Текст и перевод песни Luis Eduardo Aute - Aleluya No. 5

Aleluya No. 5

Llévame contigo,
A la cumbre más alta para tentarme
Con mil ciudades de oro y carne
Que pondré a tus pies.

Aparta de mí tus labios,
Son puñales sus palabras traidoras.
Acércame todos sus besos
Que me matan dulcemente y en silencio.

Aleluya, Aleluya ...
Aleluya, Aleluya ...
Aleluya, Aleluya ...

Condéname
Por los siglos de los siglos,
A vivir clavado a tu carne apasionada.
Así podrán nuestras almas
Redimirse de la condena eterna.

Flagélame ...
Si merezco penitencia
Somos la herida;
Mis llagas serán los surcos
Que encauzarán tus iras.

Ponme
Si es nobleza lo que obliga
La corona de espinas
La sangre que mane de mis sueños
Purificará tus pensamientos.

Enjúgame
El sudor y las lágrimas, con tu mirada
Que quede eternamente en tus pupilas
Grabado el rostro de quien más te amó.

Si no supone
Una cruz sobre tus hombros, ayudame
A soportar este ingrávido peso
Que me aferra dentro de tu gravedad.

Expóliame,
Si el deseo te lo exige
Desnúdame ante ti;
Te ofreceré mi cuerpo en sacrificio
De amor y muerte.

Crucifícame
Si no te tiembla el pulso,
Crucifícame;
Pero hazlo con los clavos de tus ojos
Con los golpes de tu corazón.

Recógeme,
En tu regazo cuando caiga
Te lo suplico;
Junto a tu vientre consumado
Mi bien amada
Te encomendaré mi espíritu.

Aleluya, aleluya...
Aleluya, aleluya...

Alléluia No. 5

Emmène-moi avec toi,
Au sommet le plus haut pour me tenter
Avec mille cités d'or et de chair
Que je mettrai à tes pieds.

Écarte de moi tes lèvres,
Ce sont des poignards, leurs paroles traîtresses.
Approche-moi tous tes baisers
Qui me tuent doucement et en silence.

Alléluia, Alléluia ...
Alléluia, Alléluia ...
Alléluia, Alléluia ...

Condamne-moi
Pour les siècles des siècles,
À vivre cloué à ta chair passionnée.
Ainsi, nos âmes pourront
Se racheter de la condamnation éternelle.

Flétrisse-moi ...
Si je mérite la pénitence
Nous sommes la blessure;
Mes plaies seront les sillons
Qui canaliseront tes colères.

Mets-moi
Si c'est la noblesse qui oblige
La couronne d'épines
Le sang qui coule de mes rêves
Purifiera tes pensées.

Essuie-moi
La sueur et les larmes, avec ton regard
Que reste éternellement dans tes pupilles
Gravé le visage de celui qui t'aima le plus.

Si cela ne suppose pas
Une croix sur tes épaules, aide-moi
À supporter ce poids impondérable
Qui me retient dans ta gravité.

Décape-moi,
Si le désir te le demande
Dénude-moi devant toi;
Je t'offrirai mon corps en sacrifice
D'amour et de mort.

Crucifie-moi
Si ton pouls ne tremble pas,
Crucifie-moi;
Mais fais-le avec les clous de tes yeux
Avec les battements de ton cœur.

Ramasse-moi,
Dans ton giron quand je tomberai
Je te le supplie;
Près de ton ventre accompli
Mon bien-aimée
Je te confierai mon esprit.

Alléluia, alléluia...
Alléluia, alléluia...