Текст и перевод песни Melek Mosso - Cumartesi Türküsü

Cumartesi Türküsü

Bekleye bekleye
Geçiyor günler
Gün sağır, dilsiz
Sustu bülbüller

Kemiğim, etim kapı önlerinde
Can kayıp, can kayıp
Allah'ım, bu nasıl bir dünya?
Bu nasıl bir ayıp?

Ah, ben anayım, yanmaz canım
Dışarıdan kora koysalar
Ümidimi kaybedemezsiniz
Ölsem de ahım tarihi karalar, ah, karalar

Ah, ben anayım, yanmaz canım
Dışarıdan kora koysalar
Ümidimi kaybedemezsiniz
Ölsem de ahım tarihi karalar, ah, karalar

Bekleye bekleye
Geçiyor günler
Gün sağır, dilsiz
Sustu bülbüller

Kemiğim, etim kapı önlerinde
Can kayıp, can kayıp
Allah'ım, bu nasıl bir dünya?
Bu nasıl bir ayıp?

Ah, ben anayım, yanmaz canım
Dışarıdan kora koysalar
Ümidimi kaybedemezsiniz
Ölsem de ahım tarihi karalar, ah, karalar

Ah, ben anayım, yanmaz canım
Dışarıdan kora koysalar
Ümidimi kaybedemezsiniz
Ölsem de ahım tarihi karalar, ah, karalar

Chanson du samedi

J'attends, j'attends
Les jours passent
Le jour est sourd, muet
Les rossignols se sont tus

Mes os, ma chair sont devant la porte
La vie perdue, la vie perdue
Mon Dieu, quel monde est-ce ?
Quelle honte ?

Ah, je suis une mère, mon cœur ne brûle pas
Même si vous me jetiez dans les flammes
Vous ne pouvez pas me faire perdre l'espoir
Même si je meurs, mon cri restera dans les annales, ah, dans les annales

Ah, je suis une mère, mon cœur ne brûle pas
Même si vous me jetiez dans les flammes
Vous ne pouvez pas me faire perdre l'espoir
Même si je meurs, mon cri restera dans les annales, ah, dans les annales

J'attends, j'attends
Les jours passent
Le jour est sourd, muet
Les rossignols se sont tus

Mes os, ma chair sont devant la porte
La vie perdue, la vie perdue
Mon Dieu, quel monde est-ce ?
Quelle honte ?

Ah, je suis une mère, mon cœur ne brûle pas
Même si vous me jetiez dans les flammes
Vous ne pouvez pas me faire perdre l'espoir
Même si je meurs, mon cri restera dans les annales, ah, dans les annales

Ah, je suis une mère, mon cœur ne brûle pas
Même si vous me jetiez dans les flammes
Vous ne pouvez pas me faire perdre l'espoir
Même si je meurs, mon cri restera dans les annales, ah, dans les annales