Deutschland, Deutschland, hebt Eure Arme, schliesst Euch zusammen, folgt jetzt mir und gebt mir Eure Signale!
Allemagne, Allemagne, levez vos bras, rassemblez-vous, suivez-moi maintenant et donnez-moi vos signes !
Ich sag': Deutschland, Deutschland, wenn ich Euch berührt hab', ja, dann kommt näher, hebt den Arm, sagt Ja und folgt jetzt dem Führer!
Je dis : Allemagne, Allemagne, si je vous ai touchés, oui, alors approchez-vous, levez le bras, dites oui et suivez le chef !
Deutschland, meine Heimat, geliebtes Land, hier ist mein Beitrag. Seitdem ich klein war, seit fast drei Jahrzehnten bist Du mein Land.
Allemagne, ma patrie, pays bien-aimé, voici ma contribution. Depuis que je suis petit, depuis près de trois décennies, tu es mon pays.
Von Bayern nach Weimar und weil ich 'ne ganze Weile beteiligt am Teil war, zeig' ich Bereitschaft, mach' vor allem meine Feinde, Vorurteile, begreifbar.
De la Bavière à Weimar et parce que j’ai été impliqué pendant un certain temps, je me montre prêt, je rends mes ennemis, mes préjugés, en particulier, compréhensibles.
Das ist mein Land, in dem jeder zweite Heimatverein Feindschaft vereint hat, am Mic, als würd' es sie reich machen und Gewissen vereinbart.
C’est mon pays, où un club d’attachement à la patrie sur deux a uni l’hostilité, au micro, comme si cela les rendait riches et mettait leur conscience d’accord.
Jeder Zweite bei drei Grad kurz vor Moskau noch dabei war, als die Streitmacht im Eisgraben einbrach, doch heimlich noch Heil sagte.
Une personne sur deux était encore là à moins trois degrés devant Moscou, lorsque l’armée s’est effondrée dans la tranchée de glace, mais a secrètement continué à crier salut.
Das ist der Fakt, der mich packt, denn ich lese die Bücher. Was konnte Euch in diese Phase verführen? Ich hab' die Fernbedienung, packe es nicht und frage mich dann, ob mich diese Bilder berühren.
C’est le fait qui me saisit, parce que je lis les livres. Qu’est-ce qui a bien pu vous séduire à cette époque ? J’ai la télécommande, je ne peux pas la supporter et je me demande si ces images me touchent.
Ich guck' hinter die Tür, was passiert, nachts maskiert oder unter vorgehaltener Hand, im gespaltenen Land sind die Rassisten, die fackeln nicht lange, die stecken die schwarzen Asylanten in Brand.
Je regarde derrière la porte, ce qui se passe, masqué la nuit ou sous la menace d’une arme, dans ce pays divisé, ce sont les racistes, qui n’hésitent pas longtemps, qui mettent le feu aux demandeurs d’asile noirs.
Sag' mir, Deutschland, warum Ihr so enttäuscht seid, was macht Euch frustriert, warum Ihr nur deutsch seid, wenn Ihr unter Euch seid, Euch 'ne Glatze rasiert?
Dis-moi, l’Allemagne, pourquoi es-tu si déçue, qu’est-ce qui te frustre, pourquoi n’es-tu allemande que lorsque tu es entre toi, que tu te rases la tête ?
Merkst Du nicht, dass Du alles Gute mit Füssen trittst, wenn Du wütend bist? Stell' Dir vor, man sagt Dir, Du bist dreckig und aus der Dusche kommt nix Flüssiges.
Ne remarques-tu pas que tu piétines tout ce qui est bon quand tu es en colère ? Imagine qu’on te dise que tu es sale et qu’il ne sort plus rien de la douche.
Wie fühlst Du Dich, fühlst Du Dich gut? Deutschland über alles, Übermenschen im Überfluss, vom Mississippi an die Saale.
Comment te sens-tu, te sens-tu bien ? L’Allemagne avant tout, des surhommes à profusion, du Mississippi à la Saale.
//Danach Halle, Schlesien bis ins Slowakai zurück. Das grosse Vorbild vom Führer, doch auch Caesar war verrückt.
//Ensuite Halle, la Silésie jusqu’en Slovaquie. Le grand modèle du Führer, mais César aussi était fou.
Es geht um Deutschland, Du mein Leid, ja, der Dichter und Denker, Hitler und Genscher, Völler, Goete und Schiller, Kirch, Merz und Bänker.
Il s’agit de l’Allemagne, toi ma souffrance, oui, le poète et penseur, Hitler et Genscher, Völler, Goethe et Schiller, Kirch, Merz et les banquiers.
Bratwurst, Döner, Kebab, Ramadan, Kamara an Vaterstaat, Germania Handverband, sehen uns nächstes Jahr am Ballermann. Das ist:
Bratwurst, döner kebab, ramadan, caméra sur la patrie, bandage à la main Germania, rendez-vous l’année prochaine au Ballermann. C’est :
Deutschland, Deutschland, hebt Eure Arme, schliesst Euch zusammen, folgt jetzt mir und gebt mir Eure Signale!
Allemagne, Allemagne, levez vos bras, rassemblez-vous, suivez-moi maintenant et donnez-moi vos signes !
Ich sag': Deutschland, Deutschland, wenn ich Euch berührt hab', ja, dann kommt näher, hebt den Arm, sagt Ja und folgt jetzt dem Führer!
Je dis : Allemagne, Allemagne, si je vous ai touchés, oui, alors approchez-vous, levez le bras, dites oui et suivez le chef !
Deutschland, Deutschland, hebt Eure Arme, schliesst Euch zusammen, folgt jetzt mir und gebt mir Eure Signale!
Allemagne, Allemagne, levez vos bras, rassemblez-vous, suivez-moi maintenant et donnez-moi vos signes !
Ich sag': Deutschland, Deutschland, wenn ich Euch berührt hab', ja, dann kommt näher, hebt den Arm, sagt Ja und folgt jetzt dem Führer!
Je dis : Allemagne, Allemagne, si je vous ai touchés, oui, alors approchez-vous, levez le bras, dites oui et suivez le chef !
Ich leb' in Deutschland, Land im Überfluss, Reizüberflutung. Was gut tut, ist kein Luxus, wir ha'm Frootloops, Milch und genug Brot.
Je vis en Allemagne, un pays d’abondance, de surabondance de stimuli. Ce qui fait du bien n’est pas un luxe, nous avons des Froot Loops, du lait et assez de pain.
Es tut Not den anderen Ländern zu spenden, mein Weltbild bekennt das. Das Verhältnis hat sich verändert seit dem elften September.
Il est nécessaire de faire des dons aux autres pays, ma vision du monde le reconnaît. La relation a changé depuis le 11 septembre.
Wenn ich durch die Strassen schlender', nicht rasiert, schauen 'se mich streng an. Wieder so'n Ausländer Schläfer mit bunten Gewändern und Sprengsatz
Quand je marche dans la rue, pas rasé, ils me regardent d’un air sévère. Encore un de ces étrangers qui dorment avec des vêtements colorés et un engin explosif
Unter'm Unterhemd an. Und rufen gleich nach Rasterfahndungen, nehmen alles, was Bart und Rastas hat, in Haft ab Hamburg.
sous le maillot de corps. Et ils appellent immédiatement à des avis de recherche, ils arrêtent tous ceux qui ont une barbe et des dreadlocks, à partir de Hambourg.
Was der Anlass vom Vaterstaat für den Paragraph, nur weil ich keine Pfarrer mag, plan ich 'n Attentat, sag' Halama Arafat.
Quelle est la raison de l’État pour ce paragraphe, juste parce que je n’aime pas les prêtres, je planifie un attentat, je dis Yasser Arafat.
Unter Tatverdacht, weil ich in's Raster pass' und Zaster hab', Kraftfahr zwei Semester hatte, mach' ich Köln im Laster platt.
Suspect, parce que je corresponds au profil et que j’ai du fric, que j’ai eu mon permis de conduire pendant deux semestres, je vais aplatir Cologne avec un camion.
Deutschland, denk' an die, dessen Rasse Du hetzt, denn ich lache zuletzt, lade durch, ziehe, wünsche mir das amerikanische Waffengesetz.
Allemagne, pense à ceux dont tu persécutes la race, parce que je rirai le dernier, je charge, je tire, je souhaite la loi américaine sur les armes à feu.
Denn wir hassen die Pest, so wie Haider, so wie Stoiber, sogar Politiker beleidigen Gäste. Ääähm, stotter', rede zu schnell, Rededuell, er hat 'n Kilogramm an Kreide gefressen.
Parce que nous détestons la peste, comme Haider, comme Stoiber, même les politiciens insultent les invités. Euh, je bafouille, je parle trop vite, duel oratoire, il a avalé un kilo de craie.
Leute, wir bleiben im Westen, warum in den losten Osten, wenn das Übel in München hockt? Wer lyncht den Mob, Politik sucht immer den Sündenbock, kündigt Deinen Job.
Les gars, on reste à l’ouest, pourquoi aller dans l’est perdu, si le mal est à Munich ? Qui lynche la foule, la politique cherche toujours un bouc émissaire, annonce ton travail.
Deutschland, blond und blaue Augen, haust Deine Kinder, Claudia Schiffer, Boris Becker, blasse Aushängeschilder, ist das hier:
Allemagne, blonde aux yeux bleus, tu élèves tes enfants, Claudia Schiffer, Boris Becker, de pâles figures de proue, est-ce bien ici :
Deutschland, Deutschland, hebt Eure Arme, schliesst Euch zusammen, folgt jetzt mir und gebt mir Eure Signale!
Allemagne, Allemagne, levez vos bras, rassemblez-vous, suivez-moi maintenant et donnez-moi vos signes !
Ich sag': Deutschland, Deutschland, wenn ich Euch berührt hab', ja, dann kommt näher, hebt den Arm, sagt Ja und folgt jetzt dem Führer!
Je dis : Allemagne, Allemagne, si je vous ai touchés, oui, alors approchez-vous, levez le bras, dites oui et suivez le chef !
Deutschland, Deutschland, hebt Eure Arme, schliesst Euch zusammen, folgt jetzt mir und gebt mir Eure Signale!
Allemagne, Allemagne, levez vos bras, rassemblez-vous, suivez-moi maintenant et donnez-moi vos signes !
Ich sag': Deutschland, Deutschland, wenn ich Euch berührt hab', ja, dann kommt näher, hebt den Arm, sagt Ja und folgt jetzt dem Führer!
Je dis : Allemagne, Allemagne, si je vous ai touchés, oui, alors approchez-vous, levez le bras, dites oui et suivez le chef !
Ich schau' im Fernsehen die Lieder, auf Viva, MTV, Giga, seh' mich nie da, seh' die Rap-Elite im Deutsch Hip Hop Fieber.
Je regarde les chansons à la télévision, sur Viva, MTV, Giga, je ne me vois jamais là, je vois l’élite du rap dans la fièvre du hip-hop allemand.
Nie war Hip Hop weaker, muss sagen, dass fast alle Crews Dreck sind, doch ich seh' ihre Fressen anstatt meine oft in der Backspin.
Le hip-hop n’a jamais été aussi faible, je dois dire que presque tous les groupes sont de la merde, mais je vois leurs sales gueules plus souvent que la mienne dans le Backspin.
Und die Backspin macht keinen Bericht, journalistisches Leck, nur weil die Juice von Anfang an gecheckt hat, was in mir steckt.
Et le Backspin ne fait pas de reportage, une fuite journalistique, juste parce que le Juice a compris dès le départ ce que j’avais dans le ventre.
Ja, das ist Deutschland und das wird's wohl auch immer bleiben, immer biten, immer beneiden, immer an Tightness vorbeigehen.
Oui, c’est l’Allemagne et ça le restera probablement toujours, toujours mordre, toujours envier, toujours passer à côté de la qualité.
Deutschland, gute Land, drecks Hip Hop Land, drecks Hip Hop Land, kaltes Land. Keiner kann an mein Level zu rappen, ich setz' den Wald in Brand.
Allemagne, beau pays, hip-hop de merde, hip-hop de merde, pays froid. Personne ne peut rapper à mon niveau, je mets le feu à la forêt.
Deutschland, erste Hilfe, weil ich's Texten lieb'. Ihr seid alle zum Kotzen, Roman macht die besten Beats! Das ist:
Allemagne, premiers secours, parce que j’aime écrire des textes. Vous êtes tous bons à jeter, Roman fait les meilleurs beats ! C’est :
Deutschland, Deutschland, hebt Eure Arme, schliesst Euch zusammen, folgt jetzt mir und gebt mir Eure Signale!
Allemagne, Allemagne, levez vos bras, rassemblez-vous, suivez-moi maintenant et donnez-moi vos signes !
Ich sag': Deutschland, Deutschland, wenn ich Euch berührt hab', ja, dann kommt näher, hebt den Arm, sagt Ja und folgt jetzt dem Führer!
Je dis : Allemagne, Allemagne, si je vous ai touchés, oui, alors approchez-vous, levez le bras, dites oui et suivez le chef !
Deutschland, Deutschland, hebt Eure Arme, schliesst Euch zusammen, folgt jetzt mir und gebt mir Eure Signale!
Allemagne, Allemagne, levez vos bras, rassemblez-vous, suivez-moi maintenant et donnez-moi vos signes !
Ich sag': Deutschland, Deutschland, wenn ich Euch berührt hab', ja, dann kommt näher, hebt den Arm, sagt Ja und folgt jetzt dem Führer!
Je dis : Allemagne, Allemagne, si je vous ai touchés, oui, alors approchez-vous, levez le bras, dites oui et suivez le chef !
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