Текст и перевод песни Maxime Le Forestier - Les amoureux des bancs publics - Live

Les amoureux des bancs publics - Live

Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants

Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En se fouettant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En se disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueule bien sympathiques.

Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher.
Ils se voient déjà doucement
Elle cousant, lui fumant,
Dans un bien-être sur
Et choisissant les prénoms de leur premier bébé

Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En se fouettant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En se disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueule bien sympathiques.

Quand la sainte famille machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Elle leur décoche en passant des propos venimeux
N'empêche que toute la famille
Le père la mère la fille
Le fils le saint esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir se conduire comme eux.

Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En se fouettant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En se disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueule bien sympathiques.

Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Que c'est au hasard des rues
Sur un de ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour.

Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En se fouettant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En se disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueule bien sympathiques.

Lovers on Public Benches - Live

Those with judgmental eyes
Think the green benches
Seen on the sidewalks
Are for the disabled or the pot-bellied
But that's absurd, you see
Because in reality
They are there, it's obvious,
To briefly welcome young love's bliss

Lovers who kiss on public benches,
Public benches, public benches,
Not caring a bit about the sidelong glances
Of honest passersby
Lovers who kiss on public benches,
Public benches, public benches,
Whispering pathetic "I love you's"
Have sweet little faces, it's true.

They hold hands,
Talk about tomorrow,
The azure blue wallpaper
That will adorn the walls of their bedroom.
They gently imagine themselves,
Her sewing, him smoking,
In perfect harmony,
Choosing names for their first baby.

Lovers who kiss on public benches,
Public benches, public benches,
Not caring a bit about the sidelong glances
Of honest passersby
Lovers who kiss on public benches,
Public benches, public benches,
Whispering pathetic "I love you's"
Have sweet little faces, it's true.

When the holy family, whatever
Crosses paths with
Two of these ill-mannered souls
They hurl venomous words as they pass
But the whole family,
The father, the mother, the daughter,
The son, the holy spirit,
Would love to act like them from time to time.

Lovers who kiss on public benches,
Public benches, public benches,
Not caring a bit about the sidelong glances
Of honest passersby
Lovers who kiss on public benches,
Public benches, public benches,
Whispering pathetic "I love you's"
Have sweet little faces, it's true.

When the months have passed
When their
Beautiful burning dreams have subsided
When their sky becomes overcast with heavy clouds
They will realize, moved,
That it was on the random streets
On one of those famous benches
That they lived the best part of their love.

Lovers who kiss on public benches,
Public benches, public benches,
Not caring a bit about the sidelong glances
Of honest passersby
Lovers who kiss on public benches,
Public benches, public benches,
Whispering pathetic "I love you's"
Have sweet little faces, it's true.