Текст и перевод песни Lila Downs - El Silencio

El Silencio

Son los tiempos de silencio
Porque hay toque de queda
Noche de coyotes y luna
Dos pulques y una promesa
El sol quemaba el pensamiento
Fui sola camino a la banqueta
En la esquina había un anuncio pegado
Con rondines vigilando cada puerta

Y no llegaste tú
Se perdieron tus pasos
Por el lejano ruido de la cuidad
Y no llegaste tú
Solo había a las doce del día, fantasmas

Se oyó un altavoz, una ranchera
En mi mente me encontré con tu mirar
Escuchando la radio supe que escuchabas
Y pensando también en el final
A la distancia un perro siempre ladra
No pensé que sentiría calma
Que lo vivo me recuerda a lo que es grande
Y el milagro es despertar

Y no llegaste tú
Se perdieron tus besos
Por el lejano ruido de la cuidad
Y no llegaste tú
Solo había las doce del día, fantasmas

En la piedra de mi cama veo un hilo
Las hormigas que construyen en secreto
Bajo el lecho de mis sueños sus cavernas
Y un motor que parece respirar

Y no llegaste tú
Se perdieron tus pasos
Por el lejano ruido de la cuidad
Y no llegaste tú
Solo había las doce del día, fantasmas

Le Silence

Ce sont des temps de silence
Parce qu'il y a un couvre-feu
Nuit de coyotes et de lune
Deux pulques et une promesse
Le soleil brûlait la pensée
J'ai marché seule jusqu'au trottoir
Il y avait une annonce collée au coin
Avec des rondes surveillant chaque porte

Et tu n'es pas venu
Tes pas se sont perdus
Dans le bruit lointain de la ville
Et tu n'es pas venu
Il n'y avait que des fantômes à midi

On a entendu un haut-parleur, une ranchera
Dans mon esprit, je me suis retrouvée avec ton regard
En écoutant la radio, j'ai su que tu écoutais
Et que tu pensais aussi à la fin
Au loin, un chien aboie toujours
Je n'aurais jamais pensé ressentir du calme
Que le vivant me rappelle ce qui est grand
Et le miracle, c'est de se réveiller

Et tu n'es pas venu
Tes baisers se sont perdus
Dans le bruit lointain de la ville
Et tu n'es pas venu
Il n'y avait que des fantômes à midi

Je vois un fil sur la pierre de mon lit
Les fourmis qui construisent en secret
Sous le lit de mes rêves, leurs cavernes
Et un moteur qui semble respirer

Et tu n'es pas venu
Tes pas se sont perdus
Dans le bruit lointain de la ville
Et tu n'es pas venu
Il n'y avait que des fantômes à midi