Los Chikos del Maiz - Abierto hasta el Amanecer - перевод текста песни на французский

Текст и перевод песни Los Chikos del Maiz - Abierto hasta el Amanecer




Abierto hasta el Amanecer
Ouvert jusqu'à l'aube
(Nega)
(Nega)
Se confirmo, y la noticia paro el tráfico, Los Chikos del Maíz en un sello discográfico, un clásico del underground, un mito se nos cae, dirán que me vendí como Nach a la SGAE, cuidado chavales, esa boquita más os vale, sigo en el punto de mira como la izquierda abertzale, sigo en las calles, las manis, esquivando sabuesos, sigo tocando gratis en okupas por los presos, sigo comunista confeso, por mucho que muchas clamaran por mi regreso, sigo en proceso, denunciando la homofobia, pero también sigo queriendo levantarte a la novia, sigo en la misma historia, estilo London Calling, sigo estudiando textos de Lenin, de Stalin, sigo en la lucha, sigo falsificando entradas, sigo con la capucha al pie de la barricada, sigo bebiendo clara, leyendo a Primo Levi, aunque me quisieran encerrar por apoyar a Segi, drogatas como Gurpegui, no es por nada, me folle a la derecha hispalense, y la deje preñada, superamos el bache, yo creo en Rosa Luxemburgo, Sartre, no en Gianni Versace, escuche el enlace, aprendices de la Thatcher, nunca me haré gringo pa dejar de ser apache, sigo bebiendo hasta que echo la bilis, sigo robándole la priva en el FIB a los guiris, sigo sin hablarte de bgs, de coches bikinis, sigo pensando que la vida no es un anuncio de Martini, mágico como Houdini, sigo puliendo mi flow, sigo esperando a que Metro responde a Kase O, sigo sin ver Canal Nou, sigo a todo trapo, hasta mi jefe lo sabe que soy carne de Grapo, en este mundo injusto, unos beben Dom Perignon, otros bebemos lambrusco, unos ponen cara de susto, otros visten Custo, yo soy de los que la lian como Jimy Hendrix en Woodstock, seguimos a disgusto con este panorama, tu estilo es humo y marketing como Barack Obama, la fama, me la suda, sigo escupiendo a la Cope, sigo apoyando a Cuba
C’est confirmé, et la nouvelle a bloqué le trafic, Los Chikos del Maíz sur un label, un classique de l’underground, un mythe qui s’effondre, ils diront que je me suis vendu comme Nach à la SGAE, faites gaffe les gars, fermez vos gueules, je suis toujours dans le collimateur comme la gauche abertzale, je suis toujours dans la rue, les manifs, à esquiver les flics, je joue toujours gratuitement dans les squats pour les prisonniers, je suis toujours un communiste déclaré, même si beaucoup réclament mon retour, je suis toujours en procès, dénonçant l’homophobie, mais je veux toujours te sauter ta copine, je suis toujours dans la même histoire, style London Calling, j’étudie toujours les textes de Lénine, de Staline, je suis toujours dans la lutte, je falsifie toujours les entrées, je suis toujours avec la capuche au pied de la barricade, je continue à boire de la bière, à lire Primo Levi, même s’ils voulaient m’enfermer pour avoir soutenu Segi, les drogués comme Gurpegui, c’est pas pour rien, j’ai baisé la droite sévillane, et je l’ai mise enceinte, on a surmonté le coup dur, je crois en Rosa Luxemburg, Sartre, pas en Gianni Versace, j’ai écouté l’embrouille, apprentis de Thatcher, je ne serai jamais un gringo pour ne plus être un apache, je continue à boire jusqu’à ce que je vomisse, je continue à voler les portefeuilles des touristes au FIB, je ne te parle toujours pas de meufs, de voitures bikinis, je continue à penser que la vie n’est pas une pub Martini, magique comme Houdini, je continue à peaufiner mon flow, j’attends toujours que Metro réponde à Kase O, je ne regarde toujours pas Canal Nou, je suis toujours à fond, même mon patron sait que je suis du genre à finir en taule, dans ce monde injuste, certains boivent du Dom Pérignon, d’autres boivent du lambrusco, certains ont peur, d’autres portent du Custo, je suis de ceux qui finissent comme Jimi Hendrix à Woodstock, on continue à être dégoûtés par ce spectacle, ton style c’est de la fumée et du marketing comme Barack Obama, la célébrité, je m’en fous, je continue à cracher sur la Cope, je continue à soutenir Cuba
(Estribillo)
(Refrain)
Otra vez lo han vuelto a hacer, la mazorca sigue abierta hasta el amanecer, otra vez en la tarima, rojos como la regla de tu prima, otra vez lo han vuelto a hacer, Nega y Tony, supervillanos de alquiler, otra vez, ponte vaselina, rojos como la regla de tu prima
Ils l’ont encore fait, la mazorca est toujours ouverte jusqu’à l’aube, de retour sur scène, rouges comme les règles de ta cousine, ils l’ont encore fait, Nega et Tony, super-vilains à louer, encore une fois, mets de la vaseline, rouges comme les règles de ta cousine
(Tony)
(Tony)
Esta es la escuela de las Puma Panama y de Karl Marx, de pelis de Passolini y libros de Boris Vian, la que hace pensar, no habla de dinero, tiene humildad, no se le ve el plumero, y transmite realidad, la que puede hablar de las jams de los 90, cuando el público era antifa y no importaban las ventas, patear al nazi era el baile, íbamos más ciegos que nadie, con la cami de Kortatu, puño cerrado en el aire, yee, algunos pocos seguimos ahí, luchando por los que luchan por sobrevivir, pero ese es el mal del rap nacional prefieren ir a un festival que a una huelga general, a mi me da igual, aún soy ese elemento, que piensa en cambiar aunque tenga que asaltar el parlamento, eso transmito y la peña se empapa, por eso sin disco he recorrido ya el mapa, yo vivo cinco horas con un concierto solo, me pagan, llamo al camello, y lo gasto todo, es lo que tiene esta vida que ahoga, podemos prescindir del hostal, jamas de las drogas, más alla de modas, seguimos lucidos, dejaros de egos, mi backstage está entre el público, para ligar no necesito ir al baile, tenemos a tu novia incluida en el rider, yo puedo hablar de calle y sonar real, puedo hablar de drogas y sonar real, pero prefiero transmitir que lucir bamas, somos marxistas, somos pura propaganda
C’est l’école des Puma Panama et de Karl Marx, des films de Passolini et des livres de Boris Vian, celle qui fait réfléchir, ne parle pas d’argent, est humble, ne montre pas ses cartes, et transmet la réalité, celle qui peut parler des jams des années 90, quand le public était antifa et que les ventes n’avaient pas d’importance, botter le cul des nazis était la danse, on y allait plus aveuglément que personne, avec le t-shirt de Kortatu, le poing serré en l’air, yee, on est quelques uns à continuer là, à se battre pour ceux qui luttent pour survivre, mais c’est le mal du rap national, ils préfèrent aller à un festival qu’à une grève générale, moi je m’en fous, je suis toujours cet élément, qui pense à changer les choses même s’il faut prendre le parlement d’assaut, c’est ce que je transmets et les gens s’en imprègnent, c’est pour ça que sans album j’ai déjà parcouru la carte, je vis cinq heures avec un seul concert, on me paie, j’appelle le dealer, et je dépense tout, c’est ça la vie d’artiste, on peut se passer d’hôtel, jamais de drogue, au-delà des modes, on reste lucides, laissez tomber les egos, ma loge est dans le public, pour draguer je n’ai pas besoin d’aller en soirée, on a ta meuf incluse dans le rider, je peux parler de la rue et sonner vrai, je peux parler de drogue et sonner vrai, mais je préfère transmettre que montrer mes bijoux, on est marxistes, on est de la pure propagande
(Estribillo)
(Refrain)
Otra vez lo han vuelto a hacer, la mazorca sigue abierta hasta el amanecer, otra vez en la tarima, rojos como la regla de tu prima, otra vez lo han vuelto a hacer, Nega y Tony, supervillanos de alquiler, otra vez, ponte vaselina, rojos como la regla de tu prima
Ils l’ont encore fait, la mazorca est toujours ouverte jusqu’à l’aube, de retour sur scène, rouges comme les règles de ta cousine, ils l’ont encore fait, Nega et Tony, super-vilains à louer, encore une fois, mets de la vaseline, rouges comme les règles de ta cousine
(Tony)
(Tony)
El debate de Sevilla o Madrid, me la sopla, mi debate es esta noche de farlopa o de speed, loca, no puedes esperar que te mienta, como no es normal empezar a meterse a los treinta, tu date cuenta, ahora dirán que nos pusimos en venta, dejaros de gilipolleces, sigo tocando pa que okupas se mantengan, celebrando si revientan polis o jueces, celebrando cada 11S, y que píen, el mensaje de otros mcs parece el de Rosa Diez, los puntos sobre las ies campeón, que querer joder conmigo es querer joder con el mejor
Le débat Séville ou Madrid, je m’en fous, mon débat c’est ce soir coke ou speed, folle, tu ne peux pas t’attendre à ce que je te mente, comme ce n’est pas normal de commencer à se défoncer à trente ans, tu te rends compte, maintenant ils vont dire qu’on s’est vendus, laissez tomber ces conneries, je continue à jouer pour que les squats tiennent bon, à fêter chaque bavure policière, chaque juge qui saute, à fêter chaque 11 septembre, et qu’ils aillent se faire foutre, le message des autres MCs ressemble à celui de Rosa Diez, les points sur les i champion, vouloir me faire chier c’est vouloir faire chier le meilleur
(Nega)
(Nega)
Nos denunciaron, salimos en portada, y los raperos progres nos dejaron en la estacada, tu rap para niños, siempre hablando de tabaco y litros, mi rap en la cárcel lo escuchan presos políticos, prestigio sin salir por sello, y quizá por ello, tengo un móvil que es un ladrillo y un manager camello, tengo este ritmo rompecuellos, tengo intriga, tengo a Rubalcaba al teléfono suplicando que no siga, Ana Botella es mi enemiga, no me cambia un fajo, porque he visto a mis viejos fregar suelos, mendigar trabajo, palique y desparpajo, desengaños, que la calle no es dura, dura es la mina y el andamio, hip hop mediterráneo, erótico, sobrevivo, combato este sistema despótico, es lógico que lleven mochila, cargan el peso de venderse como Bad Joe a Thalia
On nous a dénoncés, on a fait la une des journaux, et les rappeurs progressistes nous ont lâchés, ton rap pour enfants, toujours à parler de clopes et de litres, mon rap en prison les détenus politiques l’écoutent, du prestige sans passer par un label, et c’est peut-être pour ça que j’ai un téléphone qui est une brique et un manager dealer, j’ai ce rythme à te briser la nuque, j’ai l’intrigue, j’ai Rubalcaba au téléphone qui me supplie d’arrêter, Ana Botella est mon ennemie, elle ne me changera pas avec un paquet de fric, parce que j’ai vu mes vieux faire des ménages, mendier du travail, du bagout et de l’aplomb, des désillusions, la rue n’est pas dure, ce qui est dur c’est la mine et l’échafaudage, hip hop méditerranéen, érotique, je survis, je combats ce système despotique, c’est logique qu’ils portent un sac à dos, ils portent le poids de s’être vendus comme Bad Joe à Thalia
(Estribillo)
(Refrain)
Otra vez lo han vuelto a hacer, la mazorca sigue abierta hasta el amanecer, otra vez en la tarima, rojos como la regla de tu prima, otra vez lo han vuelto a hacer, Nega y Tony, supervillanos de alquiler, otra vez, ponte vaselina, rojos como la regla de tu prima
Ils l’ont encore fait, la mazorca est toujours ouverte jusqu’à l’aube, de retour sur scène, rouges comme les règles de ta cousine, ils l’ont encore fait, Nega et Tony, super-vilains à louer, encore une fois, mets de la vaseline, rouges comme les règles de ta cousine






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