Текст и перевод песни Liane Foly - Chanter Le Blues

Chanter Le Blues

(Marc Estève/Art Mengo)

Chanter le blues, oh, c′est coton, faut des fantômes à réveiller
Comme on fait sortir les moutons qui dorment sous les escaliers.
Il faut des pages dans son bottin, celui des amours déchirées.
Chanter le blues, oh, c'est coton, il faut un grain et des mots-clefs.
Pour ouvrir sa voix, quelques tons au-dessus des accords plaqués
Sur les nuits blanches, les jours lointains
Et les regrets, et les regrets...

Chanter le blues, c′est certain, faut du cœur, écoutez, oyez!

Chanter le blues, oh, c'est coton, il faut se jouer des vieux clichés
Et faire de sa vie le feuilleton d'une histoire jamais terminée.
À chaque instant, trouver d′instinct la voie la plus déshabillée.

Chanter le blues, oh, c′est coton, les moissonneuses battent le pavé
Mais les nouveaux champs de coton sont tous aujourd'hui désertés.
Chanter le blues, c′est certain, faut du cœur, écoutez, oyez!

Chanter le blues, oh, c'est coton, mais ma petite laine a feutré
Tant pis pour le qu′en dira-t-on, j'ai tellement froid les jours chômés
Moi, nuit et jour, soir et matin, tu sais, j′travaille à t'oublier...

Chanter le blues, oh, c'est coton, les moissonneuses battent le pavé
Mais les nouveaux champs de coton sont tous aujourd′hui désertés
Chanter le blues, c′est certain, faut du cœur, écoutez, oyez!

Chanter le blues, chanter le blues, oh, c'est coton.
Chanter le blues, chanter le blues.

Sing the Blues

(Marc Estève/Art Mengo)

Singing the blues, oh, it's hard, you need ghosts to wake up
Like we lead out the sheep sleeping under the stairs.
You need pages in your phone book, the one with torn love stories.
Singing the blues, oh, it's hard, you need some soul and catchphrases.
To open your voice, a few tones above the chords played
On sleepless nights, distant days
And regrets, and regrets...

Singing the blues, it's for sure, you need heart, listen up, hear!

Singing the blues, oh, it's hard, you have to play with old clichés
And make your life the soap opera of a story never finished.
Every moment, find the most undressed way instinctively.

Singing the blues, oh, it's hard, the harvesters beat the pavement
But the new cotton fields are all deserted today.
Singing the blues, it's for sure, you need heart, listen up, hear!

Singing the blues, oh, it's hard, but my little cardigan has matted
Too bad for what they'll say, I'm so cold on the unemployed days
Me, night and day, evening and morning, you know, I'm working on forgetting you...

Singing the blues, oh, it's hard, the harvesters beat the pavement
But the new cotton fields are all deserted today
Singing the blues, it's for sure, you need heart, listen up, hear!

Singing the blues, singing the blues, oh, it's hard.
Singing the blues, singing the blues.