Текст и перевод песни Odezenne - Assez

Assez

Assez
Des pressions quotidiennes, assez
Dépressions à la chaîne, assez
Surplus d'consommation, assez
Des tentatives veines, assez
Du virus de la haine assez
De ces immolations assez
D'la manipulation assez
De devoir dire amen assez
Des ricains qui s'ramènent assez
Des forces démonstrations assez
Des fausses révolutions assez
Assez, assez,
C'est les guerres qu'on exporte
Les valeurs qu'on colporte
C'est peut être l'inverse, peu importe
La pudeur qu'on escroque
Le malaise qu'on importe
La chaleur qu'on oublie
La patience qui faiblit
C'est la connexion, c'est le haut débit
C'est mon téléphone et mon forfait pourrit
C'est la dépendance qui nous régit
La frustration qui nous envahi
C'est le premier amour qui marque à vie
C'est les besoins qu'on nous crée
Et la société jetable qu'on nous vend
A côté d'une poubelle déjà démodé
C'est les carcans
Les idées reçues
L'enfermement
La peur et l'aveuglement
C'est l'individualisme triomphant
C'est l'argent
C'est qu'il y a pas assez d'personnes
Et trop d'gens
C'est le vieux qui marronne
C'est l'caïde qui s'couronne
C'est l'prof qui méprise
C'est l'riche qui s'étonne
C'est les médias qui déguisent
C'est la bêtise qu'on clone
C'est l'minet qui se la donne
C'est la haine qu'on attise
La chaîne qu'on brise
Les putes qui séduisent
Le juge qui fredonne
C'est l'poids de l'entreprise
C'est l'dieu, c'est l'symbole
C'est les erreurs qu'on gomme
L'orgueil qui rayonne
La chance qu'on nous brise
L'indifférence comprise par tous
C'est l'batard qui claironne
L'étranger qu'on soupçonne
Les gens qui se suffisent à eux même
Assez
Y a des lagons bleus sur la lune
M'a dit un monsieur un peu fou
Un vieux lascar des rue
Qui devait être un peu trop saoul
Y a des singes savants
Dans les écoles de Paris
M'a dit ma grand-maman
Un jour sur le quai de Bercy
Y a des tigres du Bengale
Dans le zoo de Vincennes
Félins qui crèvent la dalle
Et qu'ont pas l'allure saine
Du soleil dans les fossettes
Et mon cœur plein de fougue
Me tape des pieds à la tête
Maman m'a dit
Que la mer était verte
Là où l'homme en famille
Bronze le cerveau inerte
Papa m'a dit
Fils, (fils) rends moi fier, (fier)
Deviens libellule
Dé-dé-dé-passe les montgolfières
Alors j'ai pris du zèle
Et j'ai volé sur la planète
Plus vite que les gazelles
Plus haut que les comètes
J'ai d'mandé aux pingouins
D'aller aux Baléares
Ils m'ont dit qu'il était trop tard
La mer là-bas sent le shampooing
J'ai d'mandé aux étoiles
Pourquoi vous êtes plus à Paris
La réponse fut brutale
Ton ciel tonton est pourri!
Et puis j'ai r'gardé l'être
Pour qui j'ai du dégoût
Prier à sa fenêtre
Avec 3 kilos de bijoux

Enough

Enough
Of daily pressures, enough
Chain depressions, enough
Surplus consumption, enough
Of vain attempts, enough
Of the virus of hate, enough
Of these immolations, enough
Of manipulation, enough
Of having to say amen, enough
Of Americans showing up, enough
Of demonstrations of force, enough
Of fake revolutions, enough
Enough, enough,
It's the wars we export
The values ​​we peddle
Maybe it's the other way around, whatever
The modesty we swindle
The discomfort we import
The warmth we forget
The patience that weakens
It's the connection, it's the high speed
It's my phone and my rotten plan
It's the addiction that governs us
The frustration that invades us
It's the first love that marks for life
It's the needs we are created
And the disposable society we are sold
Next to an already outdated trash can
It's the shackles
The received ideas
The confinement
Fear and blindness
It's triumphant individualism
It's the money
It's that there are not enough people
And too many people
It's the old man who grumbles
It's the leader who crowns himself
It's the teacher who despises
It's the rich man who is surprised
It's the media that disguises
It's the stupidity that we clone
It's the kitten who shows off
It's the hate we stir up
The chain we break
The whores who seduce
The judge who hums
It's the weight of the company
It's the god, it's the symbol
It's the mistakes we erase
The pride that shines
The chance we are broken
The indifference understood by all
It's the bastard who trumpets
The stranger we suspect
People who are self-sufficient
Enough
There are blue lagoons on the moon
A slightly crazy gentleman told me
An old street rascal
Who must have been a little too drunk
There are learned monkeys
In the schools of Paris
My grandma told me
One day on the Quai de Bercy
There are Bengal tigers
In the Vincennes zoo
Felines starving
And that don't look healthy
Sunshine in the dimples
And my heart full of ardor
Taps my feet to my head
Mom told me
That the sea was green
Where the family man
Bronzes the inert brain
Dad told me
Son, (son) make me proud, (proud)
Become a dragonfly
Go-go-go-pass the hot air balloons
So I got zealous
And I flew over the planet
Faster than gazelles
Higher than comets
I asked the penguins
To go to the Balearic Islands
They told me it was too late
The sea down there smells like shampoo
I asked the stars
Why are you no longer in Paris
The answer was brutal
Your sky, uncle, is rotten!
And then I looked at the being
For whom I have disgust
Pray at his window
With 3 kilos of jewelry