Текст и перевод песни Mike Rodz - Hora de Irse

Hora de Irse

He visto mucho morir
En un cerrar y abrir
De ojos
Y yo me empiezo a vestir
De luto
Pues no te voy a mentir
Nunca pensé
Ver a país destruirse

Y ya es hora de irse
Las vibras pueden sentirse
Y no sé a quién hoy
Le toque morirse
Y ya es hora de irse
Las vibras pueden sentirse
Y no sé quién Hoy
Se vaya sin despedirse

Porque ahora la moda
O las tendencias
Es ver malas noticias
Salas de emergencias
Tengo perse pa' salir
Perse para ir a grabar
Porque hoy estoy aquí
Y allá me pueden volar
La cabeza
Por eso to el mundo reza
Porque al parecer no conocen
Lo mucho que pesa
Esa misma, de rojo color
Que se riega, y da dolor
En arroz y habichuelas
Hablo de sangre señor
Balaceras, apuñalas
Desaparecidos
Violencia de género
Unos cuantos heridos
Resultan varios muertos
Frente a negocio
Nada mas y nada menos que
Por un simple asocio
Y a veces son cercanos
Podría ser tu hermano
Se janguea con miedo
Porque se les va la mano
A veces
No merecemos este plano
Si no respetamos vida
Que carajos respetamos

(Es triste)

Que ya es hora de irse
Las vibras
Pueden sentirse
Y no sé a quién hoy
Le toque morirse
Y ya es hora de irse
Las vibras pueden sentirse
Y no sé quién hoy
Se vaya sin despedirse

También podría ser mami
Unas de mis abuelas
Una de mis hermanas
Y a mi quien me consuela
Se creen que un chiste
Y yo sigo sin creer
Como alguien capaz
De esto todavia existe
Y cada vez mas violencia
Un país con demencia
To' los días asesinatos
Pa' mi no es coincidencia
No se puede reparar
Vamos a recapacitar
Porque que si es ojo por ojo
Ciegos vamos a terminar
Yo no sé si pedir paz
Porque a mi ya no me queda
Me perdí en la tristeza
Y pa' salir no tengo ruedas
Y menos prisa
Porque a muerte huele brisa
Quizás es porque es un cadáver
Esta envuelto en esa frisa
O Metio' en una bolsa
Tal vez cerca del río
Sin color, hasta jincho
Consumido por el frio
No se que ni mas soltar
Sin exagerar
Ojalá por expresarme
No me tengan que matar

He visto mucho morir
En un cerrar y abrir
De ojos
Y yo me empiezo a vestir
De luto
Pues no te voy a mentir
Nunca pensé
Ver a país destruirse

Y ya es hora de irse
Las vibras pueden sentirse
Y no sé a quién hoy
Le toque morirse

L'Heure du Départ

J’ai vu tant de gens mourir
En un clin d’œil,
Sous mes yeux,
Et je commence à m’habiller
De deuil,
Car je ne vais pas te mentir,
Jamais je n’aurais pensé
Voir un pays se détruire.

Et il est temps de partir,
On peut sentir les ondes négatives,
Et je ne sais pas à qui,
Ce sera le tour de mourir.
Et il est temps de partir,
On peut sentir les ondes négatives,
Et je ne sais pas qui,
Aujourd’hui, partira sans dire au revoir.

Car maintenant la mode,
Ou les tendances,
C’est de voir de mauvaises nouvelles,
Des salles d’urgence.
J’ai peur de sortir,
Peur d’aller enregistrer,
Car aujourd’hui je suis là,
Et là-bas ils pourraient me faire sauter
La tête.
C’est pour ça que le monde entier prie,
Parce qu’apparemment ils ne savent pas
Combien pèse
Cette chose, de couleur rouge,
Qui se répand et fait mal,
Dans le riz et les haricots,
Je parle de sang, monsieur.
Fusillades, coups de couteau,
Disparus,
Violence sexiste,
Quelques blessés,
Il en résulte plusieurs morts,
Devant un commerce,
Rien de plus et rien de moins que
Pour une simple association.
Et parfois ce sont des proches,
Ça pourrait être ton frère,
Il traîne avec la peur au ventre,
Car ils ont la gâchette facile.
Parfois,
On ne mérite pas cet endroit,
Si on ne respecte pas la vie,
Qu’est-ce qu’on respecte, bordel ?

(C’est triste)

Qu’il est temps de partir,
Les ondes négatives,
On peut les sentir,
Et je ne sais pas qui aujourd’hui,
Devra mourir.
Et il est temps de partir,
Les ondes négatives peuvent se faire sentir,
Et je ne sais pas qui aujourd’hui,
Partira sans dire au revoir.

Ça pourrait aussi être maman,
Une de mes grands-mères,
Une de mes sœurs,
Et qui me consolera ?
Ils pensent que c’est une blague,
Et je n’arrive toujours pas à croire
Que quelqu’un capable
De ça puisse encore exister.
Et de plus en plus de violence,
Un pays dément,
Des meurtres tous les jours,
Ce n’est pas une coïncidence pour moi.
On ne peut pas réparer,
Réfléchissons,
Car si c’est œil pour œil,
On finira aveugles.
Je ne sais pas si je dois demander la paix,
Parce que je n’en ai plus,
Je me suis perdu dans la tristesse,
Et je n’ai pas de roues pour sortir,
Et encore moins de hâte,
Parce que la brise sent la mort.
C’est peut-être parce que c’est un cadavre,
Il est enveloppé dans cette brise,
Ou mis dans un sac,
Peut-être près de la rivière,
Sans couleur, gonflé,
Consumé par le froid.
Je ne sais plus quoi dire,
Sans exagérer,
J’espère que pour m’être exprimé,
Ils ne me tueront pas.

J’ai vu tant de gens mourir
En un clin d’œil,
Sous mes yeux,
Et je commence à m’habiller
De deuil,
Car je ne vais pas te mentir,
Jamais je n’aurais pensé
Voir un pays se détruire.

Et il est temps de partir,
Les ondes négatives peuvent se faire sentir,
Et je ne sais pas à qui aujourd’hui
Ce sera le tour de mourir.