Текст и перевод песни Lucio Bukowski - Le noble sentier octuple

Le noble sentier octuple

Pendant qu'tu cours après du cash, j'mords dans la vie à pleine prothèse dentaire
À peine trop exemplaire j'sais apprécier ce qui nous est offert
Par Dieu ou par une étincelle, peu importe tout est en scène
Du premier lait tiède, au dernier soupir on reste en selle
L'existence est un miracle pour qui sait contempler le beau
Qui sait se contenter de peu, respira toujours plus haut
J'embrasse la vie, au milieu d'regards concupiscents
L'homme humble ressent des choses qu'ignorent les plus puissants
Je vois la profondeur de l'univers dans un visage de femme
Pratique le feu sacré, mais Prométhée n'est qu'un virage de flamme
Nous n'serons qu'une poignée, à vivre la vraie contentation
Trouver l'éternité dans l'art et la contemplation
Ainsi je crée ma propre toile de Georges Rouault
Ma sourate des abeilles, ma sonate, mon Orfeo
Je n'suis plus qu'un rêve planté devant une menthe à l'eau
Observant ému les couleurs sépia du fleuve à l'aube
Chaque jour je pratique l'onirisme éveillé
Malgré les angoisses j'me rappelle de mes ex-vies rayées
Il y a les désespoirs il y a aussi l'émerveillement
Il y a vous et moi, dans l'atome éternellement

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Quand viendra l'heure dans l'cortège il n'y aura pas de regret
Nous serons pour toujours ces beaux sourires que les souvenirs recréent
Nous aurons vécu la tête haute et le cœur léger
Dépouillés des craintes et terreurs que nos peurs léchaient

L'âme curieuse je suis un loup sous l'effet lunaire
De la couleur dans mes images comme l'autochrome des frères Lumière
Entremêle espoir et angoisse durant mes veilles
Chaque épreuve et chaque douleur, pour moi est un pas vers l'éveil
Et en effet je tire des rires de rien et même plus que ça
Mon paradis un simple mot, pendant qu'ils veulent plus de sapes
Plus de fric, plus de femme, plus de ci, plus de ça
Dépouillé d'ambition: relis les sermons du Bouddha
Et je me promène dans la ville
Et je me promène dans la vie
Et je me détourne de l'abîme
Et je me découpe dans la rime
Yo, avale des miracles au repas
C'est étrange mais quand j'y pense mon pinacle est un repos
Frôle des chevelures de reines dans le métropolitain
Frôle des procédures de règne, quand j'élève mon oriflamme
Une chance sur 10 milliards d'avoir pu goûter les crépuscules
Les lèvres et les poitrines de femmes, les rires et les opuscules
Le café noir, l'amitié, les films de Tarkovski
Mon épitaphe: "ci-gît heureux Lucio Bukowski"

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The Noble Eightfold Path

While you chase after cash, I bite into life with full dentures
Barely exemplary, I know how to appreciate what we are offered
By God or by a spark, it doesn't matter, everything is on stage
From the first warm milk, to the last breath, we ride
Existence is a miracle for those who know how to contemplate beauty
Those who know how to be content with little, always breathe higher
I embrace life, among concupiscent gazes
The humble man feels things that the most powerful ignore
I see the depth of the universe in a woman's face
Practice the sacred fire, but Prometheus is just a flame bend
There will only be a handful of us to live true contentment
To find eternity in art and contemplation
Thus I create my own Georges Rouault painting
My bees surahs, my sonata, my Orfeo
I am nothing but a dream planted next to a peppermint in water
Watching the sepia colors of the river at dawn
Every day I practice the lucid dream
Despite the anxieties, I remember my past lives striped
There are despairs, there is also wonder
There are you and me, eternally in the atom

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When the hour comes in the cortege, there will be no regrets
We will forever be those beautiful smiles that memories recreate
We will have lived with our heads held high and our hearts light
Stripped of the fears and terrors that our fears licked

A curious soul, I am a wolf under the moon's effect
Color in my images like the autochrome of the Lumière brothers
Entangled with hope and anguish during my wakefulness
Every hardship and every pain is a step towards awakening for me
And indeed I laugh from nothing even more than that
My paradise, a simple word, while they want more clothes
More money, more women, more this, more that
Stripped of ambition: reread the Buddha's sermons
And I walk the streets
And I walk through life
And I turn away from the abyss
And I cut myself out in the rhyme
Yo, I swallow miracles at meals
It's strange but when I think about it my pinnacle is a resting place
I brush against the hair of queens on the subway
I brush against the procedures of reign when I raise my banner
A one in 10 billion chance to have tasted twilight
The lips and breasts of women, laughter and booklets
Black coffee, friendship, Tarkovsky's films
My epitaph: "here lies happy Lucio Bukowski"

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