Текст и перевод песни Osvaldo Pugliese & Jorge Vidal - Testamento de Arrabal
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Testamento de Arrabal
Testament d'Arrabal
Para
siempre
yo
te
dejo,
mi
querido
Buenos
Aires,
Je
te
laisse
pour
toujours,
mon
cher
Buenos
Aires,
Nunca
más
veré
tus
calles
cuna
mía
de
arrabal.
Je
ne
reverrai
plus
jamais
tes
rues,
berceau
de
mon
arrabal.
Sé
muy
bien
que
debo
de
irme
y
que
debo
conformarme,
Je
sais
bien
que
je
dois
partir
et
que
je
dois
m'y
faire,
Pero
antes
de
entregarme
esto
quiero
confesar.
Mais
avant
de
me
rendre,
je
veux
te
confesser
cela.
Yo
no
tengo
más
fortuna
que
el
cariño
de
mi
madre,
Je
n'ai
pas
plus
de
fortune
que
l'amour
de
ma
mère,
Tres
amigos
de
esos
grandes,
Melfi,
Amilcar
y
José,
Trois
grands
amis,
Melfi,
Amilcar
et
José,
Y
el
recuerdo
de
la
noche,
cuando
al
son
de
un
organito,
Et
le
souvenir
de
la
nuit,
lorsque
au
son
d'un
orgue
de
barbarie,
Con
aires
de
compadrito
mi
primer
tango
bailé.
Avec
des
airs
de
compadrito,
j'ai
dansé
mon
premier
tango.
Que
me
velen
las
estrellas
Que
les
étoiles
me
veillent
En
un
patio
de
arrabal
Dans
une
cour
d'arrabal
Y
mi
novia
la
bohemia,
Et
ma
fiancée
bohème,
Se
despida
de
mi
anemia
Dirai
adieu
à
mon
anémie
Dejando
un
beso
lunar.
En
laissant
un
baiser
lunaire.
No
es
que
quiera
ni
pretenda,
Ce
n'est
pas
que
je
le
souhaite
ou
que
je
le
réclame,
Un
favor
pido
nomás,
Je
demande
juste
une
faveur,
Que
los
que
sigan
andando
Que
ceux
qui
continueront
à
marcher
Siempre
lo
quieran
al
tango,
Aiment
toujours
le
tango,
Que
no
lo
olviden
jamás.
Qu'ils
ne
l'oublient
jamais.
La
noche
que
yo
me
vaya,
que
sólo
vengan
a
verme
La
nuit
où
je
m'en
irai,
que
seules
viennent
me
voir
Las
humildes
viejecitas
con
sus
batas
de
percal,
Les
vieilles
femmes
humbles
avec
leurs
robes
en
percale,
Los
muchachos
de
Barracas,
de
San
Telmo
y
de
Pompeya,
Les
jeunes
hommes
de
Barracas,
de
San
Telmo
et
de
Pompeya,
Y
las
pibas
fabriqueras,
virgencitas
de
arrabal.
Et
les
filles
d'usine,
vierges
de
l'arrabal.
Que
se
apaguen
los
letreros
y
los
focos
luminosos,
Que
les
enseignes
et
les
lumières
s'éteignent,
Que
acaricie
a
la
cortada
la
luz
débil
de
un
farol.
Que
la
lumière
faible
d'un
lampadaire
caresse
la
rue.
Y
en
la
marcha
del
cortejo,
entre
tangos
y
oraciones,
Et
dans
la
marche
du
cortège,
entre
tangos
et
prières,
Vayan
cuatro
bandoneones
haciendo
guardia
de
honor.
Qu'il
y
ait
quatre
bandonéons
faisant
la
garde
d'honneur.
Que
me
velen
las
estrellas
Que
les
étoiles
me
veillent
En
un
patio
de
arrabal
Dans
une
cour
d'arrabal
Y
mi
novia
la
bohemia,
Et
ma
fiancée
bohème,
Se
despida
de
mi
anemia
Dirai
adieu
à
mon
anémie
Dejando
un
beso
lunar.
En
laissant
un
baiser
lunaire.
No
es
que
quiera
ni
pretenda,
Ce
n'est
pas
que
je
le
souhaite
ou
que
je
le
réclame,
Un
favor
pido
nomás,
Je
demande
juste
une
faveur,
Que
los
que
sigan
andando
Que
ceux
qui
continueront
à
marcher
Siempre
lo
quieran
al
tango,
Aiment
toujours
le
tango,
Que
no
lo
olviden
jamás.
Qu'ils
ne
l'oublient
jamais.
Letra:
Raúl
Hormaza
Paroles:
Raúl
Hormaza
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