Текст и перевод песни Maurane - Sur un prélude de Bach

Sur un prélude de Bach

Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould ma raison s'envole
Vers le port du havre et les baraques
Et les cargos lourds que l'on rafistole
Et les torchères les grues patraques
Les citernes de gasoil

Toi qui courais dans les flaques
Moi et ma tête à claques
Moi qui te croyais ma chose, ma bestiole
Moi je n'étais qu'un pot de colle

Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould ma raison s'envole
Et toutes ces amours qui se détraquent
Et les chagrins lourds, les peines qu'on bricole
Et toutes mes erreurs de zodiaque
Et mes sautes de boussole

Et toi les pieds dans les flaques
Et moi et ma tête à claques
J'ai pris les remorqueurs pour des gondoles
Et moi, moi je traîne ma casserole

Dans cette décharge de rêve en pack
Qu'on bazarde au prix du pétrole
Pour des cols blanc et des corbacs, eh, oh
Qui se foutent de Mozart, de Bach

J'donnerais Ray Charles, Mozart en vrac
La vie en rose, le rock'n roll
Tous ces bémols et tous ces couacs, eh, oh
Pour Glenn Gould dans c'prélude de Bach

On a Prelude by Bach

When I hear this prelude by Bach
By Glen Gould, my reason flies away
To the harbor pier and the shacks
And the heavy freighters that are patched up
And the blowtorches, the rickety cranes
The oil tanks

You who used to run in the puddles
Me and my fool's head
Me who thought I owned you, my little beast
I was nothing more than glue

When I hear this prelude by Bach
By Glen Gould, my reason flies away
And all these loves that go awry
And the heavy sorrows, the pains we mend
And all my astrological mistakes
And my fumbles with the compass

And you with your feet in the puddles
And me and my fool's head
I mistook the tugboats for gondolas
And I keep dragging my own saucepan around

In this landfill of dreams in packs
That is peddled at the price of oil
For white-collar workers and vultures, eh, oh
Who don't care about Mozart or Bach

I'd give up Ray Charles, Mozart in bulk
La vie en rose, rock'n roll
All these flats and all these clangers, eh, oh
For Glenn Gould in this prelude by Bach