
Cuidado pana con lo que traman,
No te mentiré nunca, nunca yo te mentiré mi men.
Las calles de mi barrio, tu barrio, nuestro barrio,
La gente de los parches, expertos melodiarios,
Me aburre no me amaño, pienso cómo salgo
Y veo el futuro como siempre más extraño.
Todo es tan raro, sentirte vacío,
Sentirte sin ganas, sin vida y sin destino,
Sin dios y sin ley, no existen las duras reglas en la calle mi wey,
Historias de mi barrio que no puedo creer,
La vuelta es sobrevivir y que podemos hacer?
Camina tu camino, no te metas en lo mío,
No me meto en lo tuyo, sigue tú con tu destino.
Ya yo no tengo vida, mi vida ha cambiado,
Día, mira tras día todo se me ha acabado,
Esta puta delincuencia, no sé, que en mi mente mantengo,
Me paro en una esquina y siento que estoy muerto.
Me pongo a analizar la vida de mis amigos
Y me he dado cuenta que ellos andan más tranquilos,
Mientras tanto, oye, a mi me toca que guerrear
Parado en una esquina para ver qué hay de robar

Caminando por el barrio voy,
Míralo como va, va,
Míralo como viene
Caminando por el barrio voy,
De noche y de día, así es que se mantiene
Caminando por el barrio...
De noche y de día, así es que se mantiene
Caminando por el barrio...
Siempre de frente'

Marcher dans le quartier

Ceci est dédié aux gens qui vivent au coin de la rue,
Sur le terrain, là-haut dans le quartier,
Aux gens qui se battent jour après jour parce que c'est réel,
Parce que c'est la rue.

Je marche dans le quartier,
Regarde-le comme il va, il va,
Regarde-le comme il vient,
Je marche dans le quartier,
De nuit comme de jour, c'est comme ça qu'on se maintient.

Le matin est arrivé,
Encore une visite dans le quartier, je revis le quotidien,
Au coin de la rue, les gars attendent que la proie tombe
Pour pouvoir ramener la nourriture à la maison.
Moi, et si je continue le voyage,
J'erre comme le lascar du quartier qui planifie son chantage,
Entouré de voyous, de drogues et d'imposteurs, ah
Tu sais que tu ne vas pas t'en sortir avec un flot de paroles,
Tu vas me trouver les gars et tu me ramènes ça,
Ne me déçois pas, si tu merdes, ne reviens pas fiston,
Que la Vierge m'accompagne'.
Le parcours avance, un mort à l'autre coin de la rue
Pour équilibrer la balance,
Tir après tir, mort après mort,
L'expiration me vient à l'esprit
Quand je vois l'innocent tomber sous les balles dans le quartier.
Je sors déjà en deuil pour le ghetto,
Je salue le dealer en main, le bon, le peuple,
'Je garde le silence' : la loi du ghetto,
Mille injustices, il n'y a plus de remède,
Du temps pour tuer, je marche, la rue, quatre coins de rue sans arrêt.
Tout cela n'a rien de nouveau, je ne comprends pas,
Les vieux flics arrivent,
On vend dur, on se bat,
C'est une chose courante, c'est sourd et dur, mais avec finesse,
C'est le quartier, le quotidien me touche
Mais au méchant, au bon, pas à pas je suis l'histoire.
Pauvreté et fureur, il y a de la misère, quelle jungle difficile,
Les balles résonnent, la vie s'achève,
La mort nous embrasse, rien ne vaut rien,
Fais gaffe mon pote à ce qu'ils mijotent,
Je ne te mentirai jamais, jamais je ne t'ai menti mon pote.
Les rues de mon quartier, ton quartier, notre quartier,
Les gens des terrains, experts mélodiques,
Je m'ennuie, je ne m'arrange pas, je pense à comment m'en sortir
Et je vois l'avenir comme toujours plus étrange.
Tout est si étrange, se sentir vide,
Se sentir sans envie, sans vie et sans destin,
Sans dieu et sans loi, il n'y a pas de règles strictes dans la rue mon pote,
Des histoires de mon quartier auxquelles je ne peux pas croire,
Le truc c'est de survivre et que peut-on faire d'autre ?
Suis ton chemin, ne te mêle pas des miens,
Je ne me mêle pas des tiens, continue ton destin.
Je n'ai plus de vie, ma vie a changé,
Jour après jour, tout est fini pour moi,
Cette putain de délinquance, je ne sais pas, que je garde dans ma tête,
Je me tiens à un coin de rue et je me sens mort.
Je me mets à analyser la vie de mes amis
Et je me suis rendu compte qu'ils sont plus tranquilles,
Pendant ce temps, écoute, moi je dois me battre
Debout à un coin de rue pour voir ce qu'il y a à voler.

Je marche dans le quartier,
Regarde-le comme il va, il va,
Regarde-le comme il vient
Je marche dans le quartier,
De nuit comme de jour, c'est comme ça qu'on se maintient
Marcher dans le quartier...
De nuit comme de jour, c'est comme ça qu'on se maintient
Marcher dans le quartier...
Toujours de face'