Текст и перевод песни Nèg'Marrons feat. Mr. Toma - L'encre du Bitume (feat. Mr Toma)

L'encre du Bitume (feat. Mr Toma)

Ooooooooh oh oh na nana na
Ooooooh oh oh
J'écris ma vie à l'encre du bitume
Les cicatrices de mon enfance
Il n'y a que le temps qui les consume
Ooooooooooh oh oh oh
La rue a comme un goût d'amertume
Tant d'illusions et d'apparences font couler les Larmes de ma plume

Je suis ce que je suis, chacun est ce qu'il est
Souvent je me suis perdu dans les mauvais Délires de la vie
Le temps peut redéfinir les rôles
Toucher le succés est possible même pour un Lascar sorti des halls
Depuis tout petit j'suis plombé dans un Environnement de tours de béton
Pur enfant de la banlieue comme beaucoup de ma génération
Native de garge sarcelle zone réputée difficile
Chacun veut prouver se faire une réputation, peser et contrôler la ville
Jeune soldat dans ce grand champs de bataille
Je roulais sur une voie où même les durs déraillent
J'passais mon temps sur l'bitume
Sans but et sans thune à répéter mes habitudes
Kaira dans l'attitude
Aujourd'hui j'ai compris que la rue m'a guidé, m'a forgé
Mais elle m'a désigné pour une autre mission
J'reste un soldat qui se doit d'la représenter
Sous une autre forme et une autre vision

Ooooooooh oh oh
J'écris ma vie à l'encre du bitume
Les cicatrices de mon enfance
Il n'y a que le temps qui les consume
Ooooooooooh oh oh oh
La rue a comme un goût d'amertume
Tant d'illusions et d'apparences font couler les larmes de ma plume

170875 Naqui Jacky dans ce monde dans les larmes et les cris hey
Immaculé de sang dès la naissance j'savais pour moi la vie serait un combat sans merci hey
Celle-ci est mon histoire qui ressemble peut être à la tienne celle d'un jeune de banlieue
Donc j'me livre à cur ouvert je chante ma vérité sur l'bite je passe aux aveux
Tout a commencé en ce mois d'août 86 c'était mon premier été a la cité
J'fesais mes premiers pas sur le bitume et entre les tours de béton j'suis vite
Rentré dans le bain sans savoir nager
C'était l'époque tennis ballon, BMX jantes à battons l'époque les tête à tête
à la sortie d'Henri vallon, les après-midi les a pablo zout soucous c le bonmbolow
Les chouarad dans les entrepôts et dépouillage à la lacrimo'
L'époque des fraîches et des papilles la secte aboulaille aussi mon premier groupe
Les SMSI ma première bande les LPJ
Combien sont parmi nous et combien sont partis
Le quartier nous a uni comme il nous a désuni
Aujourd'hui on fait le bilan ou plutôt l'état des lieux
Et on s'rend compte qu'à l'appel on est beaucoup moins nombreux
La rue est parfois mortelle avec ses propres enfants
Si c'était à refaire j'le referais différemment

Ooooooooh oh oh
J'écris ma vie à l'encre du bitume
Les cicatrices de mon enfance
Il n'y a que le temps qui les consume
Ooooooooooh oh oh oh
La rue a comme un goût d'amertume
Tant d'illusions et d'apparences font couler les larmes de ma plume

J'étais un jeune solitaire
J'arpentais le trottoir pour trouver ma place
J'ai pas une âme de gangster
Le mal que j'ai fait je le regrette mais jamais il ne s'efface nan
Connais-tu la solitude toi?
Sais-tu combien elle fait mal mal mal
T'en parler j'en ai l'habitude moi, j'ai toujours eu le cur en cavale
Et les yeux vers les étoiles, la rancune que je ravale
La rue c'est pas mon idéal ma vie se construit
Depuis que je m'en éloigne

Oooooooh oh oh
J'écris ma vie à l'encre du bitume
Les cicatrices de mon enfance
Il n'y a que le temps qui les consume
Ooooooooooh oh oh oh
La rue a comme un goût d'amertume
Tant d'illusions et d'apparences font couler les larmes de ma plume ...

The Ink of the Asphalt (feat. Mr Toma)

Ooooooooh oh oh na nana na
Ooooooh oh oh
I write my life with the ink of the asphalt
The scars of my childhood
Only time can consume them
Ooooooooooh oh oh oh
The street has a taste of bitterness
So many illusions and appearances make the tears of my pen flow

I am what I am, everyone is what they are
Often I got lost in the bad Delirium of life
Time can redefine roles
Touching success is possible even for a Lascar coming out of the halls
Since I was a kid I've been stuck in an environment of concrete towers
Pure child of the suburbs like many of my generation
Native of Garge Sarcelle, an area known to be difficult
Everyone wants to prove themselves, make a reputation, weigh in and control the city
Young soldier in this great battlefield
I was driving on a road where even the tough guys derail
I spent my time on the asphalt
Aimless and penniless, repeating my habits
Kaira in the attitude
Today I understood that the street guided me, forged me
But she assigned me for another mission
I remain a soldier who must represent her
In another form and another vision

Ooooooooh oh oh
I write my life with the ink of the asphalt
The scars of my childhood
Only time can consume them
Ooooooooooh oh oh oh
The street has a taste of bitterness
So many illusions and appearances make the tears of my pen flow

170875 Naqui Jacky in this world in tears and screams hey
Immaculate of blood from birth, I knew for me life would be a merciless fight hey
This is my story which may be similar to yours, that of a young man from the suburbs
So I'm opening up, I'm singing my truth about the dick I'm going to confessions
It all started in this month of August '86, it was my first summer in the city
I was taking my first steps on the asphalt and between the concrete towers I'm fast
Back in the bath without knowing how to swim
It was the time of tennis ball, BMX rims with sticks, the time of the tete-a-tete
At the exit of Henri Vallon, the afternoons at Pablo Zout Soucous it's the bonmbolow
The chouarad in the warehouses and stripping at the tear gas
The time of fresh and papillae, the sect aboulaille also my first group
The SMSI my first band the LPJs
How many are among us and how many are gone
The neighborhood united us as it disunited us
Today we take stock or rather the state of play
And we realize that at the appeal we are much less numerous
The street is sometimes deadly with its own children
If I had to do it again I would do it differently

Ooooooooh oh oh
I write my life with the ink of the asphalt
The scars of my childhood
Only time can consume them
Ooooooooooh oh oh oh
The street has a taste of bitterness
So many illusions and appearances make the tears of my pen flow

I was a lonely young man
I was pacing the sidewalk to find my place
I don't have a gangster soul
The wrong I did I regret it but it never goes away no
Do you know loneliness you?
Do you know how much it hurts bad bad
Talking to you about it I'm used to it, I've always had my heart on the run
And my eyes towards the stars, the resentment that I swallow
The street is not my ideal my life is built
Since I'm getting away from it

Oooooooh oh oh
I write my life with the ink of the asphalt
The scars of my childhood
Only time can consume them
Ooooooooooh oh oh oh
The street has a taste of bitterness
So many illusions and appearances make the tears of my pen flow...