Текст и перевод песни Lágrimas De Sangre feat. Silvia Tomás - Círculo Perfecto

Círculo Perfecto

Si las piedras hablaran contarían la historia
De los muros que han usado para encerrar lo que es duro
Lo que nos muestra la escena del abuso y la condena
El sufrimiento y la impotencia frente a ese cementerio de mentiras
Que son vidas que van dentro donde no se pone el sol y cada día va más lento
Y más rápido el aliento, hay que respirar adentro la verdad

Y contarla con el alma de la claridad
La estrategia de los que impusieron las rejas
Escondiendo tras la almohada de otra cama
La condena de la sangre derramada por ejércitos de estacas
Si las piedras hablaran, contarían que esas manos que señalan van sangradas
Con los bolsillos cargados y así la condena no llega.

Cada uno vive como vive
Hay quienes no reciben atención hasta que no juzgan su crimen
Yo creo que las paredes no redimen, reprimen, deprimen
¿Cómo va a ayudar a nadie eso? Dime

Y claro que reinciden, claro, reeducarlos es muy caro
Ese cercado es mucho más cercano a un mercado de esclavos
Bravo, el círculo es perfecto, está cerrado
Le han puesto muros altos para taparlo y no te has enterado

No están muertos ni enterrados, están encerrados
Han errado, oh, qué raro, aquí todos la hemos cagado
A ti te han mantenido tus padres, no te ha criado la calle
¿Ahora quieres entender esa rabia? No creo que el modo halles

Ay, es todo tan triste, no sé qué decirte
No sé cómo ayudarte a aguantar el embiste
Ni evitar que la piel me erice
Que al lobo libre se le inhabilite por el interés de elites

Me siento cómplice, que horrible
Siguiendo la ley de los que imponen su moral para barrer para casa
Para variar fracasa la reinserción social
Y mientras, dentro, hay una fábrica que no anda escasa

De personal, porque nunca están de más
Un par de manos que trabajan gratis, presos del capital
Es larga la condena, es infinita la pena
Pero a todo se acostumbra uno, incluso a las cadenas

Para romper, los muros que hay afuera
Vamos a tener que derribar muros de dentro
Y estar atentos a no perpetuar el juicio
De la opresión, que fue escuela y vicio
Si las piedras hablaran
Y si hablaran las rejas
Y si hablaran los muros, los muertos

Veinte horas al día en una celda
Generan más violencia que la propia reinserción,
Los muros son para esconder las consecuencias de nuestro sistema
Entra poca luz, se oscurece el corazón,

Con frio en la barriga, no hay mantas podridas que te arropen
Tortura permanente y sin que nadie se rebote
A dormir y hacer deporte,
Y el carcelero que, eh, a ese que, nadie le da el toque

Y en el patio hay un motín que retransmite la COPE,
Como plan de choque en las venas cortes,
Azotes entre los barrotes, en la prisión la presión al borde,
A fuera hay una mani pa que no estés "alone" y lo notes,

...y después de la COPEL aumentaron dispersión,
Aislamiento y adicción forzosa e innecesaria,
Vaya el defensor del pueblo encubre la realidad penitenciaria,
Y Estrasburgo es fanfarria

Sin vis a vis con familis difícil es pasar el mes en régimen FIES,
Y que la soledad desafíes,
El fin es que te atrofies, y vacíes
En findes lejos de feos selfies, te ríes?

No obvies los lobbies que influyen mafias afines
A fin de que desconfíes de Alfon y a Nicolás fotografíes
Que dices? No Fear?
Pero somos blancos y jamás pisaremos los CIE's.

Si las piedras lloraran
Gritarían todo el sufrimiento que hay detrás de tantas jaulas
Que oscurecen la capacidad del alma
De caer en lo más alto y subir a lo más bajo
Donde se reconocen los seres humanos

Y me pregunto dónde se ha escondido el pueblo y su gente?
Es urgente ver que van pasando el tiempo y las jaulas van creciendo
Y las aves más crueles no entran dentro
Son las que guardan la llave bajo un precio
Más no se olvidan la lucha y las ideas que alimentan
No se esconde la pobreza que os sustenta
Ni el invierno que amenaza con el viento
Entre muros no caben todas las que sienten que un mundo diferente se hace frente
Aunque nos vaya la vida en ello

Para romper, los muros que hay afuera
Vamos a tener que derribar muros de dentro
Y estar atentos a no perpetuar el juicio
De la opresión, que fue escuela y vicio
Si las piedras hablaran
Y si hablaran las rejas
Y si hablaran los muros, los muertos

Cercle Parfait

Si les pierres pouvaient parler, elles raconteraient l'histoire
Des murs qu'on a utilisés pour enfermer ce qui est dur,
Ce que nous montre la scène de l'abus et de la condamnation,
La souffrance et l'impuissance face à ce cimetière de mensonges
Que sont les vies qui se déroulent à l'intérieur, où le soleil ne brille pas et chaque jour passe plus lentement,
Et le souffle s'accélère, il faut respirer la vérité à l'intérieur

Et la raconter avec l'âme de la clarté.
La stratégie de ceux qui ont imposé les barreaux,
Se cachant derrière l'oreiller d'un autre lit,
La condamnation du sang versé par des armées de pieux.
Si les pierres pouvaient parler, elles raconteraient que ces mains qui pointent du doigt sont ensanglantées,
Les poches chargées, et ainsi la condamnation n'arrive jamais.

Chacun vit comme il vit,
Certains ne reçoivent aucune attention jusqu'à ce que leur crime ne soit jugé.
Je crois que les murs ne rachètent pas, ils répriment, ils dépriment.
Comment cela pourrait-il aider quelqu'un ? Dis-le moi.

Et bien sûr qu'ils récidivent, bien sûr, les rééduquer coûte trop cher.
Cet enclos ressemble beaucoup plus à un marché d'esclaves.
Bravo, le cercle est parfait, il est fermé.
Ils ont mis des murs hauts pour le cacher et tu ne l'as pas remarqué.

Ils ne sont ni morts ni enterrés, ils sont enfermés.
Ils se sont trompés, oh, comme c'est étrange, on a tous merdé ici.
Tes parents t'ont élevé, tu n'as pas été élevé dans la rue.
Maintenant tu veux comprendre cette rage ? Je ne crois pas que tu en trouves le moyen.

Oh, c'est tellement triste, je ne sais pas quoi te dire.
Je ne sais pas comment t'aider à supporter l'attaque,
Ni empêcher ma peau de se hérisser,
Que le loup libre soit neutralisé par l'intérêt des élites.

Je me sens complice, c'est horrible,
Suivant la loi de ceux qui imposent leur morale pour balayer devant leur porte.
Pour changer, la réinsertion sociale échoue,
Et pendant ce temps, à l'intérieur, il y a une usine qui ne manque pas de

Personnel, parce qu'il n'y en a jamais assez,
Une paire de mains qui travaillent gratuitement, prisonnières du capital.
La condamnation est longue, la peine est infinie,
Mais on s'habitue à tout, même aux chaînes.

Pour briser les murs extérieurs,
Nous allons devoir abattre des murs intérieurs
Et veiller à ne pas perpétuer le jugement
De l'oppression, qui a été école et vice.
Si les pierres pouvaient parler,
Et si les barreaux pouvaient parler,
Et si les murs, les morts pouvaient parler...

Vingt heures par jour dans une cellule
Engendrent plus de violence que la réinsertion elle-même,
Les murs sont là pour cacher les conséquences de notre système.
Peu de lumière entre, le cœur s'assombrit,

Le ventre noué par le froid, il n'y a pas de couvertures pourries pour t’envelopper.
Torture permanente et sans que personne ne bronche.
Dormir et faire du sport,
Et le geôlier, eh, celui-là, personne ne lui dit rien.

Et dans la cour, il y a une émeute que la COPE retransmet,
Comme un plan de choc, dans les veines, des coupures,
Des coups de fouet entre les barreaux, en prison la pression à son comble,
Dehors, il y a une manifestation pour que tu ne te sentes pas seul et que tu le remarques,

...et après la COPE, ils ont augmenté la dispersion,
L'isolement et la dépendance forcée et inutile,
Le défenseur du peuple en place dissimule la réalité carcérale,
Et Strasbourg, c'est de la foutaise.

Sans vis à vis avec les familles, difficile de passer le mois en régime FIES,
Et que tu défies la solitude,
Le but est que tu t'atrophies, et que tu te vides
Les week-ends loin des horribles selfies, tu ris ?

Ne néglige pas les lobbies qui influencent les mafias alliées
Afin que tu te méfies d'Alfon et que tu prennes Nicolás en photo.
Qu'est-ce que tu dis ? No Fear ?
Mais nous sommes blancs et nous ne mettrons jamais les pieds dans les CIE.

Si les pierres pleuraient,
Elles crieraient toute la souffrance qu'il y a derrière tant de cages
Qui obscurcissent la capacité de l'âme
À tomber au plus haut et à monter au plus bas,
Là où les êtres humains se reconnaissent.

Et je me demande où se sont cachés le peuple et ses habitants ?
Il est urgent de voir que le temps passe et que les cages grandissent,
Et les oiseaux les plus cruels n'y entrent pas.
Ce sont eux qui gardent la clé à un prix,
Mais ils n'oublient pas la lutte et les idées qui les nourrissent,
Ils ne cachent pas la pauvreté qui les fait vivre,
Ni l'hiver qui menace avec le vent.
Entre les murs, il n'y a pas de place pour toutes celles qui sentent qu'un monde différent se dessine,
Même si cela doit nous coûter la vie.

Pour briser les murs extérieurs,
Nous allons devoir abattre des murs intérieurs
Et veiller à ne pas perpétuer le jugement
De l'oppression, qui a été école et vice.
Si les pierres pouvaient parler,
Et si les barreaux pouvaient parler,
Et si les murs, les morts pouvaient parler...