Текст и перевод песни Mustafa Özarslan - Odam Dört Köşe

Odam Dört Köşe

Odam dört köşe halısı keçe
Odam dört köşe halısı keçe
Kimlere derdimi yansam saymazlar heçe

Düşündüm başıma böyle ayık değilem
Fırat kenarında yüzen kayık değilem
Bu kara günlere gardaş layık değilem
Bu kara günlere heyhal layık değilem

Odam dört köşe halısı keçe
Odam dört köşe halısı keçe
Kimlere derdimi yansam saymazlar heçe

Bu dağların arkasını nerden bileyim
Dostumu düşmanımı ben nasıl seçeyim
Göz göz olmuş yaralarım kime diyeyim
Göz göz olmuş yaralarım kime diyeyim

Odam dört köşe halısı keçe
Odam dört köşe halısı keçe
Kimlere derdimi yansam saymazlar heçe

Hangi bir derdim söyleyim bu kadar yeter
Bugün dünden kötü gardaş yarınım beter
İnsan olan hiç bu kadar kahır mı çeker
İnsan olan hiç bu kadar kahır mı çeker

Odam dört köşe halısı keçe
Odam dört köşe halısı keçe
Kimlere derdimi yansam saymazlar heçe

Ma chambre est carrée

Ma chambre est carrée, le tapis est en feutre
Ma chambre est carrée, le tapis est en feutre
À qui confier mon chagrin, ils ne me comprendraient pas

J'ai pensé, je ne suis pas sobre pour ça
Je ne suis pas un bateau naviguant sur les rives de l'Euphrate
Je ne suis pas digne de ces jours sombres, mon frère
Je ne suis pas digne de ces jours sombres, mon ami

Ma chambre est carrée, le tapis est en feutre
Ma chambre est carrée, le tapis est en feutre
À qui confier mon chagrin, ils ne me comprendraient pas

Je ne sais pas ce qui se cache derrière ces montagnes
Comment puis-je distinguer mon ami de mon ennemi
À qui dire mes blessures, toutes ouvertes
À qui dire mes blessures, toutes ouvertes

Ma chambre est carrée, le tapis est en feutre
Ma chambre est carrée, le tapis est en feutre
À qui confier mon chagrin, ils ne me comprendraient pas

Lequel de mes chagrins te dire, c'est assez
Aujourd'hui est pire qu'hier, mon frère, demain sera encore pire
Est-ce que l'homme souffre autant
Est-ce que l'homme souffre autant

Ma chambre est carrée, le tapis est en feutre
Ma chambre est carrée, le tapis est en feutre
À qui confier mon chagrin, ils ne me comprendraient pas