C'est pour - Melan feat. 10vers, Anton Serra & Demi Portion перевод на английский

C'est pour

C′est pour ce gosse qui voit plus loin qu'le paysage
Qui dans ses rêves décolle, se fait chambrer à l′école pour une histoire de métissage
C'est pour ce père de famille qui voit naitre un sourire précoce
Qui change de vie et qui part taffer pour pouvoir nourrir ses gosses
Pour ceux qui se sont trompés, connaissent l'amour et sa trempe
Pour ceux qui fument comme des pompiers, qui savent que la mort les attendent
C′est pour c′t'ado qui pensait qu′tout est drôle
Et qu'a fini par caner à force de vouloir tester toutes les drogues
Ceux qu′on pas d'identité, qui s′battent à la vie à la mort
Pour les darons qui doivent identifier leur fille ou leur fils à la morgue
Ceux qui ouvrent une épicerie pour couvrir leurs ventes
Imagine le nombre de gens qui dealent pour nourrir leur ventre
C'est pour ceux qui savent c'qui s′cache derrière leur conflits sombres
Qui baisent l′insigne, qu'on des principes, s′arrachent pour leurs convictions
Ceux qui sont paro, qui quand sont trop mal tisent
Qui connaissent les barreaux d'la tristesse quand le business pousse au traumatisme
C′est pour cette étudiante qui pour du cash racole
Pour les vécus percutants qui perdent du temps, qui s'cachent derrière l′alcool
Pour ceux qui pensent qu'ils n'ont pas l′air capable (C′est faux!)
Pour les frères qui s'aident, lâchent leur canap le jour où t′es en galère d'appart
C′est pour cette femme qui d'un amour féroce s′acharne
Un p'tit gabarit qu'a pas d′mari avec 4 gosses à charge
A l′heure où l'vice et la vertu s′heurtent et s'apparentent
De tout cœur c′est pour ces potes d'enfance qu′ont perdu leurs parents
Y'a ceux qui trouvent l'amour, y′a ceux qui trouvent la mort
Y′a ceux qui couvrent la vie, ceux qui la bouffent ceux qui la mordent
Y'a ceux qui pour vivre comme vous prennent pour dix ans fermes
Loin d′êtres fous, y'a ceux qu′on un cerveau et ceux qui s'en servent
A nos chacals, nos frères
Nos bâtards, nos pères
A ceux qui ragent, qui crachent
A tous ceux qui partagent nos peines
A nos mères pudiques, notre cher public
A toute cette force qui s′reflète dans chaque pupille d'ceux qui acclament nos 16
A nos chacals, nos frères
Nos bâtards, nos pères
A ceux qui ragent, qui crachent
A tous ceux qui partagent nos peines
A nos mères pudiques, notre cher public
Dites leur que les miens m'suffisent, que la rage s′éteint quand nos pages sont pleines
C′est pour celle, qui a vu son fils unique partir à tout jamais
Histoire de fric, de jalousie, brisant le nid d'un doux chalet
C′est pour celui qu'esquive, quand la rue est sous ricard
Démuni, ayant comme seule arme la vue d′un suricate
Pour celle qui ne dérange en aucun cas
A part ses fesses qu'encaissent sans moufter, devant les casseroles séquestrée par ses frères
Celui qui jette son fric, enivré d′aucune passion
Ayant comme seul chef celui de ses inculpations
Celui qui pète son stick toute l'aprem sur logiciel
En mode autiste, pour l'bonheur de nos oreilles, ne voit pas le joli ciel
A celles qui mettent en selle nos rêves, nos pieds à l′étriers
Sans elles, pas d′galop, mais l'allure du pas d′un équidé
Trop d'idées dans ma tête trottent attristées pour ce monde
Non seulement pour mes futurs connes si ce jour se montre
C′est pour celui en bleu de travail sans super costard
Ex taulard, sur la bonne voie d'une névralgie intercostale
A celui qui tutoie la faillite, qu′a de grands faillis
Talonnait, les pas biens périlleux de Rédoine Faïd
Celui qui tend la main au pied d'un guichet BNP
Celui qui ne voit rien mais bien trop voyeur d'vant la TNT
C′est pour ce petit flemmard qui débarrasse jamais sa table
Mais le fait chez les autres, et pour moins que ça certain permet sa tarte
A cette jeunesse d′à peine 20 ans et tant d'antécédents
Comment croquer la vie quand la drogue a prit le temps d′oter ses dents?
Y'à ceux qui cherchent la merde et qui la trouvent alors
Y′a ceux qui kiffent la vie, ceux qui la perdent ceux qui l'adorent
C′est pour les mots qu'j'aurais du dire et arrondir les angles
Même si le silence gène allons laissons venir les anges
A nos chacals, nos frères
Nos bâtards, nos pères
A ceux qui ragent, qui crachent
A tous ceux qui partagent nos peines
A nos mères pudiques, notre cher public
A toute cette force qui s′reflète dans chaque pupille d′ceux qui acclament nos 16
A nos chacals, nos frères
Nos bâtards, nos pères
A ceux qui ragent, qui crachent
A tous ceux qui partagent nos peines
A nos mères pudiques, notre cher public
Dites leur que les miens m'suffisent, que la rage s′éteint quand nos pages sont pleines
C'est pour tous ceux qui charbonnent cous′
Pour ceux qui crient au secours
Ceux qui évitent les secousses
Ceux qui opèrent en douce
A cette maman qui te parle plus
Ce papa que tu fait peine
Toute cette rage que t'évacue
Jusqu′au jour où tu vas t'perdre
Ceux qui n'voient même plus les règles
Ni les traces de la limite
Avoir le plus de billets verts ne fera pas vivre à l′infini
Ceux qui t′font mal au cerveau jusqu'à t′vendre du doliprane
La blanche n'est plus pour les riches, maintenant c′est devenu légal
Ceux qui perdent plus qu'ils en gagnent
Bosse plus, mourira jeune
S′tuer pour 10 balles à l'heure
Écrire l'avenir à l′effaceur
Pour ceux qui s′battent sans avoir peur
Parler sans devoir se taire
A cette fille qui pleure tout l'temps, qui tombe autant d′gouttes qu'en hiver
A tout ceux qui enrichissent la guerre sans avoir senti un cadavre
Demande à Koma, on est déçus dès qu′elle retire son maquillage
Fuck Kylie Minaj, ptetre la seule fois où j'suis bilingue
Pour ceux qui sont drogués au son, qui n′ont pas senti la seringue
A nos chacals, nos frères
Nos batards, nos pères
A ceux qui ragent, qui crachent
A tous ceux qui partagent nos peines
A nos mères pudiques, notre cher public
A toute cette force qui s'reflète dans chaque pupille d'ceux qui acclament nos 16
A nos chacals, nos frères
Nos batards, nos pères
A ceux qui ragent, qui crachent
A tous ceux qui partagent nos peines
A nos mères pudiques, notre cher public
Dites leur que les miens m′suffisent, que la rage s′éteint quand nos pages sont pleines

It's For

It's for the kid who sees beyond the landscape's haze,
Who takes flight in dreams, yet faces schoolyard daze, for a story of mixed race.
It's for the family man who witnesses a smile so bright,
Changes his life, works tirelessly day and night, to nourish his children's light.
For those who've stumbled, known love's embrace and might,
For those who smoke like chimneys, knowing death's awaiting light.
It's for the teen who thought it was all a game,
And met his end, testing every drug's flame.
Those without identity, fighting life's cruel sport,
For the parents who must identify their child at the morgue's door.
Those who open shops to mask their hidden trade,
Imagine the countless souls who deal to get paid.
It's for those who grasp what hides behind their inner strife,
Who spit on the badge, hold principles tight, fight for their beliefs in life.
Those who are lost, who when they drink too deep,
Know the bars of sadness, where business leads to trauma's sleep.
It's for the student who sells herself for cash,
For impactful lives, wasting time, hiding behind a drunken sash.
For those who think they're not capable (It's a lie!),
For brothers who help each other, leaving their couch when you need a place to lie.
It's for the woman who fiercely loves and strives,
A petite frame, single mother, with four kids' lives.
At the hour where vice and virtue clash and intertwine,
From the heart, it's for those childhood friends who lost their parents' shine.
There are those who find love, and those who find their end,
Those who embrace life, those who consume it, those who bend.
There are those who, to live like you, take a ten-year fall,
Far from insane, there are those with brains, and those who use them all.
To our jackals, our brothers,
Our bastards, our fathers,
To those who rage, who spit,
To all who share our woes, bit by bit.
To our modest mothers, our dear audience,
To all the strength reflected in every pupil that cheers our cadence.
To our jackals, our brothers,
Our bastards, our fathers,
To those who rage, who spit,
To all who share our woes, bit by bit.
To our modest mothers, our dear audience,
Tell them my own are enough, that rage fades when our pages are dense.
It's for the woman who saw her only son depart forevermore,
A tale of greed and envy, shattering the nest of a sweet chalet's core.
It's for the one we dodge when the streets are filled with Ricard's sting,
Destitute, with only a meerkat's gaze as his weapon to cling.
For the woman who causes no trouble at all,
Except for her behind, enduring blows, trapped by her brothers, facing a wall.
The one who throws his money away, intoxicated by no passion's sway,
His only leader, the weight of his accusations, come what may.
The one who spends his days on software, stick in hand,
In autistic mode, for our ears' delight, he doesn't see the beautiful land.
To those who saddle our dreams, our feet in the stirrups they place,
Without them, no gallop, just the pace of a horse's gentle grace.
Too many thoughts in my head, saddened for this world we roam,
Not just for my future children, if that day ever comes home.
It's for the one in blue overalls, no fancy suit to wear,
Ex-con, on the path to intercostal neuralgia's despair.
To the one facing bankruptcy, with great failures in tow,
He followed the perilous steps of Redoine Faïd, you know.
The one who reaches out at the BNP counter's base,
The one who sees nothing, yet is too much of a voyeur before TNT's embrace.
It's for the lazy kid who never clears his plate,
But does it at others' homes, and for less, some meet their fate.
To the youth, barely 20, with a past so vast,
How to savor life when drugs have taken the time to steal their teeth at last?
There are those who seek trouble and find it, alas,
There are those who love life, those who lose it, those who let it pass.
It's for the words I should have said, smoothing the edges raw,
Even if silence creates unease, let the angels draw near and thaw.
To our jackals, our brothers,
Our bastards, our fathers,
To those who rage, who spit,
To all who share our woes, bit by bit.
To our modest mothers, our dear audience,
To all the strength reflected in every pupil that cheers our cadence.
To our jackals, our brothers,
Our bastards, our fathers,
To those who rage, who spit,
To all who share our woes, bit by bit.
To our modest mothers, our dear audience,
Tell them my own are enough, that rage fades when our pages are dense.
It's for all those who work tirelessly,
For those who cry out for help, feeling helpless and meek,
Those who avoid the shakes,
Those who operate in the shadows, making their escapes.
To the mother who no longer speaks,
The father you disappoint, with every failing streak,
All the rage you release,
Until the day you lose yourself, finding no peace.
Those who no longer see the rules,
Nor the traces of the limit, breaking all the tools.
Having the most green bills won't make you live infinitely,
Those who hurt your brain so much, they even sell you Doliprane, you see.
White is no longer for the rich, now it's become legal and free,
Those who lose more than they gain, a sorrowful decree.
Work more, die young, that's the way,
Killing yourself for 10 bucks an hour, every single day.
Writing the future with an eraser, fading away,
For those who fight without fear, come what may,
Speaking out without having to stay quiet, finding their say.
To the girl who cries all the time, shedding as many tears as a winter's display,
To all those who enrich war without having smelled a corpse's decay.
Ask Koma, we're disappointed as soon as she removes her makeup's sway,
Fuck Kylie Minaj, perhaps the only time I'm bilingual, I say.
For those who are addicted to sound, who haven't felt the needle's sting,
To our jackals, our brothers,
Our bastards, our fathers,
To those who rage, who spit,
To all who share our woes, bit by bit.
To our modest mothers, our dear audience,
To all the strength reflected in every pupil that cheers our cadence.
To our jackals, our brothers,
Our bastards, our fathers,
To those who rage, who spit,
To all who share our woes, bit by bit.
To our modest mothers, our dear audience,
Tell them my own are enough, that rage fades when our pages are dense.