Текст и перевод песни PRO8L3M - Golden

Golden

Pokój tonie w brudach
Za szybą jest lód
Na lustrze fant
Nie wiem kto zbladł
Bo nie ma tu w sumie lamp

Nie ufam nam
Nie ufam nawet sobie sam
Nabijam i jaram
A jak żar nie działa
Drugi ogień mam

Pokój tonie w brudach
Za szybą jest lód
Na lustrze fant
Nie wiem kto zbladł
Bo nie ma tu w sumie lamp

Nie ufam nam
Nie ufam nawet sobie sam
Nabijam i jaram
A jak żar nie działa
Drugi ogień mam

Golden, golden, golden
Golden, golden, golden
Golden, golden, golden
Golden, gol...

Okno się odsuwa
Ja odczuwam
Że ściany stają się jak milion okrągłe
Skupiam wzrok ciągle
A parkiet składa się w blond Giocondę

Ona gnie się ja promile morde
Wyciąga sztylet, by wbić mi się w żołądek
Siadam na fotel
A dopiero potem myślę ze na chwile usiądę

O, sufit jest niebem!
Sztos! Diamenty śniegiem
Co? Puścić się biegiem?
Ej, dajcie mi jeden

I płaczę, i się śmieje
I bawię się z cieniem
Ucisk, mdleje od wódy
Nie wiem i nagle ten pokój, ten brud
A na oknie topnieje lód
Jakbym powrócił z piekieł

Pokój tonie w brudach
Za szybą jest lód
Na lustrze fant
Nie wiem kto zbladł
Bo nie ma tu w sumie lamp

Nie kocham nas
Nie kocham nawet siebie sam
Nabijam i jaram
A jak żar nie działa
Drugi jeszcze mam

Pokój tonie w brudach
Za szybą jest lód
Na lustrze fant
Nie wiem kto zbladł
Bo nie ma tu w sumie lamp

Nie kocham nas
Nie kocham nawet siebie sam
Nabijam i jaram
A jak żar nie działa
Drugi jeszcze mam

Golden, golden, golden
Golden, golden, golden
Golden, golden, golden
Golden, gol...

Pokój się rozjeżdża
Czuję rąk ciężar
Padam jak brzoza
Ściany szamie pożar
Kłuje alert jak sonar
W lustrze jej twarz
Choć ja poznałem wczoraj

Kiedy do niej coś wołam
Zwierciadło wciąga me dłonie jak smoła
Jej twarz z lustra myją fale z morza
A moja głowę muska aureola

Gdzie się kręcą butle
I pełzną pliki
A ja kręcąc lustrem
Rozkręcam pokój jak typy strucle na trybiki

I kręci się świat, męczą krzyki
Coś jęczy? To ja, przed tym lustrem zbitym
I nagle ten pokój wraca
Obskurne ściany, a na grzybie żółte graffiti

Pokój tonie w brudach
Za szybą jest lód
Na lustrze fant
Nie wiem kto zbladł
Bo nie ma tu w sumie lamp

Nie szanuje nas
Nie szanuje nawet siebie sam
Nabijam i jaram
A jak żar nie działa
Drugi przecież mam

Pokój tonie w brudach
Za szybą jest lód
Na lustrze fant
Nie wiem kto zbladł
Bo nie ma tu w sumie lamp

Nie szanuje nas
Nie szanuje nawet siebie sam
Nabijam i jaram
A jak żar nie działa
Drugi przecież mam

Golden, golden, golden
Golden, golden, golden
Golden, golden, golden
Golden, gol...

Ściana odpływa
Ja odkrywam, że nie ma ściany, zostały plamy
Plamy w kształcie ludzkich twarzy
Przeze mnie oszukanych

Na glebie dywany, toccatę D minor grają nam organy
Moje oblicze to odbicie w ich gałkach ze szkła odlanych
Ich śmiech broczy, ja w strachu, oczy odbijają się jak kauczuk
To skraj dachu, ja, jak na kacu
Skoczyć? Pokazać światu?
I biegnę w miejscu, koniec, do piachu

Groby, kwiaty, pętla czasu
I gdy już mam dość kazamatu
Wracają brudne ściany
I zerwany brzeg plakatu

Doré

La chambre est crasseuse
Il gèle derrière la vitre
Il y a une ombre sur le miroir
Je ne sais pas qui a pâli
Parce qu'il n'y a pas de lumières ici de toute façon

Je ne nous fais pas confiance
Je ne me fais même pas confiance à moi-même
Je roule et je fume
Et si le joint ne prend pas
J'en ai un autre

La chambre est crasseuse
Il gèle derrière la vitre
Il y a une ombre sur le miroir
Je ne sais pas qui a pâli
Parce qu'il n'y a pas de lumières ici de toute façon

Je ne nous fais pas confiance
Je ne me fais même pas confiance à moi-même
Je roule et je fume
Et si le joint ne prend pas
J'en ai un autre

Doré, doré, doré
Doré, doré, doré
Doré, doré, doré
Doré, do...

La fenêtre s'ouvre
Je ressens
Que les murs deviennent ronds comme un million
Je fixe mon regard
Et le parquet se transforme en une Joconde blonde

Elle se plie, je vois double
Elle sort un poignard pour me le planter dans l'estomac
Je m'assieds sur le fauteuil
Et ce n'est qu'après que je me dis que je vais m'asseoir un instant

Oh, le plafond est le ciel !
Génial ! Les diamants comme neige
Quoi ? Courir ?
Hé, donnez-m'en un

Et je pleure, et je ris
Et je joue avec l'ombre
Oppression, je m'évanouis à cause de l'alcool
Je ne sais pas et soudain cette pièce, cette crasse
Et sur la fenêtre, la glace fond
Comme si j'étais revenu de l'enfer

La chambre est crasseuse
Il gèle derrière la vitre
Il y a une ombre sur le miroir
Je ne sais pas qui a pâli
Parce qu'il n'y a pas de lumières ici de toute façon

Je ne nous aime pas
Je ne m'aime même pas moi-même
Je roule et je fume
Et si le joint ne prend pas
J'en ai encore un

La chambre est crasseuse
Il gèle derrière la vitre
Il y a une ombre sur le miroir
Je ne sais pas qui a pâli
Parce qu'il n'y a pas de lumières ici de toute façon

Je ne nous aime pas
Je ne m'aime même pas moi-même
Je roule et je fume
Et si le joint ne prend pas
J'en ai encore un

Doré, doré, doré
Doré, doré, doré
Doré, doré, doré
Doré, do...

La pièce se déforme
Je sens le poids des mains
Je tombe comme un bouleau
Les murs éteignent le feu
L'alerte me pique comme un sonar
Son visage dans le miroir
Même si je l'ai rencontrée hier

Quand je lui dis quelque chose
Le miroir aspire mes mains comme du goudron
Son visage dans le miroir est lavé par les vagues de la mer
Et ma tête est effleurée par une auréole

Où les bouteilles tournent
Et les fichiers rampent
Et moi, en tournant le miroir
Je démonte la pièce comme on démonte un mécanisme

Et le monde tourne, les cris me fatiguent
Quelque chose gémit ? C'est moi, brisé devant ce miroir
Et soudain la pièce revient
Les murs miteux, et sur le champignon, un graffiti jaune

La chambre est crasseuse
Il gèle derrière la vitre
Il y a une ombre sur le miroir
Je ne sais pas qui a pâli
Parce qu'il n'y a pas de lumières ici de toute façon

Je ne nous respecte pas
Je ne me respecte même pas moi-même
Je roule et je fume
Et si le joint ne prend pas
J'en ai un autre

La chambre est crasseuse
Il gèle derrière la vitre
Il y a une ombre sur le miroir
Je ne sais pas qui a pâli
Parce qu'il n'y a pas de lumières ici de toute façon

Je ne nous respecte pas
Je ne me respecte même pas moi-même
Je roule et je fume
Et si le joint ne prend pas
J'en ai un autre

Doré, doré, doré
Doré, doré, doré
Doré, doré, doré
Doré, do...

Le mur s'éloigne
Je découvre qu'il n'y a pas de mur, il ne reste que des taches
Des taches en forme de visages humains
Que j'ai trompés

Sur le sol, des tapis, une Toccata en ré mineur jouée par un orgue
Mon visage est le reflet de leurs yeux de verre
Leurs rires coulent, moi, apeuré, mes yeux rebondissent comme du caoutchouc
C'est le bord du toit, moi, comme une gueule de bois
Sauter ? Montrer au monde ?
Et je cours sur place, la fin, dans la poussière

Tombes, fleurs, boucle temporelle
Et quand j'en ai assez de cette prison
Les murs sales reviennent
Et le bord déchiré d'une affiche