Текст и перевод песни Maxime Le Forestier - La religieuse - Live

La religieuse - Live

Tous les coeurs se rallient à sa blanche cornette,
Si le chrétien succombe à son charme insidieux,
Le païen le plus sûr, l'athée le plus honnête
Se laisseraient aller parfois à croire en Dieu.
Et les enfants de choeur font tinter leur sonnette...

Il paraît que, dessous sa cornette fatale
Qu'elle arbore à la messe avec tant de rigueur,
Cette petite soeur cache, c'est un scandale!
Une queue de cheval et des accroche-coeurs.
Et les enfants de choeur s'agitent dans les stalles...

Il paraît que, dessous son gros habit de bure,
Elle porte coquettement des bas de soie,
Festons, frivolités, fanfreluches, guipures,
Enfin tout ce qu'il faut pour que le diable y soit.
Et les enfants de choeur ont des pensées impures...

Il paraît que le soir, en voici bien d'une autre!
A l'heure où ses consoeurs sont sagement couchées
Ou débitent pieusement des patenôtres,
Elle se déshabille devant sa psyché.
Et les enfants de choeur ont la fièvre, les pauvres...

Il paraît qu'à loisir elle se mire nue,
De face, de profil, et même, hélas! de dos,
Après avoir, sans gêne, accroché sa tenue
Aux branches de la croix comme au portemanteau.
Chez les enfants de choeur le malin s'insinue...

Il parait que, levant au ciel un oeil complice,
Elle dit: "Bravo, Seigneur, c'est du joli travail!"
Puis qu'elle ajoute avec encore plus de malice:
"La cambrure des reins, ça, c'est une trouvaille!"
Et les enfants de choeur souffrent un vrai supplice...

Il parait qu'à minuit, bonne mère, c'est pire:
On entend se mêler, dans d'étranges accords,
La voix énamourée des anges qui soupirent
Et celle de la soeur criant "Encore! Encore!"
Et les enfants de choeur, les malheureux, transpirent...

Et monsieur le curé, que ces bruits turlupinent,
Se dit avec raison que le brave Jésus
Avec sa tête, hélas. déjà chargée d'épines,
N'a certes pas besoin d'autre chose dessus.
Et les enfants de choeur, branlant du chef, opinent...

Tout ça, c'est des faux bruits, des ragots, des sornettes,
De basses calomnies par Satan répandues.
Pas plus d'accroche-coeurs sous la blanche cornette
Que de queue de cheval, mais un crâne tondu.
Et les enfants de choeur en font, une binette...

Pas de troubles penchants dans ce coeur rigoriste,
Sous cet austère habit pas de rubans suspects.
On ne verra jamais la corne au front du Christ,
Le veinard sur sa croix peut s'endormir en paix,
Et les enfants de choeur se masturber, tout tristes...

The Nun - Live

All hearts are drawn to her white cornet,
If the Christian succumbs to her insidious charm,
The surest pagan, the most honest atheist
Would sometimes let themselves believe in God.
And the altar boys ring their bells...

It seems that, under her fatal cornet,
That she displays at mass with such rigor,
This little sister hides, it's a scandal!
A ponytail and heart-shaped earrings.
And the altar boys stir in the stalls...

It seems that, under her big burlap habit,
She coquettishly wears silk stockings,
Festoons, frivolities, frills, guipure,
Finally all that it takes for the devil to be there.
And the altar boys have impure thoughts...

It seems that in the evening, here's another one!
At the hour when her sisters are wisely in bed
Or piously recite paters,
She undresses before her psyche.
And the altar boys have a fever, poor things...

It seems that at leisure she looks at herself naked,
From the front, from the profile, and even, alas! from the back,
After having, without embarrassment, hung her outfit
On the branches of the cross like a coat rack.
In the altar boys the evil insinuates itself...

It seems that, raising an accomplice's eye to the sky,
She says: "Bravo, Lord, that's some pretty work!"
Then she adds with even more malice:
"The curvature of the back, that's quite a find!"
And the altar boys suffer a real torment...

It seems that at midnight, good mother, it's worse:
One hears mingling, in strange chords,
The enamored voice of the angels sighing
And that of the sister shouting "Encore! Encore!"
And the altar boys, the poor unfortunate ones, perspire...

And mister the priest, that these noises tease,
Says with reason that the brave Jesus
With his head, alas. already loaded with thorns,
Certainly doesn't need anything else on it.
And the altar boys, shaking their heads, agree...

All this is false rumours, gossip, nonsense,
Low calumnies spread by Satan.
No more heart-shaped earrings under the white bonnet
Than a ponytail, but a shaved head.
And the altar boys make a face of it...

No troubling inclinations in this rigorous heart,
Under this austere habit no suspicious ribbons.
One will never see the horn on the forehead of Christ,
The lucky fellow on his cross can fall asleep in peace,
And the altar boys masturbate, all sad...