Текст и перевод песни Maxime Le Forestier - Le grand pan - Live

Le grand pan - Live

Du temps que régnait le Grand Pan,
Les dieux protégeaient les ivrognes
Des tas de génies titubants
Au nez rouge, à la rouge trogne.
Dès qu'un homme vidait les cruchons,
Qu'un sac à vin faisait carousse
Ils venaient en bande à ses trousses
Compter les bouchons.
La plus humble piquette était alors bénie,
Distillée par Noé, Silène, et compagnie.
Le vin donnait un lustre au pire des minus,
Et le moindre pochard avait tout de Bacchus.

REFRAIN

Mais en se touchant le crâne, en criant "J'ai trouvé"
La bande au professeur Nimbus est arrivée
Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement,
Chasser les Dieux du Firmament.

Aujourd'hui ça et là, les gens boivent encore,
Et le feu du nectar fait toujours luire les trognes.
Mais les dieux ne répondent plus pour les ivrognes.
Bacchus est alcoolique, et le grand Pan est mort.

Quand deux imbéciles heureux
S'amusaient à des bagatelles,
Un tas de génies amoureux

Venaient leur tenir la chandelle.
Du fin fond du champs Élysées
Dès qu'ils entendaient un "Je t'aime",
Ils accouraient à l'instant même
Compter les baisers.
La plus humble amourette
Était alors bénie
Sacrée par Aphrodite, Eros, et compagnie.
L'amour donnait un lustre au pire des minus,
Et la moindre amoureuse avait tout de Vénus.

REFRAIN

Aujourd'hui ça et là, les coeurs battent encore,
Et la règle du jeu de l'amour est la même.
Mais les dieux ne répondent plus de ceux qui s'aiment.
Vénus s'est faite femme, et le grand Pan est mort.

Et quand fatale sonnait l'heure
De prendre un linceul pour costume
Un tas de génies l'oeil en pleurs
Vous offraient des honneurs posthumes.
Et pour aller au céleste empire,
Dans leur barque ils venaient vous prendre.
C'était presque un plaisir de rendre
Le dernier soupir.
La plus humble dépouille était alors bénie,
Embarquée par Caron, Pluton et compagnie.
Au pire des minus, l'âme était accordée,
Et le moindre mortel avait l'éternité.

REFRAIN

Aujourd'hui ça et là, les gens passent encore,
Mais la tombe est hélas la dernière demeure
Les dieux ne répondent plus de ceux qui meurent.
La mort est naturelle, et le grand Pan est mort.

Et l'un des dernier dieux, l'un des derniers suprêmes,
Ne doit plus se sentir tellement bien lui-même
Un beau jour on va voir le Christ
Descendre du calvaire en disant dans sa lippe
"Merde je ne joue plus pour tous ces pauvres types.
J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste."

Le grand pan - Live

In the time when Great Pan reigned,
Gods protected the drunkards
Hordes of staggering geniuses
With red noses and red faces.
As soon as a man emptied the jugs,
That a wine bag made merry
They came in droves to his heels
To count the corks.
The most humble tipple was then blessed,
Distilled by Noah, Silenus, and company.
The wine gave a luster to the worst of the minuses,
And the least drunkard had everything of Bacchus.

CHORUS

But in touching their skulls, shouting "I found it."
The band of Professor Nimbus arrived
Who began to strike the heavens of alignment,
To drive out the Gods of the Firmament.

Today here and there, people still drink,
And the fire of nectar still makes faces shine.
But the gods no longer answer for the drunkards.
Bacchus is an alcoholic, and the great Pan is dead.

When two happy fools
Amused themselves with trifles,
A crowd of amorous geniuses

Would come to hold the candle for them.
From the depths of the Elysian fields
As soon as they heard a "I love you"
They would rush to the spot
To count the kisses.
The humblest love affair
Was then blessed
Hallowed by Aphrodite, Eros, and company.
Love gave a luster to the worst of the minuses,
And the least in love had everything of Venus.

CHORUS

Today here and there, hearts still beat,
And the rules of the game of love are the same.
But the gods no longer answer for those who love each other.
Venus has become a woman, and the great Pan is dead.

And when the fatal hour struck
To take a shroud for a costume
A host of weeping-eyed geniuses
Would offer you posthumous honors.
And to go to the celestial empire,
They would come to fetch you in their boat.
It was almost a pleasure to give up
The last sigh.
The humblest mortal remains were then blessed,
Embarked by Charon, Pluto and company.
To the worst of minuses, the soul was granted,
And the least mortal had eternity.

CHORUS

Today here and there, people still pass away,
But the tomb is alas the last dwelling place
The gods no longer answer for those who die.
Death is natural, and the great Pan is dead.

And one of the last gods, one of the last supreme beings,
Must no longer feel so well himself
One day we will see Christ
Come down from calvary, saying in his lip
"Damn, I don't play for all these poor guys anymore.
I'm afraid the end of the world will be very sad."