Текст и перевод песни Ministers De-la-Funk - Believe (Richard F mix) (feat. Jocelyn Brown)

Believe (Richard F mix) (feat. Jocelyn Brown)

Banlieue Rouge
Engrenages
L'appel De La Cite
C'est l'appel de la cité qui m'a un jour envoûté
Et qui m'a fait m'éloigner de la campagne où je suis né
Pour travailler à la ville, ma famille j'ai dû quitter
C'est comme ma nature tranquille qui ne tient plus que du passé

Un mariage contre-nature, entre la chair et l'acier
Parqué entre tout ces murs qui me retiennent prisonnier
Je ne sais pas c'que je fous là, c'est aussi triste que dommage
Car comme se font rares les emplois, je vis d'assurance-chômage...

Mais on s'habitue à la ville, je crois même qu'elle sécurise
C'est d'une façon subtile qu'elle exerce son emprise
On s'habitue aux boulevards qu'on fréquente le soir tard
Aux salles de jeux et aux bars, animés de toutes parts

Dans cette atmosphère enfumée, où je m'efforce d'exister
S'échangent des regards sirupeux, prescrits par des commerces douteux
Et flotte encore sous les néons l'odeur âcre de la déception
Les plaisirs interdits auront toujours un goût de perdition...

Sur les terrains vagues comme dans les ruelles humides
Partout où je divague je me heurte au vide
De la marque urbaine, de cette cité maudite
Métropole inhumaine où tout se passe trop vite

Mais je l'aime malgré tout d'un sourire complice
Cette ville de fous dont je suis un peu le fils
Car on est jamais aussi aveugle qu'on peut l'être quand tout s'écroule
Et on est jamais aussi seul qu'on peut l'être dans une foule...

Believe (Richard F mix) (feat. Jocelyn Brown)

Crimson Suburb
Gears
The Call of the City
It was the call of the city that one day bewitched me
And that made me leave the countryside where I was born
To work in the city, my family I had to leave
It is like my peaceful nature that is now only a thing of the past

An unnatural marriage, between flesh and steel
Parked between all these walls that hold me captive
I don't know what I'm doing here, it's sad and such a pity
Because jobs are so rare, I live on unemployment benefits...

But we get used to the city, I even think it's reassuring
It is in a subtle way that it exerts its grip
We get used to the boulevards which we frequent late at night
To the gaming halls and the bars, lively on all sides

In this smoky atmosphere, where I strive to exist
Syrupy glances are exchanged, prescribed by dubious businesses
And still lingers under the neon lights the acrid smell of disappointment
Forbidden pleasures will always have a taste of perdition...

On the wastelands as in the damp alleys
Everywhere I wander I come up against emptiness
Of the urban brand, of this cursed city
Inhuman metropolis where everything happens too quickly

But I love it in spite of everything with a knowing smile
This city of fools whose son I am somewhat
Because we are never as blind as we can be when everything collapses
And we are never as alone as we can be in a crowd...