Текст и перевод песни Leon Gieco - Un día Baltazar

Un día Baltazar

Dice Baltazar que tiene que cuidar
Cien gallinas, diez caballos, treinta vacas y sembrar

Dice Baltazar: "¿por qué trabajo tanto
Si al final me estoy muriendo de tanto trabajar?

Pero un día Baltazar escribió sobre un galpón
Unas frases muy cortitas que decían lo siguiente

Las tierras deben ser del que las siembra
Porque yo estoy dando todo y hay quien se lo lleva
Esto es para usted, señor patrón, y cómo va a conocer su campo
Si está sentado en un sillón con su esposa mirando televisión

Nai, nai-na, nai-na, nai-na

Pero un día Baltazar se fue sin avisar
Y cuando estaba ya muy lejos se dio vuelta por mirar
Porque escuchaba un ruido extraño y no sabía qué podía ser
Y eran todos los caballos, todas las gallinas
Mariposas blancas, los gorriones y las vacas
Que seguían por detrás a Baltazar, oh

Nai, nai-na, nai-na, nai-na
Nai, nai-na, nai-na, nai-na
Nai, nai-na, nai-na, nai-na

Un jour Baltazar

Baltazar dit qu'il doit s'occuper
De cent poules, dix chevaux, trente vaches et semer

Baltazar dit : « Pourquoi je travaille tant
Si au final je suis en train de mourir de tant travailler ? »

Mais un jour Baltazar a écrit sur un hangar
Quelques phrases très courtes qui disaient ceci :

Les terres doivent être à celui qui les sème
Parce que je donne tout et il y a qui se l'emporte
C'est pour toi, monsieur le patron, et comment tu vas connaître ton champ
Si tu es assis dans un fauteuil avec ta femme en regardant la télé ?

Nai, nai-na, nai-na, nai-na

Mais un jour Baltazar est parti sans prévenir
Et quand il était déjà très loin, il s'est retourné pour regarder
Parce qu'il entendait un bruit étrange et il ne savait pas ce que ça pouvait être
Et c'était tous les chevaux, toutes les poules
Les papillons blancs, les moineaux et les vaches
Qui suivaient Baltazar par derrière, oh

Nai, nai-na, nai-na, nai-na
Nai, nai-na, nai-na, nai-na
Nai, nai-na, nai-na, nai-na