Текст и перевод песни Patrick Bruel - Et Puis

Et Puis

Et puis je sais tous ces regards sur moi,
Et puis je sais tous ces mots qu′on ne dit pas,
Et puis je sais tout ce que j'aurais pu faire
A défaut de me taire
Quand j′approchais l'enfer
Et puis je sais les sourires qu'on invente,
Les mains glacées, les longues heures d′attente,
Et puis je sais les matins fatigués
Par trop de mots gâchés,
Trop de rêves envolés,
Et puis je sais qu′il y a eu des colères,
Des cris lâchés, des mots lancés en l'air,
Et puis je sais tout ce que j′aurais pu dire
A défaut de souffrir
Quand je les voyais venir.
J'ai crié tant de fois pour que l′on m'entende mieux,
Si souvent maladroit, si souvent malheureux.
J′ai garé mes angoisses sur des parkings de haine.
J'ai payé des ardoises bien plus chères que mes chaînes
Mais je sais qu'on ne pardonne rien
A qui se trompe de destin
Sur de drôle de chemin.
Et puis je sais ce jouet trop fragile
Qu′on ne donne jamais mais qu′on te prête facile
Et puis je sais toute ses nuits inquiétantes
La peur collée au ventre pour remonter la pente"
Et puis je sais les silences entendus,
Et puis je sais toutes ces choses qu'on ne fait plus.
Si j′ai glissé sur des lits de hasard
Dans quelques nuits trop noires
Pour quelques heures d'espoir.
J′ai essayé de vivre au milieu des remords.
J'ai tenté de survivre quand on me croyait mort.
Si j′ai cru pour de bon aux amitiés poussières,
Chercher la solution au fond de quelques verres,
C'est que j'avais peur, que les autres me voient
Comme je vois les autres, j′avais si peur de moi.
Et puis je sais...

And Then

And then I know all these eyes upon me,
And then I know all these words left unsaid,
And then I know all that I should have done
Instead of holding my tongue
As I approached what was almost hell
And then I know the smiles we pretend,
Frozen hands, long hours of waiting,
And then I know the weary mornings
After too many wasted words,
Too many shattered dreams,
And then I know there have been rages,
Shouts let loose, words thrown into the air,
And then I know all that I should have said
Instead of hurting
When I saw them approaching.
I've screamed so many times to be heard,
So often clumsy, so often wretched.
I've parked my anxieties in parking lots of hate.
I've paid taboos much more expensive than my chains
But I know that they forgive nothing
To those who stray from their destiny
On strange paths.
And then I know that toy too fragile
That's never given but so easily lent
And then I know all those restless nights
Fear clutching at my stomach on the climb"
And then I know the silences that are heard,
And then I know all those things that are no longer done.
If I've slipped between sheets of chance
On nights too dark
For a few hours of hope.
I've tried to live amidst remorse.
I've tried to survive when they thought I was dead.
If I've put faith in dusty friendships,
Searching for solutions at the bottom of glasses,
It's because I was afraid, that others would see me
The way I see others, I was so afraid of myself.
And then I know...