Текст и перевод песни Los Manseros Santiagueños - El Sacha Chango

El Sacha Chango

(¡Adentro!)

Desde el norte yo he llega'o aquí
Por montes y esteros
Mi ranchito se ha queda'o allá
Junto a los potreros
Ahí he pasa'o mi niñez
Por eso tanto yo lo quiero

La escuelita me llamaba
Con su alegre tan, tan, tan
Contento yo galopaba
En mi burrito holgazán
Desde lejos cual flor de cardón
Yo la divisaba

A mi linda maestrita
La que tanto me ha enseña'o
En esos montes perdida
Su juventud se ha acaba'o
Todo esto yo me acuerdo
Por eso hoy les quiero cantar

Va la segunda

(¡Adentro!)
Tengo ganas de volver allá
Mas me causa pena
Ver la casita tapera ya
Yuyo y pencas llena
Mi tata y mi mama fueron al cielo
En noche serena

Ahora no tengo a mi china
Nacida en Pozo Cava'o
Dulce tierna y alhajita
Que me tiene enamora'o
Cada vez que yo me voy para ahí
Llego a la cañada

Los changos aquí me esperan
Se arma la guitarreada
En doña Cleme se juntan
Vino, copla y madrugada
A mí no me falta nada
Cantando mis santiagueñadas

Le Sacha Chango

(Allez !)

Je suis arrivé ici du nord
À travers les montagnes et les marécages
Mon petit ranch est resté là-bas
Près des pâturages
J'ai passé mon enfance là
C'est pourquoi je l'aime tant

L'école m'appelait
Avec son joyeux tan, tan, tan
Je galopais joyeusement
Sur mon petit âne paresseux
De loin, comme une fleur de cactus
Je la voyais

Ma belle maîtresse
Celle qui m'a tant appris
Dans ces montagnes perdues
Sa jeunesse a pris fin
Tout cela, je me le rappelle
C'est pourquoi je veux chanter aujourd'hui

Voici la deuxième

(Allez !)
J'ai envie de retourner là-bas
Mais ça me fait de la peine
De voir la petite maison en ruine
Pleine de mauvaises herbes et de cactus
Mon père et ma mère sont allés au ciel
Par une nuit sereine

Maintenant, je n'ai plus ma belle
Née à Pozo Cava'o
Douce, tendre et élégante
Qui m'a fait tomber amoureux
Chaque fois que je vais là-bas
J'arrive à la vallée

Les changos m'attendent ici
On organise une soirée guitare
Chez Doña Cleme, on se retrouve
Du vin, des chants et l'aube
Je n'ai besoin de rien de plus
En chantant mes chants de Santiago