Текст и перевод песни María Dolores Pradera - La Piragua

La Piragua

Me contaron los abuelos que hace tiempo
Navegaba en el Cesar una piragua,
Que partía del Banco, viejo Puerto,
A las playas de Amor en Chimichagua.

Capoteando el vendaval se estremecía,
Impacible desafiaba la tormenta,
Y un ejército de estrellas la seguía
Tachonándola de luz y de leyenda.

Era la piragua de Guillermo Cujilo
Era la piragua, era la piragua (bis)
Doce bogas con la piel color majagua,
Y con ellos el temible Pedro Albundia,
Por las noches a los remos le arrancaban
Un melódico rugir de hermosa cumbia.

Doce sombras, ahora viejos, ya no reman,
Ya no ruge el maderamen en el agua,
Sólo quedan los recuerdos en la arena
Donde yace adormitando la piragua.

Era la piragua de Guillermo Cujiloo
Era la piragua, era la piragua (bis)
La piragua. La piragua. La piragua.

La Piragua

Mes grands-parents m'ont raconté qu'il y a longtemps
Une pirogue naviguait sur le César,
Qui partait du Banco, vieux port,
Pour les plages d'Amour à Chimichagua.

En affrontant la tempête, elle tremblait,
Impassible, elle défiait l'orage,
Et une armée d'étoiles la suivait
La parant de lumière et de légende.

C'était la pirogue de Guillermo Cujilo
C'était la pirogue, c'était la pirogue (bis)
Douze rameurs à la peau couleur de majagua,
Et avec eux le redoutable Pedro Albundia,
La nuit, ils arrachaient aux rames
Un rugissement mélodique de belle cumbia.

Douze ombres, maintenant vieilles, ne rament plus,
Le bois ne rugit plus dans l'eau,
Seuls restent les souvenirs dans le sable
Où la pirogue dort.

C'était la pirogue de Guillermo Cujiloo
C'était la pirogue, c'était la pirogue (bis)
La pirogue. La pirogue. La pirogue.