Текст и перевод песни Nacho Vegas - Mi Marilyn Particular

Mi Marilyn Particular

Así de pronto amanecí en un inmenso corredor.
Miré a ambos lados y vi solamente puertas,
Y en cada una de ellas grandes letras rezaban así:
ESTO NO ES UNA SALIDA.

Tras una de ellas te encontré,
Desnuda y asustada y proyectada contra la pared.
Tú me guiñaste un ojo, yo me acerqué y oí tu voz.
"Cuando ordene usted puedo desaparecer".
Y yo no le di mayor importancia a lo que oí
Y ése fue mi gran error.

Te podía golpear y aún estaba bien.
Te humillé, te violé y tú seguías en pie.
Y aunque no es frecuente en mí,
Quise concederte un nombre y te di a elegir:
"¿Cómo te quieres llamar?".
Tú me respondiste así: "Marilyn".

Y aunque no eras rubia,
Y aunque no hablabas inglés,
Y aunque eras más que estúpida,
Y aunque no sé ni si eras mujer,
En fin, serías tú mi Marilyn particular.

Como los ríos fluyen,
Igual que el viento sopla, así el amor destruye
Y yo lo supe en el momento en que me repetiste allí:
"Cuando ordene usted puedo desaparecer".

Y ahora si tiemblo de dolor,
Y si aúllo de dolor,
Y si ladro de dolor,
Y si ululo de dolor es por ti, Marilyn,
Es por ti, mi Marilyn,
Y además es mi forma de cantar, la, la, la ...

Yo jamás imaginé que un poco de amor
Le podía a uno causar tanto, tanto dolor.
¿Cómo iba a adivinar
Que podía hacerme daño alguien que era irreal?
Y la puerta se cerró,
Y así mismo te perdí, Marilyn ... Marylin ...

Me dicen que estoy loco,
Me dicen que he perdido la razón.
Me podrían apalear, podrían quemarme en la hoguera,
Hacer de mí lo que ellos quieran,
Pero sólo yo sé la verdad,
Y la verdad es que sí, yo, yo te he querido, Marilyn.

Ma Marilyn Particulière

Je me suis réveillé d'un coup dans un long couloir immense.
J'ai regardé de chaque côté et je n'ai vu que des portes,
Et sur chacune d'elles, de grandes lettres étaient inscrites ainsi :
CE N'EST PAS UNE SORTIE.

Derrière l'une d'elles, je t'ai trouvée,
Nue, effrayée, projetée contre le mur.
Tu as cligné des yeux, je me suis approché et j'ai entendu ta voix.
"Quand vous me le demanderez, je peux disparaître".
Et je n'ai pas accordé d'importance à ce que j'ai entendu,
Et ce fut ma grande erreur.

Je pouvais te frapper et c'était encore bien.
Je t'ai humiliée, je t'ai violée et tu étais toujours debout.
Et même si ce n'est pas fréquent chez moi,
J'ai voulu te donner un nom et t'ai laissé choisir :
"Comment veux-tu t'appeler ?".
Tu m'as répondu : "Marilyn".

Et même si tu n'étais pas blonde,
Et même si tu ne parlais pas anglais,
Et même si tu étais plus que stupide,
Et même si je ne sais même pas si tu étais une femme,
En fin de compte, tu serais ma Marilyn particulière.

Comme les rivières coulent,
Comme le vent souffle, ainsi l'amour détruit
Et je l'ai su au moment où tu m'as répété :
"Quand vous me le demanderez, je peux disparaître".

Et maintenant, si je tremble de douleur,
Et si je hurle de douleur,
Et si je grogne de douleur,
Et si je gémis de douleur, c'est pour toi, Marilyn,
C'est pour toi, ma Marilyn,
Et c'est aussi ma façon de chanter, la, la, la ...

Je n'ai jamais imaginé qu'un peu d'amour
Pouvait causer autant, autant de douleur.
Comment pouvais-je deviner
Que quelqu'un d'irréel pouvait me faire du mal ?
Et la porte s'est refermée,
Et ainsi tu m'as quitté, Marilyn ... Marylin ...

On me dit que je suis fou,
On me dit que j'ai perdu la raison.
On pourrait me battre, on pourrait me brûler sur le bûcher,
Faire de moi ce qu'ils veulent,
Mais seul je connais la vérité,
Et la vérité est que oui, je, je t'ai aimée, Marilyn.