Текст и перевод песни Mägo de Oz - Maritornes

Maritornes

Por ti, cariño, encogería la noche
Al tamaño de tu cama
Y compraría tus caricias pagando
Con besos mi libertad
Por ti, cariño, perdería mi orgullo
En la trastienda de mi alma
Y saciaría mi venganza bebiendo
Como un loco en tu boca después
Porque al rozarte siento miedo, amor
De despertar y no oír tu voz
Y que al llegar el alba a tu ventana
Abra los ojos y solo esté yo
Por ti, cariño, robaría una estrella
Y que en tus noches te velara
Y en los caminos, rogaría a mi espada
Que me haga digno de ti
Quiero perderme en la jauría de tus labios
Tormento es tu boquita de miel
Enjaulé mi alma en tu linda armadura
Forjadas con tu cuerpo y tu piel
Porque al rozarte siento miedo, amor
De despertar y no oír tu voz
Y que al llegar el alba a tu ventana
Abra los ojos y solo esté yo
Viéndose sumido en tales pensamientos
Don Quijote no acertaba a ver
Que la destinataria de tanto halago
No era quien creía ver
Era Maritornes, la moza asturiana
Tuerta de un ojo y del otro no sano
Que yendo al encuentro de su amante arriero
Se topó con él
Porque al rozarte siento miedo, amor
De despertar y no oír tu voz
Y que al llegar el alba a tu ventana
Abra los ojos y solo esté yo
Porque al rozarte siento miedo, amor
De despertar y no oír tu voz
Y que al llegar el alba a tu ventana
Abra los ojos y solo esté yo

Maritornes

Pour toi, mon cœur, je rétrécirais la nuit
À la taille de ton lit
Et j'achèterais tes caresses en payant
Avec des baisers ma liberté
Pour toi, mon cœur, je perdrais ma fierté
Dans l'arrière-boutique de mon âme
Et j'étancherais ma vengeance en buvant
Comme un fou dans ta bouche après
Parce qu'en te frôlant, j'ai peur, mon amour
De me réveiller et de ne plus entendre ta voix
Et qu'à l'aube, à ta fenêtre
J'ouvre les yeux et je ne sois seul
Pour toi, mon cœur, je volerais une étoile
Et que dans tes nuits elle veille sur toi
Et sur les chemins, je supplierais mon épée
Qu'elle me rende digne de toi
Je veux me perdre dans la meute de tes lèvres
Ton sourire est un tourment délicieux
J'ai enfermé mon âme dans ta belle armure
Forgée avec ton corps et ta peau
Parce qu'en te frôlant, j'ai peur, mon amour
De me réveiller et de ne plus entendre ta voix
Et qu'à l'aube, à ta fenêtre
J'ouvre les yeux et je ne sois seul
Absorbé dans ces pensées
Don Quichotte ne parvenait pas à voir
Que la destinataire de tant de flatteries
N'était pas celle qu'il croyait voir
C'était Maritornes, la servante asturienne
Borne d'un œil et de l'autre pas guérie
Qui, allant à la rencontre de son amant muletier
Le croisa
Parce qu'en te frôlant, j'ai peur, mon amour
De me réveiller et de ne plus entendre ta voix
Et qu'à l'aube, à ta fenêtre
J'ouvre les yeux et je ne sois seul
Parce qu'en te frôlant, j'ai peur, mon amour
De me réveiller et de ne plus entendre ta voix
Et qu'à l'aube, à ta fenêtre
J'ouvre les yeux et je ne sois seul