Текст и перевод песни Nekfeu - Premier pas

Premier pas

Onze heures du matin, Nouvelle-Orléans
Je déambule solo dans le quartier de Treme
Les nouvelles viennent d'annoncer l'ouragan
L'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner
Le couvre-feu est prévu pour 19 heures
Mais les gens d'ici n'ont pas trop l'air inquiets
Ils disent avoir connu le pire avec Katrina
Et les crimes pour savoir qui contrôle le rrain-te
Ils font la fête et me proposent de trinquer
Y'a de la bonne humeur à profusion
Les musiciens s'amusent en improvisant
Tous les voisins se fournissent en provision
Only in New Orle', only in New Orleans guys
Foule attroupée, complètement prête
Joue de la trompette en pleine tempête
Et le journal s'était peut-être trompé
Mais je cours de la tête aux pieds trempés
L'ouragan est passé à quelques miles
Les zones autour du port sont inondées
Loin de mes terres, d'humeur sentimentale
Y'a pas que la peur que j'ai senti monter
Loin de mes terres, je n'ai pensé qu'aux miens
Je n'ai que leurs souvenirs et leurs invocations
Étrange comment on ressent des pulsions d'amour
Au contact de la mort ou de son évocation
L'européen oublie trop souvent qu'il n'est rien
Face à la nature qui reprend ses droits
Tornade de pensées qui tourne dans ma tête
J'en attrape une au vol et je repense à toi
Et si les cyclones étaient la somme de tout les derniers soupirs de la Terre?
Et si les tremblements de terre étaient la somme de tout nos premiers pas?
Et si les cyclones étaient la somme de tout les derniers soupirs de la Terre?
Et si les tremblements de terre étaient la somme de tout nos premiers pas?
Onze heures du matin dans Tokyo, je me perds seul
C'est une autre énergie que je perçois
Est-ce pour ça que j'aime tant cette ville
Ou bien parce qu'ici je n'suis personne?
Ici, tu n'es pas là mais ton souvenir me suit où que j'aille
Et ça me fait mal
Rien d'étonnant qu'en japonais l'amour se dise aïe
Faisons la guerre pour être en paix
Faisons notre vie sans suspicion
Hier, la Terre a tremblé, secouant la ville en suspension
Le séisme était de faible magnitude
Mais assez pour me rappeler qu'on partira
Ça serait dommage de finir sur une dispute
Si je pars avant est-ce que tu compatiras?
L'européen oublie trop souvent qu'il n'est rien
Face à la nature qui reprend ses droits
Collision de pensées qui secoue ma tête
J'en attrape une au sol et je repense à toi
Et si les cyclones étaient la somme de tout les derniers soupirs de la Terre?
Et si les tremblements de terre étaient la somme de tout nos premiers pas?
Et si les cyclones étaient la somme de tout les derniers soupirs de la Terre?
Et si les tremblements de terre étaient la somme de tout nos premiers pas?
Ça voudrait dire qu'on est tous liés
J'ai l'impression qu'on est tous liés
Ça voudrait dire qu'on est tous liés
J'ai l'impression qu'on est tous liés
J'ai l'impression qu'on est tous liés
On est une infinité de voies discordantes
Qui deviennent justes, une fois chantées en coeur

First Steps

Eleven in the morning, New Orleans
I wander solo through the Treme neighborhood
The news just announced the hurricane
The air is heavy, the sky is black, no loitering allowed
Curfew is set for 7 p.m.
But the people here don't seem too worried
They say they experienced the worst with Katrina
And the crimes to know who controls the turf
They party and offer me a toast
There's good humor in abundance
The musicians have fun improvising
All the neighbors stock up on supplies
Only in New Orle', only in New Orleans guys
Crowd gathered, completely ready
Playing the trumpet in the middle of the storm
And the newspaper might have been wrong
But I run, soaked from head to toe
The hurricane passed a few miles away
The areas around the port are flooded
Far from my land, in a sentimental mood
It's not just fear that I felt rising
Far from my land, I only thought of my loved ones
I only have their memories and invocations
Strange how we feel impulses of love
In contact with death or its evocation
The European too often forgets that he is nothing
In the face of nature reclaiming its rights
Tornado of thoughts swirling in my head
I catch one on the fly and think of you
What if cyclones were the sum of all the Earth's last breaths?
What if earthquakes were the sum of all our first steps?
What if cyclones were the sum of all the Earth's last breaths?
What if earthquakes were the sum of all our first steps?
Eleven in the morning in Tokyo, I get lost alone
It's a different energy that I perceive
Is that why I love this city so much
Or because here I am nobody?
Here, you are not there but your memory follows me wherever I go
And it hurts me
No wonder that in Japanese love is said "aïe"
Let's make war to be at peace
Let's live our lives without suspicion
Yesterday, the Earth trembled, shaking the city in suspension
The earthquake was of low magnitude
But enough to remind me that we will leave
It would be a shame to end on an argument
If I leave before, will you empathize?
The European too often forgets that he is nothing
In the face of nature reclaiming its rights
Collision of thoughts shaking my head
I grab one from the ground and think of you
What if cyclones were the sum of all the Earth's last breaths?
What if earthquakes were the sum of all our first steps?
What if cyclones were the sum of all the Earth's last breaths?
What if earthquakes were the sum of all our first steps?
It would mean that we are all connected
I feel like we are all connected
It would mean that we are all connected
I feel like we are all connected
I feel like we are all connected
We are an infinity of discordant voices
That become right, once sung in unison