Текст и перевод песни Leo Ferré - Blues

Blues

On veille on pense à tout à rien
On écrit des vers de la prose
On doit trafiquer quelque chose
En attendant le jour qui vient
La brume quand point le matin
Retire aux vitres son haleine
Il en fut ainsi quand Verlaine
Ici doucement s'est éteint
Plusieurs sont morts plusieurs vivants
On n'a pas tous les mêmes cartes
Avant l'autre il faut que je parte
Eux sortis je restais rêvant
Tout le monde n'est pas Cézanne
Nous nous contenterons de peu
L'on pleure et l'on rit comme on peut
Dans cet univers de tisanes
Jeune homme qu'est-ce que tu crains
Tu vieilliras vaille que vaille
Disait l'ombre sur la muraille
Peinte par un Breughel forain
On veille on pense à tout à rien
On écrit des vers de la prose
On doit trafiquer quelque chose
En attendant le jour qui vient
On veille on pense à tout à rien
On écrit des vers de la prose
On doit trafiquer quelque chose
En attendant le jour qui vient...

Blues

We watch, we think about everything and nothing
We write verses, prose
We must peddle something
While waiting for the day to come
Mist, when morning breaks
Breathes on the windows
So it was when Verlaine
Gently died here
Many have died, many live
We do not all have the same cards
I must leave before the other
After they left, I stayed dreaming
Not everyone is Cézanne
We will make do with little
We cry and laugh as we can
In this universe of herbal teas
Young man, what do you fear
You will grow old, whatever
Said the shadow on the wall
Painted by a traveling Breughel
We watch, we think about everything and nothing
We write verses, prose
We must peddle something
While waiting for the day to come
We watch, we think about everything and nothing
We write verses, prose
We must peddle something
While waiting for the day to come...