Текст и перевод песни Lila Downs - Tránsito

Tránsito

Under a black veil of smoke
The valley of anxiety opens
Concrete blocks and cement
The saintly herb, the boxes of detergent
In this valley of asphalt and lead
Chili, tortilla and salt to eat
At xochimilco lake
I imagine a golden eagle...
Down the Zaragoza exit,
By the houses with grey walls,
Between the patios, the clotheslines
The country's new clothes
Being forged by hands and labor
Stone on stone, the construction
From the province, I brought a dream
To this big lake, city of the Sun

I cry for my beloved homeland
Because I am so far away
With a saddened soul
I also cry for her
The one who is lost
And I, lost for her

Tooth and tooth, blood with blood
Valley of lead, mistaken machine
Crazy with asphalt
Dust, rain, thunders from the pay-off commission
Little scares you
Little you like
Everything you swallow
Everything you blame
Stone with stone
Data with data
What is the bar code on your epitaph?

Tooth and tooth, blood with blood
No one responds for these streets
In the distance, the electric cables
Make a nest of travelling shadows
And at the corners all the dead
The drains steal your dreams
From millions, a rain of tears
From their enchantments and frustrations

Between the stones of a dead lake,
The lament of a city is heard
Another colony extends itself
Another family, no salary and no home
But the plant keeps blooming,
Everyone struggles to win each day,
We all enjoy life for a while,
Transit passes, comes and goes

Tránsito

Sous un voile noir de fumée
S'ouvre la vallée de l'angoisse
Blocs de béton et ciment
L'herbe sainte, les boîtes de détergent
Dans cette vallée d'asphalte et de plomb
Chili, tortilla et sel à manger
Au lac de Xochimilco
J'imagine un aigle doré...
En descendant la sortie de Zaragoza,
Près des maisons aux murs gris,
Entre les patios, les cordes à linge
Les nouveaux vêtements du pays
Forgés par les mains et le travail
Pierre sur pierre, la construction
De la province, j'ai apporté un rêve
À ce grand lac, ville du Soleil

Je pleure pour ma patrie bien-aimée
Parce que je suis si loin
Avec une âme attristée
Je pleure aussi pour elle
Celle qui est perdue
Et moi, perdue pour elle

Dent pour dent, sang pour sang
Vallée de plomb, machine mal conçue
Folle d'asphalte
Poussière, pluie, tonnerre de la commission des paiements
Peu te fait peur
Peu te plaît
Tout ce que tu avales
Tout ce que tu blâmes
Pierre avec pierre
Donnée avec donnée
Quel est le code-barres sur ton épitaphe ?

Dent pour dent, sang pour sang
Personne ne répond pour ces rues
Au loin, les câbles électriques
Font un nid d'ombres voyageuses
Et aux coins, tous les morts
Les égouts te volent tes rêves
De millions, une pluie de larmes
De leurs enchantements et de leurs frustrations

Entre les pierres d'un lac mort,
On entend la plainte d'une ville
Une autre colonie s'étend
Une autre famille, sans salaire et sans foyer
Mais la plante continue de fleurir,
Tout le monde se bat pour gagner chaque jour,
Nous profitons tous de la vie pendant un temps,
Le transit passe, vient et va