Текст и перевод песни Manolo Garcia - Urge

Urge

Urge una primavera cubista
Un picassiano alimento de horas azules
Urge, ¡Oh Humanidad que resoplas¡
Una recuperación del censo de ballenas
Una revisión de sentimientos

Urge recuperar el censo de tigres de bengala
Reducir el número de burócratas de corbata floja

Dame cancha, deja que respire
Que si aprietas demasiado
Nos va a faltar el aire
Demos paso a la vida
Si apretamos demasiado
Ya no tendremos salida

Urge abolir lo impuesto con mentiras
Urge apartar a eso que patean lo sembrado
Urge caminar con los humildes
Aprender de los incultos y maltratados
Urge escuchar a los sufrientes

Urge alentar y hacer piña
Con esos poco lúcidos
Que luchan por conseguir
Que no se apague
El fuego sagrado, antiguo
Que nos separa de las tinieblas

Dame cancha, deja que respire
Que si aprietas demasiado
Nos va a faltar el aire
Demos paso a la vida
Si apretamos demasiado
Ya no tendremos salida

Hay pasillos luminosos
Abran las puertas
Que nos dé el sol en el rostro
Abran las puertas
Que la luz llegue a nosotros
Hay pasillos luminosos

Dejar de escuchar a los necios
Hacer el vacío a los que incumplen las promesas
Dar de comer al hambriento
Al desnudo dar vestido
No seguir tercamente a esos cínicos
Que nos llevan por sendas de espinos

Urgence

Une urgence, un printemps cubiste
Un repas picassien d'heures bleues
Urgence, oh Humanité qui respires!
Une récupération du recensement des baleines
Une révision des sentiments

Une urgence de récupérer le recensement des tigres du Bengale
Réduire le nombre de bureaucrates à cravate lâche

Donne-moi de l'espace, laisse-moi respirer
Car si tu presses trop fort
Nous allons manquer d'air
Laissons la vie passer
Si nous pressons trop fort
Nous n'aurons plus d'échappatoire

Une urgence d'abolir ce qui est imposé par des mensonges
Une urgence d'écarter ceux qui piétinent ce qui est semé
Une urgence de marcher avec les humbles
Apprendre des ignorants et des maltraités
Une urgence d'écouter les souffrants

Une urgence d'encourager et de faire bloc
Avec ces esprits peu lucides
Qui luttent pour obtenir
Que ne s'éteigne pas
Le feu sacré, ancien
Qui nous sépare des ténèbres

Donne-moi de l'espace, laisse-moi respirer
Car si tu presses trop fort
Nous allons manquer d'air
Laissons la vie passer
Si nous pressons trop fort
Nous n'aurons plus d'échappatoire

Il y a des couloirs lumineux
Ouvre les portes
Que le soleil nous éclaire le visage
Ouvre les portes
Que la lumière nous atteigne
Il y a des couloirs lumineux

Cesser d'écouter les imbéciles
Faire le vide à ceux qui ne tiennent pas leurs promesses
Nourrir le famélique
Donner des vêtements à ceux qui sont nus
Ne pas suivre obstinément ces cyniques
Qui nous conduisent sur des chemins d'épines