Текст и перевод песни Los Cachorros de Juan Villarreal - Candido Rodriguez

Candido Rodriguez

Voy a cantar un corrido
Al estilo de mi tierra
Murió Candido Rodríguez
De aquel lado de la sierra

Un lunes por la mañana
Le dijo así a sus criaturas:
"Ya me voy pa' Copalquí
A arreglar unas facturas"

Cuando Rodríguez llegó
Adrián andaba tomando
Y la banda de Soyupa
La que le andaban tocando

Cuando lo vieron venir
Lo invitaron a tomar
"Aquí tu tienes dinero
El que tú quieras gastar"

Rodríguez les contestó
Arriscándose el sombrero:
"Pa' pasearme en Copalquí
No necesito dinero"

Adrián le dice Abelardo:
"Hombre vete previniendo
Hay que matar a Rodríguez
Traigo órdenes del gobierno"

Mandó tocar un corrido
Catarino y los rulares
Cuando iban a media pieza
Comenzaron a tirarle

Cuando Rodríguez cayó
Cayó junto a una trinchera
Le quitaron su pistola
Sus parques y sus carrilleras

Gritaba el güero Rubén
Gritaba con mucho esmero
Ya murió el toro puntal
Vengan a quitarle el cuero

Por el filo de la sierra
Los pinos se oyen llorar
De ver a Rodríguez muerto
Que lo llevan a enterrar

Candido Rodriguez

Je vais chanter une chanson
Dans le style de ma terre
Candido Rodriguez est mort
De l'autre côté de la montagne

Un lundi matin
Il a dit à ses enfants :
« Je vais à Copalquí
Pour régler quelques factures »

Quand Rodriguez est arrivé
Adrian était en train de boire
Et le groupe de Soyupa
Jouait pour lui

Quand ils l'ont vu arriver
Ils l'ont invité à boire
« Voici de l'argent pour toi
Dépense ce que tu veux »

Rodriguez leur a répondu
En ajustant son chapeau :
« Pour me promener à Copalquí
Je n'ai pas besoin d'argent »

Adrian dit à Abelardo :
« Homme, prépare-toi
Il faut tuer Rodriguez
J'ai des ordres du gouvernement »

Il a demandé de jouer une chanson
Catarino et les rulares
Quand ils étaient à mi-chemin de la chanson
Ils ont commencé à lui tirer dessus

Quand Rodriguez est tombé
Il est tombé près d'une tranchée
Ils lui ont pris son pistolet
Ses cartouches et ses étuis

Le blond Rubén criait
Il criait avec beaucoup d'ardeur
Le taureau est mort
Venez lui enlever sa peau

Sur le versant de la montagne
Les pins semblent pleurer
De voir Rodriguez mort
Qu'ils l'emmènent enterrer