Текст и перевод песни Michel Bühler - Ainsi parlait un vieil Indien (Live)

Ainsi parlait un vieil Indien (Live)

Ainsi Parlait Un Vieil Indien

Paroles et musique: Michel Bühler.
1987

Vous voulez acheter nos terres
Et vous nous parlez d'amitié
Votre âme blanche est un mystère
Nous ne nous comprendrons jamais
Nous ne possédons pas la course
Du cheval, ni le bruit des sources
Ni la forêt, ni l'horizon
Comment pourrions-nous vous céder
L'oiseau, le nuage nacré
Les insectes dans le buisson?
Ici rien ne nous appartient
Ainsi Parlait Un Vieil Indien

L'herbe, la roche, la rivière,
Pour nous toute chose est sacrée
Le ciel écoute nos prières
Il fait refleurir nos étés
La sève garde ma mémoire
La brise raconte l'histoire
De notre peuple à nos enfants
Et l'eau, ce n'est pas que de l'eau,
C'est ma soeur, douce à mon canot
Qui frémit au moindre courant
Dans le sol dorment nos anciens
Ainsi Parlait Un Vieil Indien

J'ai vu, et vous le savez bien,
Mille bisons sur la Prairie
Vous les tirez depuis vos trains
Pensez-vous acheter la vie?
Vous êtes comme la nuée
Comme celui qui vient voler
Comme la crue après la pluie
Rien ne semble vous rassasier
Nous n'avons rien à vous donner
Vous souillez votre propre lit
Nous chassons quand nous avons faim
Ainsi Parlait Un Vieil Indien

Vous portez l'odeur de la mort
Nos femmes, vous les humiliez
Vous êtes aujourd'hui les plus forts
Dieu s'est mis de votre côté
Nous n'avons donc pas d'autre choix
Que cette réserve là-bas
Pourquoi parlez-vous de traité?
Voici le couchant de nos jours
Vous l'apprendrez à votre tour:
La force est un maître léger
Mais qui vous pleurera demain?
Ainsi Parlait Un Vieil Indien
Mais qui vous pleurera demain?
Ainsi Parlait Un Vieil Indien...

Thus Spoke an Old Indian (Live)

Thus Spoke an Old Indian

Lyrics and music: Michel Bühler.
1987

You want to buy our lands, my love,
And you speak to us of friendship,
Your white soul is a mystery,
We will never understand each other,
We do not possess the running,
Of the horse, nor the sound of the springs,
Nor the forest, nor the horizon,
How could we give you, my dear,
The bird, the pearly cloud,
The insects in the bush?
Here nothing belongs to us,
Thus Spoke an Old Indian

The grass, the rock, the river,
For us everything is sacred,
The sky listens to our prayers,
It makes our summers bloom again,
The sap keeps my memory,
The breeze tells the story,
Of our people to our children,
And the water, it is not just water,
It is my sister, gentle to my canoe,
Which trembles at the slightest current,
In the ground sleep our ancestors,
Thus Spoke an Old Indian

I have seen, and you know it well, my love,
A thousand bison on the Prairie,
You shoot them from your trains,
Do you think you can buy life?
You are like the cloud,
Like the one who comes to steal,
Like the flood after the rain,
Nothing seems to satisfy you,
We have nothing to give you, my dear,
You soil your own bed,
We hunt when we are hungry,
Thus Spoke an Old Indian

You carry the smell of death,
Our women, you humiliate them,
You are the strongest today,
God has sided with you,
So we have no other choice,
Than this reserve over there,
Why do you speak of treaties?
This is the sunset of our days,
You will learn in your turn, my love,
Strength is a fickle master,
But who will weep for you tomorrow?
Thus Spoke an Old Indian
But who will weep for you tomorrow?
Thus Spoke an Old Indian...