Текст и перевод песни Mishima - Menteix la primavera

Menteix la primavera

Ni els teus ulls són tan clars
Ni la teva pell tan fina
Ni tens les cames tan llargues
Ni el cos de ballarina
No ets gaire divertida,
Ni modesta ni sincera
Fent tard ets la primera
Tan a casa com a l'oficina
El per què ja no m'interessa
Ni si encara et fa ai el cor
La primavera

Se que tampoc et faig el pes
Amb aquesta veu desagradable
Dius que he envellit molt i estic obès,
Que tinc l'humor inestable
Que la meva única higiene
És per netejar-te la cartera
Que m'ho prenc tot a la lleugera
Menys el tabac i la tele per cable
Però jo ja t'ho vaig dir,
Jo no et vaig mentir,
Va ser
La primavera

Aquella nit d'abril
Compartint paraigua sota el xàfec
La vam canviar per mil
Avorrides tardes l'un amb l'altre
Vam passejar els nostres reflexos
Pels carrers molls de Barcelona
Ara ens acompanyen com fantasmes
Que no obliden ni perdonen

Amb aquestes pells d'ortiga
I aquests nassos de patata
Cintura avall tot ens fa figa
I tenim la sang d'orxata
Ens fa falta silicona
Pel davant i pel darrera
Ja no tenim trempera
Ni per cordar-nos les sabates
Però ja torna a ser aquí,
Ens vol a tu i a mi,
La primavera

Aquella nit d'abril
Compartint paraigua sota el xàfec
La vam canviar per mil
Avorrides tardes l'un amb l'altre
Vam passejar els nostres reflexos
Pels carrers molls de Barcelona
Ara ens acompanyen com fantasmes
Que no obliden ni perdonen
Sé que no us descobreixo res,
Però és així com ens menteix
La primavera

Le printemps ment

Ni tes yeux ne sont si clairs
Ni ta peau si fine
Ni tes jambes ne sont si longues
Ni ton corps de ballerine
Tu n'es pas très amusante,
Ni modeste ni sincère
Tu es la première à rentrer tard
Aussi à l'aise à la maison qu'au bureau
Je ne suis plus intéressé par le pourquoi
Ni si ton cœur te fait encore mal
Le printemps

Je sais que je ne te fais pas non plus le poids
Avec cette voix désagréable
Tu dis que j'ai beaucoup vieilli et que je suis obèse,
Que j'ai un humour instable
Que ma seule hygiène
Est de nettoyer ton portefeuille
Que je prends tout à la légère
Sauf le tabac et la télévision par câble
Mais je te l'ai déjà dit,
Je ne t'ai pas menti,
Ce fut
Le printemps

Ce soir d'avril
Partageant un parapluie sous la pluie
Nous l'avons échangé contre mille
Après-midis ennuyeuses l'un avec l'autre
Nous avons promené nos reflets
Dans les rues mouillées de Barcelone
Maintenant, ils nous accompagnent comme des fantômes
Qui ne pardonnent ni n'oublient

Avec ces peaux d'ortie
Et ces nez de pomme de terre
De la taille en bas, tout nous affaiblit
Et nous avons le sang d'horchata
Il nous faut de la silicone
Devant et derrière
Nous n'avons plus le courage
Ni pour lacer nos chaussures
Mais il est de retour,
Il nous veut, toi et moi,
Le printemps

Ce soir d'avril
Partageant un parapluie sous la pluie
Nous l'avons échangé contre mille
Après-midis ennuyeuses l'un avec l'autre
Nous avons promené nos reflets
Dans les rues mouillées de Barcelone
Maintenant, ils nous accompagnent comme des fantômes
Qui ne pardonnent ni n'oublient
Je sais que je ne te révèle rien de nouveau,
Mais c'est comme ça qu'il nous ment
Le printemps