Текст и перевод песни Laurie Darmon - Que tu te déhanches devant moi

Que tu te déhanches devant moi

D'abord ce sont des mains un peu sales
Qui apparaissent et s'installent sur les épaules en cavale d'une femme au fond de la salle
Elle se déhanche, timide et les mains glissent
Limpides, elle se raidit
Brutales, et les mains se figent animales
Et puis les visages, les traits se dissolvent dans la sauvagerie des nuits d'excès
Tombent les âges et le reste
La musique résonne, résonne
Et les corps fredonnent, fredonnent
Les regards accrochent, accrochent
Et moi je m'approche, m'approche
Les mains ne quittent plus sa taille
Et je la vois qui s'encanaille
Et me renvoie de moi l'image d'une demoiselle en cage
Alors enfin j'ose et je pose mes mains sur son
Bassin entré en osmose nocturne entre trois pronoms féminins
Les peaux sont douces
Elles appellent les caresses
Pourtant je le repousse
Ce sentiment d'intention reste autour de moi
Les gens se laissent aller au cœur de la nuit
Les voix suaves, les gestes déplacés de l'après-minuit
Son souffle au creux de ma nuque
Mais que donc fais-je
Ce corps, comme un sucre auquel il ne faut pas que je cède
Je voudrais m'extirper, filer ailleurs
Mais je suis conquise à souhait, par l'immense chaleur qui monte au dedans
Au dehors, sous mes collants, plus haut encore
Qui monte absolument partout, délicatement surtout
Le doigt est minutieux et fougueusement les bouches s'apprennent et s'apprivoisent mieux

J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi

À mesure que les heures passent, que la nuit se dissipe
Que t'es jaloux et las telle une menace s'immisce
Je suis de nouveau celle en cage
Je le sens, je le sais
Leurs jolies crinières en rage n'ont plus sur moi d'effet
Comme un soir de pleine lune que le jour a chassé
Je redeviens la fille commune qu'il est grand temps de marier
Je m'éloigne discrètement et vais rejoindre le bar
Essoufflé certainement "bonsoir, il est 5h et quart"
La voix est féline (ouh), grave (ouh), cassée (ouh), charmante (ouh)
Comme une coulée de lave qui m'envahit et brûle en moi (ouh, ouh, ouh)
"C'est l'heure de la fermeture mais je ne veux pas vous quitter"
"J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi"
"Et je voudrais que ça dure un peu plus que l'éternité"
"J'aime ta maladresse et cette culpabilité palpable"
"Le cou en laisse pour ne jamais succomber"
"À tes propres excès transgressifs, humains et célestes"

J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi

J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi

J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi

J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi

J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi

J'veux qu'tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
J'veux qu'tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi
J'veux qu'tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi

That You Sway Before Me

First, it's slightly dirty hands
That appear and settle on the runaway shoulders of a woman at the back of the room
She sways, timidly, and the hands slide
Limpid, she stiffens
Brutal, and the hands freeze, animalistic
And then the faces, the features dissolve in the savagery of excessive nights
Ages fall, and the rest
The music resonates, resonates
And the bodies hum, hum
The gazes hook, hook
And I approach, approach
The hands never leave her waist
And I see her becoming mischievous
And reflecting back to me the image of a damsel in a cage
So finally I dare and place my hands on her
Hips, entered into nocturnal osmosis between three feminine pronouns
The skins are soft
They call for caresses
Yet I reject it
This feeling of intention remains around me
People let go in the heart of the night
The sweet voices, the misplaced gestures of after-midnight
Your breath on the nape of my neck
But what am I doing
This body, like a sugar that I must not give in to
I want to extricate myself, run away
But I am conquered at will, by the immense heat rising within
Outside, under my tights, even higher
Which rises absolutely everywhere, delicately above all
The finger is meticulous, and the mouths learn and tame each other better, ardently

I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, in front of me, me, me

As the hours pass, as the night dissipates
That you are jealous and weary, like a threat creeps in
I am once again the one in a cage
I feel it, I know it
Their pretty manes in rage no longer have any effect on me
Like a full moon night that the day has chased away
I become again the ordinary girl it's high time to marry off
I discreetly move away and go to join the bar
Certainly breathless "good evening, it's 5:15"
The voice is feline (ooh), deep (ooh), broken (ooh), charming (ooh)
Like a lava flow that invades me and burns inside me (ooh, ooh, ooh)
"It's closing time, but I don't want to leave you"
"I love that you move in front of me, that you sway in front of me"
"And I wish it would last a little longer than eternity"
"I love your clumsiness and this palpable guilt"
"The neck on a leash to never succumb"
"To your own transgressive, human, and celestial excesses"

I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, in front of me, me, me

I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, in front of me, me, me

I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, in front of me, me, me

I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, in front of me, me, me

I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, that you sway in front of me
I love that you move in front of me, that you sway in front of me
That you move in front of me, in front of me, me, me

I want you to move in front of me, that you sway in front of me
I want you to move in front of me, that you sway in front of me
I love that you move in front of me, that you sway in front of me
I want you to move in front of me, in front of me, me, me