Текст и перевод песни Leessang feat. YB - Run

Run

I can't stop running away 시간을 타고서
I can't stop running away 바람을 타고서
아직가지 못한 곳 그곳을 향해
미련을 버리고 먼 길을 향해

숨이 차올라도 한번쯤은 끝을 봐야지
아픈 상처 위엔 굳은살도 배겨 봐야지
언젠가는 모두 알게 되겠지 달려왔던 그 이유들을

멈추지 마 숨차도 늦추지 마
과거 따윈 들추지 마 모든 걸 다
주지 마 아직은 멀었어
이 길의 끝은 몇 번의 늪을 건너
넝쿨처럼 감싸는 아픔을 견뎌
달리고 또 달려
니 손을 놓은 사람이라면 귀찮아질
명성이라면 차라리 바람에 날려
피곤한 건 다 버리고 필요한 만큼만 가져가
미련을 뒤로한 채 고개 들어 팔을 저어 달려가

I can't stop running away 시간을 타고서
I can't stop running away 바람을 타고서

Run run run run
숨이 차올라도 한번쯤은 끝을 봐야지
아픈 상처 위엔 굳은살도 배겨 봐야지
언젠가는 모두 알게 되겠지 달려왔던 그 이유들을

생각은 또 다른 생각을 그 생각으로
지샌 밤은 어차피 살아야 될 인생만을
말해주네 누가 더 아픈가 누가 더 기쁜가
누가 더 많고 또 누가 더 적은가
그 쓸데없는 키 재기에 오늘도 해는 저문다
이 미련한 젊음아 빛나지 못한 별들아
낯선 땅을 긴긴 밤을 두려워 말고
너의 발을 힘차게 내 딛어라
그리고 믿어라 지금 이 순간 너의 방랑의 시작을

숨이 차올라도 한번쯤은 끝을 봐야지
아픈 상처 위엔 굳은살도 배겨 봐야지
숨이 차올라도 한번쯤은 끝을 봐야지
아픈 상처 위엔 굳은살도 배겨 봐야지

Courir

Je ne peux pas arrêter de courir, le temps me porte
Je ne peux pas arrêter de courir, le vent me porte
Vers l'endroit où je n'ai pas encore été
En abandonnant mes regrets, vers un long chemin

Même si je suis essoufflé, je dois voir la fin une fois
Sur les blessures qui font mal, il faut aussi que des callosités se forment
Un jour, tu comprendras, tous les raisons pour lesquelles j'ai couru

Ne t'arrête pas, même si tu es essoufflée, ne ralenti pas
Ne te rappelle pas du passé, tout
Ne me donne pas tout, ce n'est pas encore fini
La fin de ce chemin, c'est traverser plusieurs marais
Endurer la douleur qui enserre comme une liane
Courir et courir encore
Si tu as lâché ma main, tu me trouveras ennuyeux
Si c'est de la gloire, alors que le vent l'emporte
Abandonne tout ce qui te fatigue, prends juste ce dont tu as besoin
En laissant derrière toi tes regrets, lève la tête, agite tes bras et cours

Je ne peux pas arrêter de courir, le temps me porte
Je ne peux pas arrêter de courir, le vent me porte

Courir, courir, courir, courir
Même si je suis essoufflé, je dois voir la fin une fois
Sur les blessures qui font mal, il faut aussi que des callosités se forment
Un jour, tu comprendras, tous les raisons pour lesquelles j'ai couru

Une pensée en appelle une autre, et cette pensée
Les nuits blanches, me rappellent la vie que je dois vivre
Qui souffre le plus, qui est le plus heureux
Qui en a plus, qui en a moins
Ce jeu futile de la taille, aujourd'hui le soleil se couche
Oh, cette jeunesse insensée, ces étoiles qui n'ont pas brillé
Ne crains pas la terre inconnue et les longues nuits
Pose ton pied avec force
Et crois-y, en ce moment, le début de ta vagabondage

Même si je suis essoufflé, je dois voir la fin une fois
Sur les blessures qui font mal, il faut aussi que des callosités se forment
Même si je suis essoufflé, je dois voir la fin une fois
Sur les blessures qui font mal, il faut aussi que des callosités se forment