Текст и перевод песни Paolo Conte - Diavolo Rosso ( Live )

Diavolo Rosso ( Live )

Quelle bambine bionde
Con quegli anellini alle orecchie
Quelle bambine bionde
Con quegli anellini alle orecchie
Tutte spose che partoriranno
Uomini grossi come alberi
Che quando cercherai di conviencerli
Allora lo vedi che, sono proprio di legno
Diavolo rosso dimentica la strada
Vieni qui con noi a bere un'aranciata
Contro luce tutto il tempo se ne va
Guarda le notti più alte
Di questo nord-ovest bardato si stelle
E le piste dei carri gelate
Come gli sguardi dei francesi
Un valzer di vento e di paglia
La morte contadine
Che risale le risaie
E fa il verso delle rane
E tutto ha
Arriva sulle aie bianche
Come le falciatrici di raccolto
Voci dal sole altre voci,
Da questa campagna altri abissi di luci
E di terra e di anima niente
Più che il cavallo e il chinino
E voci e bisbigli d'albergo:
Amanti di pianura
Regine di corriere e paracarri
La loro, la loro discrezione antica
è acqua e miele
Diavolo rosso dimentica la strada
Viene qui con noi a bere un'aranciata
Contro luce tutto il tempo se ne va
Girano le lucciole
Nei cerchi della notte
Questo buio sa di fieno e di lontano
E la canzone forse sa di ratafià

Diable rouge (Live)

Ces petites blondes
Avec ces anneaux à leurs oreilles
Ces petites blondes
Avec ces anneaux à leurs oreilles
Toutes des épouses qui enfanteront
Des hommes gros comme des arbres
Que quand tu essaieras de les convaincre
Alors tu vois qu'ils sont vraiment en bois
Diable rouge, oublie le chemin
Viens ici avec nous boire une orange
Contre-jour tout le temps s'en va
Regarde les nuits les plus hautes
De ce nord-ouest bardé d'étoiles
Et les pistes des charriots glacées
Comme les regards des Français
Une valse de vent et de paille
La mort paysanne
Qui remonte les rizières
Et imite le chant des grenouilles
Et tout a
Arrive sur les aires blanches
Comme les faucheuses de récolte
Voix du soleil autres voix,
De cette campagne autres abîmes de lumières
Et de terre et d'âme rien
Plus que le cheval et la quinine
Et des voix et des murmures d'hôtel:
Amantes de plaine
Reines de courrier et de paracarri
Leur, leur discrétion ancienne
C'est du miel et de l'eau
Diable rouge, oublie le chemin
Vient ici avec nous boire une orange
Contre-jour tout le temps s'en va
Tournent les lucioles
Dans les cercles de la nuit
Ce noir sent le foin et le lointain
Et la chanson sait peut-être de ratafià