Текст и перевод песни Lo'jo - Deux bâtons

Deux bâtons

Voix d'enfant: "Quand je serai grand, peut-être que je chanterai
Ou que je serai acrobatiste en même temps".

J'habite une trompette argentée,
Dieu m'a fait son, sien parmi ses songes,
Parmi des hordes à tutoyer des monstres d'anges;
Spacieux silence je m'installe:
Esprit qui passe par les fentes et
Salue au passage le boulevard insensible,
À ta sueur petite dame, à ton courage,
À magie désaxée trompant le voyageur.

Le panorama du bout du monde
Chante ses six milliards de souffles,
Le peuple est réuni pour démêler son sang;
Le décor est urbain de toutes ses lutheries.

Je plante deux bâtons deux bâtons,
Je plante deux bâtons deux bâtons,
Aux pendules chargées d'heures sur le macadam
Aux ondes brouillées des mégapoles.

Il pleut des cordes sur des instants vides;
On porte dans le même sac: son trésor, sa pacotille.

Bonjour les cendres tamisées
Dans les mailles de l'expérience.

Je plante deux bâtons deux bâtons,
Je plante deux bâtons deux bâtons,
À ta sueur petite dame, à ton courage,
À magie désaxée trompant le voyageur.

Je plante deux bâtons deux bâtons,
Je plante deux bâtons deux bâtons.
Je plante deux bâtons deux bâtons,
Je plante deux bâtons deux bâtons.

(Texte parlé en géorgien)

Two Sticks

Child's voice: "When I grow up, maybe I'll sing
Or I'll be an acrobat at the same time".

I inhabit a silver trumpet,
God has made me his own, among his dreams,
Among hordes that would converse with monsters of angels;
Spacious silence I settle myself in:
Spirit that passes through the cracks and
Greets the impassive boulevard in passing,
To your sweat, little lady, to your courage,
To the unbalanced magic tricking the traveller.

The panorama of the end of the world
Sings its six billion breaths,
The people are gathered to unravel their blood;
The setting is urban with all its luteries.

I plant two sticks, two sticks,
I plant two sticks, two sticks,
To the pendulums laden with hours on the macadam
To the scrambled waves of the megalopolises.

It rains strings on empty moments;
We carry in the same bag: our treasure, our junk.

Good morning, ashes sifted
Through the meshes of experience.

I plant two sticks, two sticks,
I plant two sticks, two sticks,
To your sweat, little lady, to your courage,
To the unbalanced magic tricking the traveller.

I plant two sticks, two sticks,
I plant two sticks, two sticks.
I plant two sticks, two sticks,
I plant two sticks, two sticks.

(Spoken text in Georgian)